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 Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]

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MessageSujet: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeDim 10 Mai - 4:34

Aujourd'hui était un jour normal, enfin, depuis le premier jour du début de l'apocalypse. Le ciel était sombre comme à son habitude et l'écho des cris des humains ayant perdu la tête pouvait encore résonner dans les recoins de la ville. Rien ne pouvait donner effectivement envie de sortir de chez sois, du moins, si on en avait un. Seulement allez savoir ce qu'il y avait eu ce jour là qui fit que le jeune garçon dénommé Kei Kyura, fils de Satan selon la voix qu'il avait entendu, décide de sortir pour aller prendre l'air dans cette ville meurtrie.

Depuis sa maison dans le quartier résidentiel aisé de Tokyo jusqu'au fameux parc d'Ueno, le jeune Kei avait fait le chemin à pied. Il était parti vers 10 heures du matin et était arrivé un peu après 13 heures. Mais qu'est-ce qui pouvait motiver à ce point le jeune homme pour qu'il fasse 3 heures de marche à pied depuis chez lui jusqu'à un parc où la plupart des cerisiers sont morts ? Eh bien une fois arrivé, le jeune homme se dirigea vers le centre du parc, s'arrêtant devant l'un des cerisiers le plus grand du parc, celui-ci dépassant les autres de quelques mètres facilement. Malheureusement, à part la verdure du sol, l'arbre venait à mourir petit à petit, perdant son feuillage et le reste de ses fleurs assez rapidement, certaines de ses branches tombant même sous leur propre poids. D'autres cerisiers étaient un peu plus en vie, d'autres morts déjà ou d'autres dans le même cas que le grand cerisier.

Kei s'approcha donc du tronc, s'asseyant ensuite sur le sol et s'adossant sur le tronc rude de l'arbre qui n'en avait sûrement plus pour longtemps non plus. Les écouteurs sur les oreilles, la musique à fond et un paquet de bonbons en mains, en mangeant petit à petit, le jeune démon resta là, assis en silence, les yeux fermés et dégustant ses friandises sans dire un mot. Pourquoi était-il là ? Lui même ne le savait pas vraiment... Tellement de questions lui venait en tête mais si peu de gens à qui les poser... De ce qu'il se souvenait du message qu'il avait entendu durant la nuit qui précédait le premier jour de l'apocalypse, il serait amené à se battre mais contre qui ? Le bien ou le mal ? Qu'était-ce précisément ce bien ou ce mal ? Il n'en savait rien... Mais si il était le fils de Satan comme il l'avait entendu aussi, il devrait alors se battre contre le bien ? Mais à quoi tout cela rimait ? À rien du moins aux yeux de Kei qui se torturait l'esprit avec cela au rythme de la chanson "Moon Phase" de "PureQ&A". Il regarda alors le ciel assombris alors qu'il n'était que 13 heures passé. Reverrait-il une pleine lune comme il est dit dans la chanson ? Il ne le savait pas...

Quoi qu'il en soit, il se devait de trouver des réponses au plus vite et que si il venait à se faire agresser ici, il n'aurait d'autre choix que de combattre pour survivre. Il rouvrit les yeux et regarda sa main, celle qui avait contrôlé des ombres qui avaient emportés les corps de sa famille adoptive... Il repensa alors à ses parents, à sa famille et à ses amis. Sa famille était morte mais le peu d'amis qu'il avait, qu'en était-il d'eux ? Pourrait-il les revoir ou pas ? Ou bien sont-ils morts comme ses parents ? Il passa sa main violemment dans ses cheveux, ayant marre qu'au lieu d'avoir des réponses, les questions ne faisaient qu'affluer ! Il se coucha alors sur l'herbe, les bras derrière la tête et les yeux rivés vers les branches garnies ou dégarnies de l'ancien majestueux cerisier. Il ferma alors les yeux un instant, tentant de se calmer et d'oublier tout pour le moment pour avoir l'esprit plus calme par la suite pour pouvoir y penser plus clairement. Seulement, il ne sentit pas qu'une personne s'approchait de lui, celle-ci pouvant très bien l'attaquer sans que Kei ne s'en rende compte à moins que cette personne ne soit pas hostile ? Qui sait qui cela pouvait-être ? À ce moment là du moins, Kei ne s'en souciait pas et avait pour l'une des rares fois depuis un moment, l'esprit au calme, ne se souciant plus de grand chose de tout ce qui pouvait être autour de lui, étant enfermé dans son monde à lui, son monde noir, derrière ses paupières.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeVen 15 Mai - 11:48

