Viens au pays des livres... [Libre]

Invité

Des livres, le silence, le peu de personne qu'il y avait dans cette grande salle... s'était le paradis pour Satoshi. Est-ce qu'il y avait mieux qu'une bibliothèque? Sûrement pas! Même si il adorait les salles de jeux qu'il pouvait y avoir en ville, il préférait largement être dans un endroit où il ne se fera pas agresser par ses camarades de classe. Et puis, pourquoi les 24 autres adolescents lui en voulaient tant? Certainement parce qu'il était le premier de la classe. Dans ce cas, ils n'avaient qu'à travailler! Le guérisseur travaillait dur, il passait des nuits blanches à réviser tout ses cours. De plus qu'il n'avait aucun amis avec qui trainer dehors. Il était détesté, mais s'était tant mieux. La seule personne à qui il avait le plus confiance n'était autre que son père adoptif.

Le casque sur sa tête, le mp3 allumé, Satoshi cherchait tranquillement un livre. Cela faisait environs 3 heures qu'il était ici, et il n'était pas prêt à partir avant un bon bout de temps. Il avait déjà fini deux livres, un qui parlait de la médecine du I° au siècle dernier puis un autre sur toutes les types de blessures. Il lisait certes vite, mais il se rappelait de toutes les pages... s'était comme si il les avait scanné dans sa tête. Le jeune homme cherchait un autre livre. Un qui était intéressant. Il voulait rester tranquille et seul, avec son bouquin. Mais vu qu'il était en sortie scolaire, il avait donc ses autres stupides camarades avec lui. Certains faisaient beaucoup de bruits, d'autres lisaient tranquillement tandis qu'une bande de filles passaient leur temps à draguer le mec qui les intéressait. En voyant une en train de se faire jeter un râteau, Satoshi afficha un sourire moqueur avant de prendre un livre au hasard et lire le titre. "La Maladie de la peau"... quel beau titre! Mais bon, ce livre semblait tellement être intéressant qu'il s'en alla vers une table et commença à lire le bouquin.

Il y avait des photos horribles, gores. Celui qui avait crée ce livre n'avait pas oublié de mettre les photographies de nouveaux nés qui avaient ces maladies de la peau! Satoshi avait une envie de fermer le livre, de le remettre à sa place et de partir aux toilettes pour vomir. Mais il devait être fort! Plus tard, il serait un chirurgien ou bien un autre médecin qui sauvera des milliers de vie en proposant alors son aide... et son don de guérison. Il vit plusieurs maladies et plusieurs photos choquantes. Un enfant n'avait pas de la peau autour des yeux, et n'avait surtout pas de lèvres. En voyant ça, Satoshi devint pâle, il croyait qu'il allait tomber dans les pommes. Mais bon, il ne pourrait pas dormir à cause de sa malédiction. Le jeune homme regarda les symptômes et autres informations sur les maladies de la peau. Heureusement pour ceux qui avaient les pires maladies, la Mort venait les chercher à la naissance ou peu de temps après.

Satoshi laissa échapper un soupire avant de fermer les yeux. Quelqu'un était près de lui, et il le sentait. Il ferma le livre et se leva avant de se retourner. Encore une abrutie de sa classe qui allait faire sa déclaration avant de se recevoir un râteau! Mais bon, il l'ignora et marcha entre les étagères, le livre toujours dans ses mains. Il vit quelqu'un chercher un livre, et cette personne ne semblait pas le trouver. Il s'approcha de lui et demanda:

"Puis-je vous aider?"

Invité

La chose qui avait le plus étonné Fraise à son arrivée, c’est qu’on trouvait aussi des fraises au Japon. Soudainement très intéressée par cette curieuse découverte, la poupée pomicultrice s’était donc donné pour mission d’aller s’informer sur son fruit préféré à la bibliothèque. Elle s’était aussi rendu compte avec horreur qu’elle avait négligé de le faire durant toutes ces années passées à adorer le fruit. Si trouver une fraise lui était relativement aisé, il n’en allait pas de même pour les lieux, surtout dans une ville qu’elle ne connaissait que depuis douze jour et demi. La chose ne pouvait pas être trop difficile quand même, il lui suffisait de demander son chemin. Elle prit un moment pour grimper pour grimper sur quelqu’un (déterminée qu’elle était, elle ne tomba pas) et demanda d’un murmure à l’oreille du pauvre passant par où se trouvait la bibliothèque. L’homme, étonné, se retourna, mais ne voyant personne, il continua son chemin. Fraise insista et l’homme se retourna à nouveau, moins persuadé d’avoir imaginé la voix cette fois-ci. Seulement, encore une fois, il ne voyait personne. Il poursuivi donc son chemin. Ce petit jeu continua pendant encore un moment jusqu’à ce que l’homme accepte de montrer la bibliothèque à l’esprit qui le hantait histoire de ne pas devenir fou.

