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Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] |
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![Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] - Page 2 Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif)
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 Sujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] ![Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] - Page 2 Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Jeu 11 Juin - 17:05 |
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Tandis qu’elle se brossait les cheveux face à sa coiffeuse, Sayuri songeait à cette après-midi qu’elle allait passer avec Kei et s’en réjouissait déjà à l’idée de découvrir l’endroit où il séjournait. Bien entendu, elle aurait été d’autant plus heureuse de rencontrer sa famille, sa mère qu’elle savait si douce et aimante, son père peut-être un peu plus strict mais tout aussi attaché à son fils. Il ne lui en avait peut-être pas beaucoup parlé, ne préférant pas s’étendre de peur de raviver des souvenirs blessants, mais elle sentait, rien qu’au son de sa voix, l’amour qu’il portait pour ses proches. Il devait être un petit garçon modèle, bien élevé et taquin. Elle n’avait d’ailleurs aucun mal à l’imaginer rire aux éclats, en train de jouer avec d’autres enfants…mais cette image se ternit rapidement lorsqu’elle se remémora l’apparition de ce bras démoniaque qu’elle avait vu hier. Son regard se perdit un instant dans le vide et il se passa quelques minutes avant qu’elle ne revienne à la réalité. Elle n’avait aucune idée concernant ce qu’elle devait porter. Même si elle n’allait pas rencontrer les siens, elle allait entrer dans leur demeure et cette première visite avait quelque chose d’angoissant. Elle ne savait pas pourquoi mais elle ressentait une certaine anxiété et se devait de faire bonne impression…à la demeure ?!
Elle choisit une robe claire aux broderies fines plus colorées et attacha ses cheveux en un chignon relevé, laissant quelques mèches revenir à l’avant. Elle était en train de sortir son manteau de la penderie lorsqu’elle entendit crier. Elle ferma rapidement la porte et sortit de sa chambre pour se diriger vers celle de Kei, mais au moment d’entrer, elle ne vit personne. Elle balaya la pièce du regard et découvrit quelques gouttes de sang au sol. Elle écarquilla les yeux et murmura le prénom du jeune Kyura avant de se diriger vers le jardin. Elle le trouva adossé, la main bandée et s’approcha de lui, visiblement inquiète. Elle prit sa main blessée dans la sienne et demanda.
" Qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi as-tu crié ? Est-ce que ça va ? "
Elle l’interrogea du regard, abasourdie et toujours aussi inquiète.
" Tu viens à peine d’arriver et déjà tu te blesses… "
Elle fit la moue, malgré le sourire que lui lançait le jeune homme pour lui certifier que ce n’était rien de grave. Mais il ne la connaissait pas et il était hors de question qu’il s’en sorte ainsi ! Il allait devoir lui expliquer ce qui venait de se passer, en espérant que cela soit la vérité. Bien sûr, quelle que soit ses justifications, elle les croirait, car elle était bien décidée à lui faire confiance. Aussi, s’il choisissait de ne pas lui parler de l’apparition de son père, elle ne s’en douterait pas. Elle jeta encore un regard à son bandage et remarqua qu’il avait été fait à la va vite. Elle partit précipitamment dans la salle de bain et sortit une autre trousse de secours qu’elle prit avec elle jusqu’au jardin. Elle demanda à Kei de s’asseoir et s’installa face à lui, posant la trousse sur une table basse. Elle se mit à défaire son bandage et grimaça en découvrant sa main ensanglantée. Elle rinça et déposa de l’antiseptique avant de s’appliquer à lui faire un nouveau bandage plus serré. Elle rencontra son regard et fronça les sourcils, apparemment en proie à une certaine colère.