Quelle étrange sensation était-ce, vouloir oublier cette vie triste et sans but l’espace d’une journée. S’accorder un droit presque impossible que d’exister parmis eux, ces êtres sournois et mauvais qui peuplaient ce monde. Alors pourquoi certains s’acharnaient-ils à vouloir le sauver ? Aujourd’hui, elle voulait mettre cela de côté, laisser ces questions enfermées dans une boîte, au fin fond de son être pour se permettre de respirer un peu…Quoi de mieux pour se détendre que de sortir s’aérer ? Cela n’était a priori pas une mauvaise idée, même si elle pouvait rencontrer d’étranges specimen au cours de cette petite ballade improvisée. Choisissant un long manteau couleur champagne et une fine écharppe gris taupe, la jeune femme quitta sa modeste demeure qui autrefois avait eu l’éclat d’un joyau. Ses pas, légers et souples, semblaient la porter sans qu’elle ait besoin de penser à quoique ce soit. Elle ne pouvait décrire avec exactitude l’état dans lequel elle se trouvait. Ni la joie, ni la tristesse ne l’habitait, il s’agissait juste d’un état second, flou et trop vague pour être expliqué. Elle flânait à travers ces rues tantôt animées, tantôt mortes, sans se rendre compte des quelques regards qui pouvaient se poser sur elle. Peu importe qu’elle croise où non des individus, qu’elle s’arrête pour observer d’autres personnes, le seul sentiment qui revenait sans cesse était la sollitude.

Cette vieille ennemie ne pouvait se résoudre à l’abandonner aussi facilement et était déterminée à lui faire subir mille tortures pour ses fautes. N’était-elle pas autre chose qu’une adolescente mélancolique ? Chaque journée passée l’obligeait à affronter sa vie monotone et froide, sans changement ni rencontre et elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Accepter sa situation sans se plaindre…c’était trop difficile pour Sayuri. Elle ne voulait pas trouver une épaule ni un réconfort, juste une chance de pouvoir sortir de son quotidien, simplement en démarrant une conversation avec quelqu’un qui ne chercherait pas à la séduire ou à la manipuler. Sans le vouloir, elle sortit de ses songes et découvrit le parc Ueno. Comme il avait bien changé avec le temps et les dégradations causées par les hommes. La pollution l’avait emportée sur la nature et même si quelques arbres tentaient de résister, c’était peine perdue. Tout en les regardant, elle avançait sans bruit, aussi calme que la légère brise qui caressait son visage. Elle ressentait la détresse de cette nature autrefois si paisible et ne s’aperçut qu’au dernier moment qu’elle n’était pas la seule à avoir eu l’idée de se promener. Un jeune homme, allongé dans l’herbe, les paupières closes, se trouvait au pied de l’un des plus vieux cerisiers. Il aurait pû être comme n’importe quel adolescent souhaitant se trouver un coin tranquille, mais elle pouvait percevoir une aura bien différente de celle qu’il était sensé avoir.

Elle s’approcha de lui, à la fois curieuse et intriguée. Au fur et à mesure que la distance se réduisait, elle se sentait plus calme, comme vidée de toutes ces questions et de ces idées sombres qui la suivaient constemment. Il ne bougeait pas et elle se contentait de l’observer, détaillant ses traits fins et son impassibilité. Sans comprendre le pourquoi du comment, elle se mit à sourire, d’un fin et léger sourire. Il était juste ce dont elle avait besoin, incarnant la tranquilité et l’absence de questionnement. Elle resta debout à le regarder, sans efectuer le moindre geste de peur de perturber cette vision agréable. Elle n’avait pas l’impression de l’épier et ne se rendait pas compte qu’il pouvait à tout moment se réveiller…


hj : j'espère que ma réponse te conviendra, auquel cas il suffira de demander aux admins de la supprimer ^^
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeVen 15 Mai - 16:19