Bien des sueurs froides et des complaintes auquel Fraise s’amusa à faire la sourde oreille plus tard, le duo arriva à la bibliothèque. L’homme s’assit à une table, il avait l’air tendu, et se chuchota à lui-même pour se demander la permission de partir. Fraise, qui s’était confortablement assise sur la tête de l’homme était à ce moment un peu perdu dans son émerveillement pour la bibliothèque. C’était si… grand. Elle ne serait jamais capable d’y fouiller toute seule! Elle aurait besoin d’aide pour trouver les livres qu’elle cherchait et les sortir des étagères. Le bonhomme, pendant ce temps, continuait à se parler à lui-même, jusqu’à ce qu’il arrive à la conclusion que son esprit était parti lorsqu’ils étaient arrivés à la bibliothèque. Il soupira d’aise et s’apprêta à partir, avant que Fraise le retienne en lui tirant un peu les cheveux puis en lui murmurant à l’oreille qu’elle avait encore besoin de son aide. Il devait maintenant trouver des livres sur les fraises et les lui rapporter. Découragé, mais pas en état de se rebeller, l’homme se mit arpenter les rangées de la bibliothèque pour des raisons tout à fait saugrenues. Il irait voir son psychiatre tout à l’heure, il avait vraiment besoin des «Moui, moui, je vois…» réconfortants.

- Puis-je vous aider?
- Euh… En fait… Oui, je crois b-bien… Je cherche, euh… Un livre sur des fraises, des fraises, c’est ça…

Bizarrement, l’homme semblait avoir peur que quelqu’un le découvre ou découvre qu’il était hanté et ça le stressait encore plus d’avoir affaire à quelqu’un. D’un autre côté, il voulait s’en aller le plus vite possible et de l’aide était donc la bienvenue.

Fraise, quant à elle, était toujours assise sur la tête de l’homme. Elle regardait avec curiosité le nouveau venu, se demandant ce qu’il voulait pour proposer son aide comme cela. Elle ne l’avait pas remarqué, mais Satoshi était un de ces humains qui la voyait naturellement. Elle ne lui était pas invisible, contrairement aux autres dans cette bibliothèque.

Invité

L'homme recherchait un livre sur les fraises, ce qui était vraiment bizarre. Mais bon, s'était son choix. Mais les yeux de Satoshi se rivèrent sur une petite créature qui était sur la tête de l'inconnu. Il ne comprit pas si s'était la petite créature ou bien l'homme stressé -sûrement à cause de la jeune fille- qui cherchait le documentaire. Le jeune guérisseur répondit alors, faisant comme si il n'avait pas vu l'étrange humanoïde de quelques centimètres:

"Vous trouverez rien ici monsieur qui concerne les fraises. Les documentaires sur les fruits et légumes sont au rayon "Jardinage" qui est à l'étage au dessus. Sur ce, au revoir et bonne journée."

Il commença à partir quand il fit exprès de trébucher et de tomber sur l'homme afin de le plaquer au sol. Là, il en profita pour prendre dans sa main le lutin puis se relever tout en s'excusant. Il n'était pas bête, si cet homme semblait angoissé, s'était à cause de cette créature. Quoi de plus farceurs que les lutins qui faisaient les quatre-cents coups aux humains? Rien. La lutine dans un main, le livre dans l'autre, Satoshi marcha en direction d'une table, loin de tout ses camarades de classes et des autres personnes. Là, il posa la créature sur la table, s'essaya sur une chaise et demanda:

"Ca va? Je ne t'ai pas blessé quand l'autre homme est tombé?"

Il la regarda de la tête au pied (ce qui n'était pas trop difficile bien sûr). S'était une lutine qui ne mesure pas plus de 20 centimètres. Elle avait la peau très pâle, les cheveux noirs, les joues et les lèvres rouges. On pouvait croire que s'était la fille de Blanche-Neige avec un des nains. Il regarda aussi si il ne voyait pas une petite blessure, mais il ne trouva rien. Certainement parce qu'il l'avait attrapé dans sa main avant qu'elle ne touche le sol ou bien parce que ses vêtements cachaient des bleus. Mais bon, elle n'aura qu'à se plaindre si jamais elle avait un problème. Satoshi posa son bras droit sur la table avant de poser sa tête dessus. Il fixa la petite créature et dit:

"Je m'appelle Satoshi, et toi? Et puis, aussi, qu'est-ce que tu faisais sur la tête de cet homme? Tu le persécutais?"

Ce n'était pas rare de voir des lutins s'amuser à persécuter les humains, mais bon. Il la fixa, en attendant ses réponses.

[HJ: désolé de la petite taille -_-"]

Invité

- Vous trouverez rien ici monsieur qui concerne les fraises. Les documentaires sur les fruits et légumes sont au rayon "Jardinage" qui est à l'étage au dessus. Sur ce, au revoir et bonne journée.
- Oh, merci…

L’homme fut très heureux qu’on lui réponde aussi simplement et s’apprêta à s’en aller à l’étage supérieur. Fraise continuait à regarder Satoshi distraitement en attendant d’arriver à la section « Jardinage ». Elle le regarda tranquillement partir, le regarda toujours aussi tranquillement trébucher, puis s’apprêta à sauter tranquillement de l’homme sur lequel elle se trouvait après qu’il soit tombé. Elle n’avait pourtant pas prévu d’être attrapée au vol et hoqueta de surprise lorsqu’elle se retrouva dans la main de l’adolescent. Il la voyait!? Quoique, ce n’était pas impossible, ç’avait été la même chose avec ses parents. Elle retrouva ses esprits assez rapidement, surtout qu’il ne lui faisait pas mal, et attendit qu’il la dépose où qu’il lui parle. Arrivée sur la table, elle le regarda s’asseoir et comprit qu’il voulait vraiment une discussion avec elle. Ça non plus, elle ne l’avait pas prévu.