" La prochaine fois, n’essaye pas de me le cacher. Il faut impérativement soigner la moindre coupure si tu ne veux pas que cela s’infecte ! Qu’est-ce que deviendrait notre fameux cuisinier sans sa main ?! "
Elle lui lança alors un léger sourire, manifestant qu’elle ne pouvait le réprimander trop longtemps, préférant passer outre cet incident. Malgré cela, elle attendait toujours son explication…
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| Sujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Jeu 11 Juin - 19:29 |
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Alors que Kei venait de revoir son père et qu’il s’était blessé à la main, Sayuri se changeait mais il était sûr qu’elle avait du l’entendre crier. Finalement, alors qu’il l’attendait dans le jardin, elle arriva l’air inquiète mais après avoir vu son bandage et sûrement le sang qui avait du couler dans la chambre, on ne pouvait que s’inquiéter. Il regarda alors Sayuri et lui répondit qu’il allait bien et qu’il était désolé d’avoir sali le sol de la chambre. Alors qu’elle venait de poser un œil sur son bandage, il la vit se précipiter pour aller chercher une autre trousse de soin et revint avec, lui demandant de s’assoir ce qu’il fit. Elle défit son bandage et Kei remarqua que sa main était toujours ensanglantée et avait un regard désolé envers Sayuri. Elle lui rinça la main avant de lui mettre de l’antiseptique ce qui fit grimacer un bref instant le jeune Kei avant de lui faire un nouveau bandage -. C’est alors qu’ils se croisèrent le regard et celle-ci semblait fâchée, après tout c’était normal… Il baissa le regard avant de lui dire qu’il ne devait pas lui cacher et qu’il fallait impérativement soigner la moindre coupure si on ne voulait pas se risquer à une infection. Elle insista ensuite sur ce que ferait le cuisiner sans sa main. Il sourit aussi et rigola un instant avant de baisser son regard, ne sachant pas s’il devait lui dire la vérité mais il ne voulait pas lui mentir non plus… Il se décida alors à lui avouer :
« En fait… Mon père est apparu devant moi. Il me parla de la même chose qu’à chaque fois mais j’ai résisté… Et je lui ai crié que je n’étais pas comme lui et que je ne voulais pas devenir comme lui… Désolé… »
Il baissa le regard avant de se relever, lui souriant finalement et espérant passer cela. Il finit par se dire qu’il y arriverait, il arriverait à surpasser sa véritable nature pour rester qui il était et il avait besoin de Sayuri pour cela. Il lui prit la main et lui offrit un sourire chaleureux, la remerciant alors de prendre si bien soin de lui et qu’il allait devenir plus fort ensuite pour pouvoir faire ce qu’il doit faire et affronter son père un jour et pouvoir la défendre s’il venait à vouloir lui faire du mal ! Il enlaça Sayuri une nouvelle fois, avant de se reculer, lui disant alors qu’elle était vraiment sublime dans ses vêtements et qu’il était sous le charme, souriant de toutes ses dents et rigolant ensuite. Il attendit qu’elle aille remettre sa trousse de soin et se dirigea déjà vers l’entrée de sa demeure. Finalement il sortit avec elle et la regarda fermer la porte à clé avant de lui tendre la main, souriant avant de dire d’un air sérieux :
« M’accorderiez-vous cette… marche ? »