Le jeune démon qui était toujours couché sur l’herbe ne sentit pas la présence de la personne qui s’approchait, celle-ci étant tellement silencieuse dans ses pas qu’il ne put l’entendre. Il resta donc un moment couché sur l’herbe, offert au regard de la jeune femme qui ne fit rien d’autre que de le regarder paisiblement. Kei qui restait là sans s’apercevoir de la présence de la dame avait l’esprit vide, ne pensant plus à aucun de ses problèmes pour la première fois depuis un moment. Il ne pensait plus qu’à se reposer et prendre son temps, sentant les douces sensations que le vent lui offrait au contact de son visage alors que sa musique devenait plus douce aussi, le tout lui offrant un repos bien mérité.
Ce ne fut qu’au bout d’un petit moment qu’il se décida à rouvrir les yeux, ceux-ci toujours rivés vers le ciel alors qu’il se relevait doucement, passant une main dans ses cheveux qui virevoltaient de peu sous les brises que le vent offrait. C’est alors qu’en détournant son regard sur le côté, il remarqua qu’une personne le regardait. Celle-ci était pourvue d’une immense beauté qui en fit rougir les joues de Kei qui ne savait plus où se mettre. Il resta assis un instant, détournant le regard un peu gêné étant donné qu’il ne savait pas depuis combien de temps elle était là à le regarder.
Il se releva alors, l’air un peu gêné avant de se passer des coups de mains sur le corps pour retirer les quelques feuilles qui lui étaient restées collées. Il s’avança alors pour revenir vers le petit chemin qui bordait le grand cerisier et la verdure qui l’entourait. Toujours les joues un peu plus rouges qu’à leur habitude. Il se rapprocha alors de la jeune dame qui l’observait et put donc mieux l’observer, celle-ci ayant des traits tellement fins et bien dessiné qu’on aurait dit qu’elle ne venait pas de ce monde, de cette époque. Elle avait une douce chevelure et son visage était si reposant aussi. Elle lui rappelait en quelque sorte sa mère qui lui ressemblait quelque peu et cela lui fit ressentir une sensation de bien être et de sécurité qu’il avait connu avec elle, ce qui lui fit perdre les rougeurs qu’ils avaient aux joues mais se dessina ensuite doucement sur son visage un regard et un sourire reconnaissant envers la dame qui lui avait rappelé de beaux souvenirs même si le dernier souvenir de sa mère était le plus affreux. Il se rapprocha un peu plus, baissant la tête pour la saluer respectueusement avant de se redresser, lui prononçant d’une voix douce mais un peu gênée :


« D-désolé d’avoir gâché la vue de ce magnifique cerisier. »

Il se retourna alors, regardant à nouveau le cerisier sous lequel il avait aussi vécu des beaux souvenirs avec sa famille. Seulement quand il se rappela une fois encore de cette fameuse nuit, il ne put s’empêcher de baisser un peu la tête, le regard sombrant dans une profonde solitude alors que son sourire se dissipait petit à petit. Il était loin d’imaginer que la dame qui se trouvait à ses côtés avait aussi vécu quelque chose de similaire, il y a de cela bien longtemps. Après un petit instant, il se mit à ressentir une étrange sensation, une sensation qui lui disait que la jeune femme à ses côtés n’était pas humaine du moins. Il ne savait pas d’où elle venait ni qui il était et il était très mal placé de le demander directement, le jeune garçon ayant reçu une éducation japonaise traditionnelle. Il se recula d’un pas, faisant face à la jeune femme avant de s’incliner respectueusement une fois encore pour se présenter. Une fois le haut du corps abaissé, il prit alors la parole :


« Je me nomme Kei Kyura, fils de S…Fils de la famille Kyura. »