- Ça va? Je ne t'ai pas blessé quand l'autre homme est tombé?

Fraise s’inspecta un peu pour être sûr que tout allait bien, puis comme c’était le cas elle secoua la tête à l’adresse du jeune homme. Il avait les cheveux bleus, d’ailleurs. Fraise trouvait cela plutôt troublant.

- Je m'appelle Satoshi, et toi? Et puis, aussi, qu'est-ce que tu faisais sur la tête de cet homme? Tu le persécutais?
- Enchantée, je m’appelle Fraise.

Fraise lui sourit amicalement et lui tendit sa petite main de la même façon. Elle avait un accent anglais prononcé.

- En fait, je lui ai simplement demandé s’il pouvait m’indiquer le chemin pour se rendre à la bibliothèque. Il a dû avoir peur parce qu’il ne voyait personne. Je suis invisible à la majorité des gens.

Elle arrangea sa robe assez peu gracieusement et s’assit dessus pour être plus confortable. Elle avait l’impression qu’elle aurait beaucoup d’explication à donner et elle n’aimait pas rester debout trop longtemps. Elle aurait aussi pu s’enfuir, mais elle allait encore avoir besoin d’aide pour trouver son livre sur les fraises et l’homme de tout à l’heure était parti assez rapidement quand il avait compris que l’esprit qui le hantait était parti, pour de bon cette fois. De plus, il serait beaucoup plus agréable de demander de l’aide à quelqu’un de charmant et qui ne semblait pas le moins du monde stressé d’avoir à faire à quelqu’un d’aussi minuscule qu’elle.

- Si tu pouvais m’aider à trouver un livre sur les fraises, j’apprécierais, merci.

Elle continuait de sourire.

[pas grave =)]

Invité

Alors comme ça elle s'appelait Fraise? S'était mignon comme prénom, mais si la personne qui le portait était un lutin ou une fée. Le jeune homme la fixa, elle était vraiment petite et mignonne. Pourquoi aucun être humain à part lui et les autres cas ne pouvait voir cette petite créature aux airs angéliques? Mais s'était mieux ainsi car les personnes qui lui en voudraient ne se gêneraient pas de l'écraser.

"En fait, je lui ai simplement demandé s’il pouvait m’indiquer le chemin pour se rendre à la bibliothèque. Il a dû avoir peur parce qu’il ne voyait personne. Je suis invisible à la majorité des gens."
-Enchanté aussi [Il lui serra la main avec deux doigts] Mais sache qu'il a de quoi avoir peur! Image-toi que tu es tranquille et que quelqu'un te parle, alors que tu ne le vois pas? C'est complètement stressant....

Enfin, il n'en savait rien. Depuis sa naissance, il voyait toutes les créatures magiques. Mais bon, il leur avait souvent dit qu'il voyait les fantômes, les démons et les lutins, mais à chaque fois, il s'était fait prendre pour un fou. Mais bon, maintenant qu'il vivait avec son père adoptif, il n'allait pas quand même repenser au passé! Fraise parla, l'enlevant de ses pensées:

"Si tu pouvais m’aider à trouver un livre sur les fraises, j’apprécierais, merci."

Satoshi la fixa droit dans les yeux avant de se remettre droit et faire semblant de lire le livre qu'il avait dans ses mains. Il devait pendant ce temps ignorer la lutine, en attendant à ce que ses camarades de classes partent. Enfin, quelques secondes après, les deux jeunes gens furent seuls. Là, il la prit délicatement et la mit sur son épaule droite avant de dire doucement:

"Je vais t'aider. Mais bon, reste calme, et surtout, ne t'amuse pas à hurler. Les gens vont se demander qui ose violer les règles de la bibliothèque..."

Il marcha ensuite en direction des escaliers avant de monter à l'étage au dessus. Il faisait attention à ce qu'elle ne tombe pas. Si jamais elle s'écrasait au sol, il y aurait des risques qu'elle perde la vie. Mais si s'était que quelques blessures, le guérisseur pouvait utiliser son don. Ce dernier arriva enfin au deuxième étage, la lutine sur l'épaule droite. Il s'avança vers un rayon avant de regarder les tranches des livres. Il alla ensuite vers une étagère remplie de documentaire avant de dire à la jeune demoiselle:

"Ici, il y a des documentaires sur les plantes. Mais en fait, tu ne m'as pas dit pourquoi tu cherchais un livre sur les fruits, tu fais du jardinage?"