Rigolant doucement avant de prendre sa main, espérant que cela ne la dérange pas trop. Une fois arrivé dans la rue, il regarda autour de lui et sentait comme une étrange sensation de déjà-vu. Il regarda une fois encore autour de lui avant d’avancer sur la droite comme s’il connaissait déjà le chemin, disant à Sayuri que sa maison était par là même si il n’en était vraiment pas sur. Il sourit alors et lui expliqua que sa demeure ressemblait un peu à celle de Sayuri en un peu plus petit mais avec un plus grand jardin, avec un petit étang et un petit terrain de jardin zen. Il lui dit qu’elle n’avait rien à craindre et qu’elle pourrait faire comme chez elle ! Il prit alors un tournant à gauche, puis à droite et marcha une vingtaine de minutes avant de finalement se retrouver devant chez lui ! Il était étonné de voir qu’en réalité, ils habitaient si près l’un de l’autre et rigola doucement quand il lui dit qu’ils s’étaient peut-être déjà rencontrés ! Il lui céda le passage, ouvrant la porte pour elle et pénétra sur un petit chemin qui donnait accès à la porte d’entrée. Il ouvrit et ferma derrière eux et lui demanda de la suivre. Il l’emmena dans une chambre assez petite où trônait un petit hôtel au centre et où se trouvait une photo de sa famille. Il s’agenouilla devant et alluma un encens qu’il déposa dans un bol rempli de cendre. Il joignit ses mains avant de relever le visage, souriant et prononçant finalement, en présentant d’abord Sayuri :
« Mère, père, voici Sayuri. Une jeune femme avec qui je vais vivre désormais. He he non ce n’est pas ma future femme maman ! Mais j’avoue que… Enfin bref ! Je vais quitter cette maison mais je reviendrais pour vous, promis ! J’espère que vous allez bien tout cas car moi, depuis que je l’ai rencontrée, je me sens vraiment mieux ! En tout cas, merci pour tout et à bientôt ! »
Il sourit avant de rejoindre ses mains, priant une fois encore avant de se relever, regardant Sayuri en rougissant un peu, ne sachant que dire. Il lui avait semblé peut-être un peu bête de parler ainsi à des morts mais bon… Il faisait cela chaque fois avant donc. Quoi qu’il en soit il l’emmena ensuite dans sa chambre, rougissant un peu devant le bordel qu’il y avait : des mangas et magazines sur le sol ainsi que des vêtements. Il fit un peu de place et proposa à Sayuri de s’assoir, lui disant qu’il reviendrait de suite. Il alla alors chercher la fameuse robe dans la chambre d’à côté avant de revenir, lui donnant une boite dans laquelle la robe était et finit par dire :
« J’aimerais que tu acceptes cela, c’est peu de chose mais… Ma mère me l’avait donné pour la donner à la personne que j’aimerais le plus ou à ma future femme, elle rigolait souvent par rapport à cela ! Et j’aimerais que tu l’acceptes, comme un cadeau pour ce que tu as déjà fait pour moi et pour ce qu’on vivra ensemble ensuite ! Ne t’inquiètes pas par rapport au fait que cela était pour celle que j’aimais le plus car… Après tout je… je t’aime beaucoup et… Enfin voila ! »
Il se mit à rougir avant de s’excuser, sortant pour aller ensuite chercher du thé, restant un petit moment dans la cuisine, ne sachant pas quoi faire et espérant qu’elle dise oui même si elle avait semblé un peu réticente ce matin à propos d’un cadeau. Il revint une petite dizaine de minute après et lui servit donc du thé au cerisier. Il s’adossa alors au mur et finit par dire :
« Donc voila où je vivais…commun pour un jeune non ? He he. »
Il sourit un instant et rigola un peu, buvant un peu de son thé avant d’attendre une quelconque réaction de Sayuri.