Kei avait hésité à parlé de ce qu’il avait entendu, du fait que quelqu’un ou quelque chose lui avait dit qu’il était le fils de Satan. Il se releva ensuite, offrant alors à la jeune femme un sourire et un regard chaleureux mais qui cachait en fait sa véritable nature qui voulait refouler, sa nature de démon. Il ne le savait pas mais la personne qui était en face de lui devait sûrement ressentir le fait que Kei n’était pas tout à fait humain et que l’aura qu’il dégageait inconsciemment n’était pas celle d’un humain mais celle d’un être diabolique, sortit tout droit des enfer. Il détourna alors son visage pour poser une fois encore son regard sur le majestueux cerisier qui, malgré ces temps de crises, restait la à résister tant bien que mal comme pour monter sa puissance et qu’il était le digne dominant des lieux. Kei offrait alors une fois encore un sourire calme et reposant au regard de la personne qui était à ses côtés, le jeune garçon se perdant un peu dans ses pensées en regardant le cerisier mais n’oubliant pas cette fois qu’il n’était plus seul et qu’une personne charmante était à ses côtés.

[HJ : Ne t'en fais pas, ta réponse me convient parfaitement ! J'espère que la mienne te conviendra tout autant ^^]
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeDim 17 Mai - 22:00

Depuis combien de temps était-elle là à le regarder se reposer ? Qui aurait pû le dire…Personne, hormis ce bon vieux Chronos, dieu du temps et possesseur des âmes de ce monde. Elle aurait pû rester ainsi des heurse durant, sans que rien ne puisse l’interrompre. Il semblait tellement apaisé, si serein, qu’elle pouvait à son tour ressentir un certain calme. Il ne pouvait savoir à quel point elle avait besoin de cette pause, cette coupure forcée pour se vider l’esprit. Les éléments les soutenaient, Sayuri en était sûre, et cet appui l’incitait à ne dire mot. C’est alors qu’il ouvrit les yeux et se redressa simplement, sans la toiser, apparement encore absorbé dans ses rêveries, ses écouteurs plaqués sur ses oreilles. Elle eut alors tout le loisir de découvrir ses prunelles glacées, encore recouverte d’un léger voile. C’était un beau jeune homme, d’une apparence ordinaire pour un adolescent…du moins, c’était ce qu’il voulait qu’on croit. Appartenant à une race telle que les vampires, Sayuri avait facilement remarqué que l’aura qu’il dégageait n’avait rien d’humaine. Comme tous les autres, il devait cacher sa véritable identité pour survivre parmis les humains. Néanmoins, cette aura n’était pas comme celle qu’elle avait pû rencontrer. Elle était supérieure, plus forte et imposante que celles qu’il lui avait été donné de croiser. Pour le moment, elle ne s’interrogeait pas vraiment sur cette aura, mais plutôt sur ce qu’il pouvait dégager comme émotion. Il se redressa et épousta ses vêtements…jusqu’à ce qu’il rencontre les yeux de Sayuri. En une fraction de secondes, son visage s’empourpra et il détourna la tête avant de s’incliner pour s’excuser. La jeune femme, amusée par cette marque de gêne, se contenta de sourire simplement. Elle s’inclina à son tour et écouta ses excuses lorsqu’il mentionna le cerisier. Comment aurait-elle pû lui dire que ce n’était pas cet arbre légendaire qu’elle admirait, mais bien lui, allongé à ses pieds ? Il n’en aurait été que plus mal à l’aise et Sayuri ne le souhaitait pas. Elle répondit à sa salutation, essayant tant bien que mal de cacher son sourire quelque peu moqueur.

" Nul besoin de t’excuser…Ce serait plutôt à moi d’être désolée de t’avoir sorti de tes songes, Kei-kun. "

Elle espèrait qu’en commençant par le tutoyer, il comprendrait qu’il n’y avait pas de manières à faire, ni de formalité trop cérémonieuse à utiliser. Ils avaient presque le même âge…enfin, elle devait avoir l’apparence d’une jeune femme de son âge, bien que sa tenue vestimentaire de même que sa façon d’agir révélaient qu’elle possédait quelques années d’expérience supplémentaire.

" Je m’appelle Sayuri Nakagawa et mon père…disons juste qu’il est beaucoup trop vieux pour que son nom t’évoque quoique ce soit ! "

Un large sourire se dessina sur son visage laiteux. Cela faisait tellement longtemps qu’on ne s’était pas présenté à elle de la sorte, comme si les bonnes manières et la politesse s’épuisaient aussi rapidement que ce monde. Elle appréçiait beaucoup ce naturel et le considérait déjà différement.