Satoshi était intéressé par le jardinage, mais jamais il l'avait à quelqu'un. Certainement parce qu'il en avait un peu intérieurement. Il avait poussé une fois un oranger derrière un hôtel qui s'était fait rasé quelques années après. Le jeune homme attendit silencieusement la réponse de la demoiselle.

Invité

Satoshi lui tendit deux doigts pour qu’elle les lui serre, mais même seulement deux doigts, c’était trop gros. Elle en écarta un et serra l’autre, comme elle avait l’habitude de le faire.

- Enchanté aussi. Mais sache qu'il a de quoi avoir peur! Image-toi que tu es tranquille et que quelqu'un te parle, alors que tu ne le vois pas? C'est complètement stressant...

C’était vrai, elle l’avait probablement effrayé en ne se montrant pas à lui —quoique, quand bien même elle se soit montré, il aurait sans doute était aussi étonné—, mais elle n’avait quand même rien fait de plus que de lui demander poliment la direction de la bibliothèque! Son ego n’arrivait pas à lui faire accepter qu’elle ait fait quelque chose de désagréable. Ce pourquoi elle ignora avec superbe et prétention la remarque de Satoshi.

Elle s’assit ensuite parce qu’elle avait bien l’impression que l’adolescent serait très intéressé de croiser une créature de conte de fée. Mais l’attente semblait trop longue pour elle et il lui restait encore à trouver son livre sur les fraises, ce qu’elle s’empressa de glisser dans ce début de conversation. Elle continuait à sourire, attendant une réponse. Réponse qui ne vint pas. N’ayant plus grand-chose à dire, elle se contenta d’attendre encore un peu, le temps que le garçon se remette à lire et continue de l’ignorer. Alors là, c’en était trop! Elle s’en allait. Dans sa robe toute sale et trouée parce qu’elle avait perdu les autres dès son arriver, avec ses cheveux poisseux, ses ongles noirs, sa peau sale, sa figure pleine de poussière parce que ça faisait deux semaines qu’elle ne s’était pas douchée, avec ses jambes et son dos endoloris parce que dormir dans la rue ça va deux fois, mais après c’est douloureux et que les parcs la nuit sont pleins de rats poilus, etc. Finalement, l’envie de pouvoir se laver et se reposer quelque part de décent la fit rester et elle n’eut que le temps de se lever que Satoshi lui radressa la parole :

- Je vais t'aider. Mais bon, reste calme, et surtout, ne t'amuse p…

Et bla bla bla… Seulement maintenant elle était intéressante? Seulement maintenant elle valait la peine qu’on l’écoute? Il la prenait pour quoi? Quelqu’un qui quémandait son attention et ferait tout pour l’avoir? Il croyait vraiment qu’elle allait l’attende là, qu’il la remarque enfin? Eh bien non — ou en fait oui, même si elle se refusait à l’admettre! Pour la peine, Mlle. Je-suis-le-nombril-du-monde se permit de bouder tout le long du voyage sur son épaule (qu’elle n’apprécia pas du tout d’ailleurs, elle n’aimait pas vraiment être soulevée par surprise) et n’écouta pas du tout son interlocuteur. Elle lui tournait même le dos, mais on aurait plutôt dit qu’elle regardait autour d’elle.

Ils arrivèrent finalement au rayon de jardinage, en plein devant un livre sur les fruits, plus précisément les fruits rouges. Il y en avait aussi plusieurs autres juste à côté, plus ou moins spécialisés.

- Ici, il y a des documentaires sur les plantes. Mais en fait, tu ne m'as pas dit pourquoi tu cherchais un livre sur les fruits, tu fais du jardina—
- STRAWBERRY!

D’un coup soudain, Fraise se retourna sur l’épaule de Satoshi, d’une façon passablement dangereuse (mais elle était habituée) et cria. En face d’elle, l’étage en bas, on pouvait voir la bibliothécaire qui venait d’un sortir une fraise très belle, rouge et gorgée à souhait, d’un mouchoir blanc très propre, pour ne pas salir ladite fraise. Elle l’avait passionnément dirigée vers sa vieille bouche pleine de rouge à lèvre plutôt brunâtre, avec son menton qui tremblotait en dessous, ses deux joues aux allures de bajoues qui se raffermissaient à l’idée d’une doucereuse fraise que sa langue beaucoup trop baveuse allait lécher désagréablement avant de gober de la même manière et seulement à ce moment la vieille bibliothécaire à la grosse mouche sur la pommette (beaucoup trop remontée) droite entrerait dans une sorte d’extase étrange et se laisserait (doucement) aller à montrer sa joie, ses gros yeux globuleux fermés derrières ses grandes lunettes en croissant de lune, ses poings osseux serrés, un gros sourire sur son visage ridé et un gloussement de fillette sur ses lèvres —je l’ai déjà précisé— excessivement maquillées; ce serait son moment de bonheur de la journée. Malheureusement pour elle (qui était, après tout, une très gentille vieille et qui méritait très certainement son moment de détente), Fraise était là. Juste au moment où la bibliothécaire allait mordre son bonbon, elle l’avait fait sursauter (ainsi que les autres qui se trouvaient à la bibliothèque) en criant. Ce qui l’avait grandement irrité, mais ce n’était pas grave, la fraise était sauve, Fraise était heureuse et c’était sur Satoshi que retomberait la faute.