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| Sujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Lun 6 Juil - 18:32 |
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Il ne choisit pas la solution de facilité et lui confia la vérité. Son père, ce fameux démon maître des Enfers avait décidé de le tourmenter pour la énième fois. Elle rencontra à nouveau ses yeux et y décela une pointe d’anxiété, malgré ses efforts pour la cacher. Sayuri aussi était inquiète, quand au fait que ces apparitions se faisaient de plus en plus fréquentes. Il devait réellement vouloir que Kei se transforme pour le presser ainsi…Le jeune homme avait lutté, il ne désirait pas être comme lui et la vampire pouvait le comprendre. Il tenta de masquer à nouveau ses émotions à travers ce sourire qu’elle apprenait à connaître. Elle le lui rendit, bien que son cœur se serrait. Etait-ce inévitable ? Le destin continuerait-il à se jouer d’eux ? Pour l’instant, elle ne voulait pas y penser. Elle sentit ses bras l’enlacer et se sentit apaisée. Il essayait par tous les moyens de la rassurer et elle n’avait qu’à lui faire croire qu’elle pensait à autre chose. Aussi, lorsqu’il la complimenta, elle le taquina en lui lançant qu’il devait arrêter de l’idéaliser ainsi. Elle en profita pour s’éclipser et remettre la trousse de secours à sa place avant de le rejoindre à l’extérieur en ferma la porte. Il lui proposa son bras et Sayuri se mit à rire en le saisissant, comme s’ils allaient se mettre à danser. Elle avait hâte de découvrir son antre mais une angoisse se faisait naissante à l’évocation de ce lieu si significatif pour Kei-kun. Il lui donna des détails quant à la disposition des pièces, la taille de sa demeure ou encore le jardin. Elle pouvait très bien se l’imaginer mais la réalité devait être encore plus plaisante à regarder. Elle le suivit sans un bruit, presque en retenant son souffle au moment de pénétrer en ces lieux si lourds de sens et d’existences. Sayuri ne marchait pas, elle semblait survoler le sol et se déplacer avec grâce et élégance dans un silence total, de peur de gêner le murmure de la brise. Elle s’agenouilla devant l’autel, s’inclina respectueusement pour présenter ses hommages aux parents de Kei, représentés par une photographie au centre. Elle y jeta un rapide coup d’œil, craignant de se faire insistante et remarqua bon nombre de similitudes entre le jeune homme et ses parents. Il était le portrait de son père, à un détail près : ses yeux. Le jeune Kyura avait les yeux de sa mère, qui était d’une beauté éblouissante. Bien que Kei ait tenu à faire les présentations à voix haute, la jeune femme préféra garder sa prière entre elle et les parents du jeune homme, par pur souci de discrétion mais aussi parce qu’elle voulait leur dire certaines choses.
Après quelques minutes, Kei l’emmena dans sa chambre, toujours aussi gêné mais Sayuri n’y prêta pas attention. Elle posait son regard ça et là, essayant de découvrir de nouvelles choses, des bribes de souvenir tandis qu’il lui proposait de s’asseoir, ce qu’elle fit. Elle observait la pièce, curieuse et tendre, imaginant Kei enfant. Elle n’avait pas même constaté sa brève absence lorsqu’il lui tendit le présent. Elle regarda la boîte avant d’interroger ses yeux pour savoir quel était le contenu. Il semblait encore plus gêné et rougissait davantage. La jeune femme déballa le cadeau au moment où il quitta la pièce pour se rendre dans la cuisine. Elle ouvrit délicatement le paquet pour y découvrir un kimono en soie, brodé à la main. A la vue des motifs, de leur précision et des couleurs chatoyantes du vêtement, Sayuri comprit immédiatement sa valeur pécuniaire mais aussi sa valeur sentimentale. C’était pour cette dernière qu’elle ne pouvait accepter pareil cadeau. Bien sûr, elle était touchée et comprenait l’intention de Kei, mais ils se connaissaient à peine ! Il regretterait amèrement de lui avoir laissé ce superbe habit le jour où il serait question de le donner à sa future épouse. Elle plia délicatement le kimono et le rangea avant de voir l’adolescent revenir avec du thé. Elle le remercia et saisit sa tasse tandis qu’il attendait une réponse quant à l’impression de Sayuri sur sa chambre. Elle sourit simplement et répondit.
" Pas tant que ça…Cette pièce m’a l’air pleine de souvenirs et le reste de ta maison est très traditionnel. J’ai l’impression d’avoir fait un saut dans le temps ! C’est rare pour une famille de cette époque d’apprécier l’authenticité d’autrefois… "
Elle parcourut à nouveau la pièce du regard, sentant les yeux de Kei sur son visage. Elle choisit de ne pas les rencontrer et annonça, le regard plongé dans son breuvage.
" Je ne peux vraiment pas accepter ton cadeau, bien que celui-ci me touche sincèrement. Je ne pense pas être la bonne personne et j’aimerais que tu ne prennes pas ce refus comme personnel… "
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| Sujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] |
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