" En te découvrant installé aux pieds de ce cerisier, je me demandais ce qui pouvait bien pousser un adolescent à se trouver dans ce parc, seul, avec pour unique compagnie des écouteurs… "

Elle baissa légèrement la tête, quelque peu confuse et ajouta.

" Cela ne me regarde en rien, je le sais…mais la curiosité est un de mes défauts que j’assume et que j’ai tendance à assouvir, avec ou sans consentement je l’avoue…^^ Alors pardonne-moi ce manque de tact et réfléchis à la réponse que tu pourrais fournir à une parfaite inconnue avide de savoir. "
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeLun 18 Mai - 21:00

Kei qui se trouvait aux côtés de la charmante dame qui l’avait rejoint écoutait chacune de ses paroles avec grande attention. Elle venait de lui dire qu’il n’avait nul besoin de s’excuser et que cela serait plutôt à elle de le faire pour l’avoir de ses songes. Elle commença déjà à le tutoyer ce qui le fit rougir un peu, comprenant par cela qu’il pouvait faire de même mais il avait été élevé de manière à ne pas tutoyer les personnes qu’il venait de rencontrer mais parfois cela ne gênait pas les gens comme dans le cas présent même si Kei mettait parfois un peu de temps avant d’y arriver, en raison une fois encore de son éducation traditionnelle et stricte. Il est vrai qu’entre personnes de même âge, on se tutoyait plus rapidement que s’il y avait un petit ou grand écart. Kei qui ne pouvait s’empêcher de poser son regard sur celle qui se trouvait à ses côtés, ne pouvant s’empêcher de rougir face à sa beauté. Il se demandait bien qu’elle âge elle pouvait avoir et il lui en aurait donné physiquement un peu prêt comme lui mais ses vêtements ne faisait que trahir un peu cette idée et lui donna finalement la vingtaine. Seulement Kei se secoua vivement le visage, sachant qu’il n’était pas bien d’essayer de savoir l’âge des femmes pourtant en dehors de cela, il ressentait bien que celle-ci n’était pas où du moins n’est plus humaine. Après tout, il a vécu si longtemps auprès d’eux qu’il savait un peu prêt l’aura ou la sensation qu’ils dégageaient et étrangement, il ne ressentait pas la même sensation auprès d’elle. Quoi qu’il en soit, elle se présenta ensuite et se dénommait donc Sayuri Nakagawa, un beau nom que se disait le jeune démon. Il continua de l’écouter, le sourire qui s’était dessiné sur le visage de Sayuri faisant rougir quelque peu le jeune démon une fois encore. Il est vrai qu’il n’avait pas vraiment l’habitude de parler à des femmes de manières normales et surtout si elles étaient belles, il rougissait facilement pour une raison pour une autre. Mais cela faisait sans doute un peu parti de son charme qui sait ? Outre cela, elle lui demanda alors ce qui pouvait pousser un adolescent à venir dans ce parc avec comme unique compagnie des écouteurs. Elle baissa la tête alors et continua de lui parler, stipulant que cela n’avait rien à voir avec elle mais qu’elle était assez curieuse. Elle lui dit alors qu’il pouvait réfléchir à la réponse qu’il allait donner à une inconnue. Kei se rappela donc effectivement qu’ils venaient tout juste de se rencontrer mais quelque part au fond de lui, il souhaitait déjà la revoir par la suite si c’était possible bien sûr. Il fût quand même gêné quand elle baissa de peu la tête et tenta de lui dire qu’elle n’avait pas à être gênée ainsi et qu’elle n’avait donc rien à craindre. Kei reposa son regard alors sur le magnifique cerisier qui se trouvait face à eux, comme si il était la pour les protéger de ce monde en déclin… Si seulement cela pouvait être vrai se disait Kei dans sa tête. Il finit alors par regarder à nouveau Sayuri, un sourire sur les lèvres et plus du tout gêné :

« Je ne suis pas sûr moi-même des raisons pour lesquelles je suis venu ici, bien que je me souvienne être venu avec ma famille manger ici lorsque les cerisiers étaient tous en fleurs. J’étais vraiment heureux avec eux même si… je les ai perdu la nuit où l’apocalypse à commencé… »