Finalement, Fraise se retourna vers l’adolescent de façon très innocente, sa bonne humeur revenue et ayant complètement oublié son caprice de tout à l’heure. Elle avait de nouveau son sourire charmeur sur le visage et la bibliothécaire furieuse s’en venait à l’étage avec la mort dans les yeux. Quant à la fraise, on l’avait dangereusement laissé sur le bureau de la vieille dame.

- Désolé! Tu disais quoi déjà à propos du jardinage?

[Pour la bibliothèque, j'imaginait un deuxième étage un peu comme celui-ci : http://www.fondationiph.org/local/cache-vignettes/L450xH338/bibliotheque1-2e859.jpg ]

Invité

Satoshi entendit le cris aigüe et désagréable de Fraise qui n'avait sûrement pas penser qu'elle était juste à côté de son oreille. Le jeune homme avait serrer les dents pour ne pas laisser échapper un cris sur la lutine, en quoi qu'elle ne devait pas hurler dans une bibliothèque et que s'était malpoli de couper la parole à quelqu'un. Mais il évita de dire un seul mot, se contentent de laisser échapper juste un petit soupir. Pourquoi personne écoutait gentillement et calmement ce qu'il disait? Certainement parce qu'il y était écrit "bouffon de service" sur son front. Le jeune homme répondit alors, calmement, sans trop élever la voix:

"Je te demandais pourquoi tu cherchais des articles sur les fraises. Mais puisque je vois que tu préfères hurler dans un endroit silencieux.... je te laisse à tes amusements..."

Il prit un livre au hasard dans le tas avant de l'ouvrir et de feuilleter les pages, à la recherche d'un article sur les fraises, mine de bouder. Il savait que la jeune lutine lui avait bouder alors qu'il montait les escaliers, mais pourquoi? Ça, il n'en savait rien mais bon. Le jeune homme ne trouva rien dans le livre qu'il tenait. Il le reposa alors puis prit un autre. Au bout du compte, il prit un gros tas et l'emmena alors à une table, à l'étage du dessous -les tables du premier étages étant prises. Le jeune homme homme soupira, s'essaya sur un chaise, posa le tas devant lui et dit:

"Si tu veux rester sur mes épaules ou bien rester devant les livres ouverts, tu pourras voir l'article concernant les fraises...... Mais dis-moi pourquoi tu veux un article sur ce fruit? Pour en planter? Parce que tout les documentaires sur les fraises sont différents. Si tu veux en planter, c'est au niveau jardinage, par contre, si c'est pour les cuisiner, c'est de la cuisine.... "

Il ne fit pas attention à la femme derrière lui, à quelques mètres sur son bureau, qui mangeait des fraises tout en lisant quelque chose. Certainement un livre ou bien un inventaire des livres.

[HJ: Voilà, fini! Désolé pour les lignes, je n'avais pas beaucoup d'inspiration^^"]

Invité

Non! Quel malheur! Quelle horreur! Quelle infortune! Quelle calamité! Quel désastreuse catastrophe! Quel catastrophique désastre! La très gentille — mais à l’apparence un brin dégoûtante — bibliothécaire avait décidé de ne faire que les gros yeux à Satoshi et étais retourné manger ses fraises tranquillement. Fraise en pleurait presque. Juste après Satoshi se mit à la bouder. Elle l’avait bien cherché, mais elle était un peu trop orgueilleuse pour le reconnaître et un peu trop préoccupée par la bibliothécaire et ses fraises pour le remarquer. Elle resta les yeux rivés sur la vieille dame, agonisant un peu plus à chaque bouchée qu’elle prenait. Pas qu’elle avait de l’empathie pour les fraises — bien qu’on aurait pu le penser à cause de son nom — , c’est simplement qu’elle croyait que toutes les fraises de ce monde devait lui appartenir. Orgueilleuse? Juste un peu. Satoshi continuait de la bouder, ou du moins c’est ce qu’il lui semblait et elle ne prêta pas attention au garçon lorsqu’il prenait des livres sur les fraises, descendait les escaliers et s’asseyait à une table. Elle était bien trop occupée à observer la bibliothécaire et à presqu’en faire un drame. C’est pour cela qu’elle sursauta lorsque Satoshi lui adressa la parole à nouveau.

- Si tu veux rester sur mes épaules ou bien rester devant les livres ouverts, tu pourras voir l'article concernant les fraises... Mais dis-moi pourquoi tu veux un article sur ce fruit? Pour en planter? Parce que tous les documentaires sur les fraises sont différents. Si tu veux en planter, c'est au niveau jardinage, par contre, si c'est pour les cuisiner, c'est de la cuisine...
- Euh… En fait c’est juste parce que…

À ce moment là, sa chance revint et la bibliothécaire partit aux toilettes, laissant à nouveaux les fraises sur son comptoir. Fraise en fut extrêmement contente.