Kei regarda alors une fois encore la main qu’il haïssait, celle qui avait absorbé les corps de sa famille morte. Il serra alors le poing, rabaissant sa main et reposant son regard sur la personne qui était à ses côtés. Il gardait son sourire mais malheureusement ne put s’empêcher de verser quelque larmes gardant pour autant son sourire sur ses lèvres et continua de parler avec une voix quelque peut tremblante :

« I-ils n’ont sûrement pas su accepter ce qui venait de se passer… Et s-se sont suicidés… Quand je me suis réveillé suite à un… étrange rêve, je les ai trouvés morts… Et de ma propre main, je les ai fait disparaître dans… les ombres… »

Qu’est-ce qui pouvait pousser le jeune Kei à en dire autant à une femme qu’il venait tout juste de rencontrer ? Il n’en savait pas grand-chose pourtant quelque chose lui en donnait envie, comme si la présence de la jeune femme à ses côtés l’apaisait et peut-être qu’il en avait tout simplement besoin ? Quoi qu’il en soit, il se sécha ses larmes, et offrit à nouveau un sourire à la Sayuri, un sourire qui cachait une certaine tristesse au fond de lui. Ensuite, il ne savait plus trop quoi dire, regardant un petit moment le cerisier avant de reposer son regard sur la jeune femme. C’est vrai, que faisait-elle ici aussi ? Il hésita un instant à lui demander et se lança finalement au bout d’un bref instant :

« E-et vous… Enfin je veux dire, et toi ? Pourquoi es-tu venu ici ? Ne te sens pas obligée de répondre à un parfait inconnu aussi ! »

Finit-il avec le sourire. Mais bien qu’il l’ait tutoyé, Kei se sentait quelque peu gêné au fond mais bon, il ferait avec ! C’est alors qu’il attendait patiemment une réponse sans la pressé, restant là et se sentant étrangement bien en sa présence.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeLun 25 Mai - 19:08

Apparement, Sayuri avait bien fait de lui faire comprendre qu’il n’y avait pas à user de politesses trop formelles entre personnes d’un même âge…ou presque. Il n’avait eu aucun mal à reprendre la parole face à la jeune vampire, trop curieuse pour ressentir la moindre gêne. Cela ressemblait à une rencontre comme elle aurait pu l’être quelques dizaines d’années avant…avant que le monde ne veuille prendre sa revanche sur les hommes, créatures inconscientes du mal qu’elles pouvaient causer. Il s’était présenté, affable, tel un jeune homme de bonne famille et s’apprêtait à répondre à ses questionnements. Elle s’attendait peut-être à une réponse simple, quelque chose comme une soudaine envie de flâner dans le parc, comme cela peut arriver à n’importe qui…Mais il ne s’arrêta pas à cette banale explication, préférant lui donner des détails, consciemment ou non, concernant sa famille, son passé et ses regrets. Pouvait-il réellement se confier aussi aisément avec une étrangère ? La jeune vampire ne pouvait douter de sa sincérité et l’écoutait, patiente et attentive. L’évocation d’une famille la rendait elle aussi mélancolique, voire triste puisqu’elle n’avait pas pu profiter de la sienne comme elle l’aurait souhaité. Alors il en vain au sujet inévitable, même pour deux inconnus : l’apocalypse. Ce mot ne faisait qu’aggraver les situations, rendant les gens mauvais, rudes et dépourvus de sentiments, tant la perte des êtres chers les a anéantis. Partout où elle allait, Sayuri savait que cette crainte, cette rumeur macabre résonnait dans chaque être et détruisait. Lui aussi avait été victime de cette plaie et elle ne pouvait que compatir à sa souffrance, ne comprenant que trop bien ce qu’il ressentait. Elle baissa le regard avant de croiser les yeux de son interlocuteur à nouveau, ceux-ci se trouvant remplis de larmes prêtent à se déverser au moindre mot. Interloquée, la jeune femme hésita un moment avant de saisir un mouchoir brodé, portant les initiales de feu son époux, pour le tendre vers le visage de l’adolescent et sécher lentement les quelques perles transparentes formées au bord de ses yeux. Il avait visiblement grand besoin d’une épaule et Sayuri se sentait capable de le soutenir. Malgré sa voix mal assurée et ses membres tremblants, la volonté de partager ses malheurs se faisait insistante, rendant son flux de paroles plus vigoureux qu’il ne l’aurait souhaité. Elle prenait les informations au vol, essayant de les analyser et de comprendre ce qui avait pu lui arriver. Alors qu’elle s’apprêtait à poser une question, il changea brusquemment de sujet en lui demandant à son tour ce qui pouvait la pousser à se rendre dans un parc laissé à l’abandon. Elle baissa les yeux en souriant, saisissant sa main pour y glisser le mouchoir avant de retrouver ses prunelles.