- C’est-parce-que-j’aime-beaucoup-les-fraises-et-que-je-n’en-savait-pas-assez-sur-celles-ci-à-mon-avis-et-que-donc-je-voulais-en-apprendre-plus-mais-c’est-vraiment-juste-un-caprice-et-merci-de-m’avoir-aidé-même-si-je-t’es-boudé-c’est-vraiment-très-gentil-de-ta-part.

Fraise déballa sa réponse d’un coup, d’une façon un peu robotique, parce qu’elle était très intéressée par les fraises qui traînait juste à côté. Tout en parlant, elle fit quelques voyages du bureau de la bibliothécaire en transportant des fraises qui faisait la moitié de sa taille jusqu’à côté des livres. Elle poussa un soupir de contentement lorsqu’elle les eut toutes apportées et se mit à se goinfrer joyeusement. Elle en offrit un peu à Satoshi maintenant que sa bonne humeur était revenue une seconde fois et commença à regarder les livres, s’essuyant les mains sur sa robe qui était déjà plutôt sale. C'est vrai que vivre dans les rues, ça n'aide pas vraiment pour l'hygiène. Sa robe était toute tachée, ses cheveux dépeignés et sales et ses mains n'étaient pas vraiment propre non plus.

La bibliothécaire revint et ne trouva pas ses fraises.

[Un peu plus que trois semaines de retard... Mouais ¬¬ Désolé, un mélange de panne sèche d'inspiration (pas vraiment arrangée d'ailleurs) et de paresse habituelle ^^']

Invité

Satoshi vit la bibliothécaire passer devant eux afin de partir aux toilettes, laissant alors ses fraises tranquilles. La jeune lutine semblait tellement heureuse que la vieille femme soit partit pour enfin répondre à la question du Guérisseur, qui avait eût un peu de mal à suivre:

"C’est-parce-que-j’aime-beaucoup-les-fraises-et-que-je-n’en-savait-pas-assez-sur-celles-ci-à-mon-avis-et-que-donc-je-voulais-en-apprendre-plus-mais-c’est-vraiment-juste-un-caprice-et-merci-de-m’avoir-aidé-même-si-je-t’es-boudé-c’est-vraiment-très-gentil-de-ta-part."
-De rien.....

Il regarda ensuite les livres un par un pour trouver des informations. On trouvait de tout sur ces petites merveilles rouges: où et quand semer leurs graines, comment les soigner de leur maladie... On trouvait beaucoup de choses sur elles. Satoshi laissait les pages ouvertes pour que Fraise puisse voir les informations. Est-ce qu'elle savait lire? Il n'en savait rien. Mais elle ne devait pas être analphabète. Il ne remarqua pas que la petite Lutine s'amusait à voyager de table en table pour voler les succulents fruits afin de les poser juste à côté des livres et les manger. La jeune demoiselle en proposa même à Satoshi qui refusa l'offre. Il était en sortie scolaire, il était encore dans l'encadrement scolaire. Il n'avait pas le droit de manger, parce que si jamais les fruits étaient empoisonnés et qu'il tombait à moitié mort, son père allait avoir de sérieux problèmes avec le Lycée. Le Guérisseur ne se demanda même pas d'où venaient les fruits. Il se disait certainement que la Lutine avait le don d'en faire pousser, où que ce soit. Mais au bout d'un moment, lorsque Fraise termina de déguster toutes les fraises, la bibliothécaire revint et fut surprise de voir que ses merveilleux petits "bijoux" rouges s'étaient envolés. Elle demanda même à quelqu'un si il n'aurait pas vu un voleur de fruits.

Le seul réflexe qu'eût Satoshi fût de jeter un coup d'œil à une Lutine salie par le jus des fraises qu'elle avait voler. Le jeune homme soupira, se demandant comment on pouvait vivre sans avoir honte de voler un bien à une personne quelconque. Même si il avait seize ans et qu'il était dans la dure période d'adolescence où les enfants font du n'importe quoi, il ne se permettrait jamais de faire un acte aussi pathétique, méchant et débile. Il se releva, prit délicatement Fraise et partit immédiatement en direction des toilettes, sans regarder derrière lui. Il donnait un air innocent afin qu'on ne le soupçonne de rien et ça semblait marcher.De toute façon, ce n'était pas lui qui avait voler les fruits, s'était Fraise! Mais bon, il avait honte pour elle. Le jeune homme semblait un peu bloqué devant les toilettes. Il fallait que Fraise se lave un peu. Mais le problème, s'était que s'était une fille, et que dans les toilettes pour femmes, s'était souvent remplis de monde (on se demande pourquoi). Le Guérisseur après quelques secondes de réflexion rentra dans les sanitaires pour hommes puis posa près du lavabo avant de regarder dans les alentours; il n'y avait personne, mis à part eux-deux. Le jeune homme s'assit sur le rebord d'une petite table avant de dire:

"Tu as volé ces fraises? Mais tu es malade? Cette femme est humaine à cent pour cent. Il faut éviter d'aller chercher des embrouilles aux êtres.... normaux...."

Il avait un peu mal "digéré" le dernier mot. Le mot "normal" qu'il soit au pluriel ou au singulier était le terme pour décrire quelqu'un qu'il détestait le plus. Même si ça datait d'il y a environ neuf ans, il se rappellerait toujours du jour où ses parents l'avaient abandonnés, parce qu'il n'était pas "normal". Le jeune homme serra du poing en pensant à eux. Il ne se rappelait plus de leur visage, mais par contre, il se souvenait de la haine qu'ils avaient envers lui. Le jeune homme regarda ensuite la robe de la Lutine qui était en piteuse état. Les fruits rouges étaient les pires de leur espèce. Il faut avouer que Fraise ne se débarrassera pas facilement de ces tâches. Il prit une grande inspiration avant de dire:

"Essaye un peu de nettoyer ta robe. Si jamais c'est encore trop sale.... Ben.... Je vais devoir t'aider... Si tu veux, tu peux squatter chez moi... pour que je te couse une tenue en attendant que je lave à la machine tes vêtements...."

Non, il n'avait pas une idée louche dans la tête. Le jeune homme aimait aider les gens en difficulté, et il lui semblait que la Lutine l'était. Il n'était pas digne d'une jeune femme d'être habillée d'une robe salis par des fraises....

[HJ: Pour la suite c'est comme tu veux. Et puis pour le retard ce n'est rien^^]

Invité

Fraise était très heureuse. Elle pouvait lire les livres tranquillement tout en mangeant des fraises, maintenant que la vieille dame était partie! On y racontait de tout dans ces livres : où poussait les fraises et quel type il y avait, comment les cuisiner, comment en planter, etc. Bien sûr, chaque livre ne concernait pas seulement les fraises, mais Fraise ne s’en plaignait pas, elle trouvait très humble de la part des fraises de laisser les autres sujets venir leur voler un peu de place dans les livres. C’était encore plus agréable en mangeant des fraises. Elle en avait offert à Satoshi, mais n’avait pas du tout été vexée lorsqu’il avait refusé : cela lui en laissait plus pour elle!

La bibliothécaire revint finalement des toilettes, juste au moment où Fraise finissait de lui voler ses fraises. Elle était en train de manger la dernière et grâce à son invisibilité la dame ne pouvait pas le remarquer. La bibliothécaire demanda un moment qui avait volé ses « bijoux rouges » (Fraise était tout à fait en accord avec elle sur l’appellation des fruits) et retourna à son bureau lire lorsque personne ne lui répondit. Elle avait à peine finit de parler (et Fraise de manger) que Satoshi reprit la lutine dans sa main. Qu’est-ce qu’il lui prenait encore à celui-là? Elle était capable de marcher, tout de même! Fraise se laissa faire docilement et remarqua qu’il l’entrainait dans les toilettes, pour homme, quoique ça ne la dérangeait pas plus que ça. Il la déposa doucement sur un lavabo et elle descendit gracieusement, comprenant seulement maintenant que Satoshi voulait lui parler. C’est vrai que s’il lui parlait devant tout le monde (la bibliothèque s’était encore un peu remplie), il passerait très probablement pour un fou. Elle s’assit sur sa robe, comme tout à l’heure pendant que le garçon s’assoyait lui aussi.

- Tu as volé ces fraises? Mais tu es malade? Cette femme est humaine à cent pour cent. Il faut éviter d'aller chercher des embrouilles aux êtres... normaux...

Le garçon semblait ne pas vraiment apprécié ces êtres « normaux » comme il les appelait avec autant d’affection. Non, vraiment, il était évident qu’il avait eu des embrouilles avec eux dans le passé, il s’était probablement fait rejeté pour ne pas être « normal ». Pourtant, aux yeux de Fraise, il avait l’air tout ce qu’il y a de plus humain… Quoique, s’il ne l’était pas, ça voulait peut-être dire qu’il n’essaierait pas de la vendre à un cirque. Si c’était bien le cas, elle pourrait peut-être trouver un endroit décent pour dormir, avec de la nourriture et un lit, une douche et du savon, des aiguilles, du fil de quoi laver ses vêtements! Fraise ne put s’empêcher de sourire alors que l’adolescent serrait le poing, mais elle retourna bien rapidement à ses pensées. Une autre chose qu’elle ne comprenait pas était pourquoi ne devrait-elle pas embêter les humains?

- Essaye un peu de nettoyer ta robe. Si jamais c'est encore trop sale.... Ben... Je vais devoir t'aider... Si tu veux, tu peux squatter chez moi... pour que je te couse une tenue en attendant que je lave à la machine tes vêtements...
- Oh! J’adorerais! Et puis, ça m’éviterait de « chercher des embrouilles » aux êtres « normaux », comme tu dis.

Elle rigola un peu.

- Tu sais, c’est difficile de n’avoir rien à faire avec les humains, ils sont tout de même les « maîtres de ce monde », en quelques sortes. Au vu de ma taille, je vois mal comment je pourrais me débrouiller pour travailler et gagner ma vie honnêtement! Au mieux, je pourrais me vendre comme curiosité scientifique. Je ne suis pas sûr d’avoir réellement envie de me faire tripatouiller l’intérieur…

Tout en parlant, Fraise avait ouvert le robinet et se nettoyait un peu sa robe et son visage avec l’eau qui en coulait.

- Mais pour les robes, c’est bien gentil mais tu n’en as pas besoin. Je m’en suis apporté plusieurs, mais je les ai cachées dans le parc avec quelques autres petites affaires, histoire de ne pas avoir à tout trimballer. J’irai les chercher plus tard, c’est vrai que j’ai besoin de me laver maintenant. Prendre une douche dans les toilettes publiques, ce n’est pas ce qu’on peut appeler le plus hygiénique, ni le plus pratique. Sans savon en plus!

Elle termina de se rincer et but un peu d’eau avant d’expirer. Mine de rien, elle avait bien mangé.

Invité

Satoshi regarda la jeune Lutine se rincer un peu et boire de l'eau. Elle avait semblé être amusée d'entendre la façon dont il avait dit "normaux". Peut-être avait-elle deviné qu'il ne les aimait pas trop, qu'il avait eût quelques difficultés avec eux. Le jeune homme écouta attentivement ce que disait la jeune demoiselle:

"Oh! J’adorerais! Et puis, ça m’éviterait de « chercher des embrouilles » aux êtres « normaux », comme tu dis. Tu sais, c’est difficile de n’avoir rien à faire avec les humains, ils sont tout de même les « maîtres de ce monde », en quelques sortes. Au vu de ma taille, je vois mal comment je pourrais me débrouiller pour travailler et gagner ma vie honnêtement! Au mieux, je pourrais me vendre comme curiosité scientifique. Je ne suis pas sûr d’avoir réellement envie de me faire tripatouiller l’intérieur…"
-C'est faux, personne sur Terre ne peut être le maître du monde. Les humains sont comme les vampires, les lutins, les nymphes, et les autres; bien qu'ils ne maîtrisent pas la magie, ils sont comme vous. Et de plus ne te vend pas à un humain, il ne mérite pas de connaître une personne telle que toi. En plus, ils chercheront certainement dans le monde entier un lutin, puis un vampire et puis tout le reste. Ca mettrait en danger plus d'un quart de la population mondiale, non?

Fraise se lavait un peu dans le lavabo, alors qu'ils discutaient. Elle ne semblait guère se soucier des êtres humains qu'il y avait dans le monde. Peut-être avait-elle finit par s'habituer à vivre avec les humains.

"Mais pour les robes, c’est bien gentil mais tu n’en as pas besoin. Je m’en suis apporté plusieurs, mais je les ai cachées dans le parc avec quelques autres petites affaires, histoire de ne pas avoir à tout trimballer. J’irai les chercher plus tard, c’est vrai que j’ai besoin de me laver maintenant. Prendre une douche dans les toilettes publiques, ce n’est pas ce qu’on peut appeler le plus hygiénique, ni le plus pratique. Sans savon en plus!"
-On passera dans le parc et on prendra tes affaires, puis ensuite on ira chez moi. La salle de bain sera entièrement à toi, en attendant que je lave tes robes...

La porte s'ouvrit et le jeune homme pût fermer à ce moment-là le robinet en vitesse. Un garçon de sa classe -un blond aux yeux étrangement jaunes- venait tout juste chercher son jeune camarade qui cachait Fraise derrière, essayant de la prendre dans ses mains sans que l'autre lycéen s'en aperçoive. Peut-être que la personne devant lui était humain, mais certainement pas complètement. Il se pouvait qu'il soit un ange ou bien un démon, et à qui le Guérisseur ne sentait pas l'aura.

"Alors Faust, tu fais quoi? On va bientôt partir. Tu veux qu'on te laisse ici, avec des livres? Bien que toi, ça ne te dérangera certainement pas..."

Satoshi soupira. Pourquoi est-ce qu'on envoyait toujours cet abruti quand on le cherchait? Puis il répondit sur un air agacé:

"Oui oui, j'arrive. Allez; tu peux partir, je vous rejoins après m'être lavé les mains, j'ai touché... un truc bizarre."
-"Bizarre"? De quoi tu parles?
-C'était mou, gluant et...bref, c'était tellement dégoûtant que je ne peux pas te dire ce que s'était. Un abruti a dût coller un chewing-gum sous la table. Allez, zouh! Préviens le professeur que j'arrive.
-Euh bien....

Le blondinet partit. Satoshi laissa échapper un soupire et se retourna vers la jeune demoiselle.

"Bon, j'ai menti à mon camarade mais on s'en fiche. Bref, il me semblerait que le temps est venu pour moi de quitter cet endroit et en profiter pour t'emmener au parc puis chez moi. Mais ne fais pas trop de bruits pendant tout le trajet et ne traumatise pas mes camarades aussi. Allez, tu viens?"

Il prit la jeune Lutine et la mit sur son épaule droit. Puis il alla rejoindre son rang après avoir emprunté le livre sur les maladies de la peau. Là, tout les deux partirent...

[HJ: Je ferai la suite quand je pourrai, ma soeur me raquette l'ordi, elle ne pourra pas un jour me laisser tranquille? T^T]