" Je suppose que j’avais besoin de me dégourdir les jambes et qu’elles m’ont simplement guidées ici. La perspective de rester chez moi, cloîtrée dans une demeure où trop de mauvais souvenirs sont enfermés, ne m’enchantait guère…La nature est ce qu’il y a de plus bénéfique dans ces cas-là, même si elle vient à se déteriorer. "

Elle garda ce sourire apaisant et serein tout en parlant d’une voix douce et toute aussi calme. Bien qu’il avait réussi à attiser sa curiosité au sujet de son passé et de la mort de ses proches, il aurait été incongru de la part de la jeune femme de revenir sur ses propos. Il devait certainement avoir plus envie de se changer les idées que de revenir à ses souvenirs douloureux, chose qu’elle était en train de vivre également. C’était la première fois qu’elle rencontrait quelqu’un qui acceptait de parler de ses problèmes et bien qu’elle ne pouvait s’en réjouïr, cela la changeait du monde auquel elle avait décidé d’appartenir pour obtenir des informations sur l’apocalypse. Destin…pourquoi choisir ce moment précis pour une rencontre ? Voudrais-tu la mettre une fois encore à l’épreuve ?

hj : Désolée du retaaaaard ! Je suis impardonnableuh !!! T.T
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMar 26 Mai - 1:28

Alors que Kei se laisser aller en la présence de Sayuri avec qui il se sentait étrangement bien, comme s’il la connaissait depuis longtemps et qu’il était sûr de pouvoir se confier à elle ! C’est alors qu’avant qu’il ne se mette à parler, lorsqu’il pleurait, elle était venue lui sécher les larmes ce qui le toucha profondément. Elle lui prit alors la main et rougit avant de lui faire passer le mouchoir qu’il garda en main tout le long du temps ensuite. Il écouta alors les paroles que Sayuri venait à lui donner comme réponse à sa question aussi, et il faisait attention à chacune de ses paroles. Elle aussi alors avait des souvenirs qui ne donnaient pas envie de rester chez sois ? Il pouvait comprendre ce sentiment plus que bien ! Il fit comprendre justement cela avec un sourire chaleureux avant de regarder à nouveau le cerisier, retournant vite fait dans ses pensées avant de voir un démon apparaître devant eux, flottant devant le majestueux cerisier avant de disparaître en un clin d’œil. Il se frotta les yeux pour être sûr de sa vision et regarda du coin de l’œil Sayuri qui ne semblait donc pas avoir vu ce que Kei venait de voir. Était-ce un mirage ? Ou une vision ? Le jeune démon n’en savait rien et il faut avouer qu’il s’inquiétait, se disant que c’était l’appel des démons qui se faisait plus posant que par le passé. Il recula donc par reflexe avant de remarquer que Sayuri se demandait pourquoi il agissait ainsi. Il regarda à nouveau l’arbre mais rien, il n’y avait rien. Il se calma un peu, prit une respiration avant de regarder Sayuri dans les yeux, serrant inconsciemment le mouchoir qu’elle lui avait donné en main :

« E-en réalité… Étant donné la situation cela ne sert à rien de le cacher mais… Je tenais à être honnête envers vou… Envers toi. Et je ne peux donc te cacher le fait que je ne suis pas humain mais un démon… Du moins si ce qu’on m’a dit est vrai… »

Il baissa alors le regard doucement, l’air désolé. Elle ne le croirait peut-être pas ? Mais au moins il l’avait dit, après tout il sentait ce besoin depuis un moment et il pensait peut-être avoir trouvé la personne à qui il pourrait en parler ? Après tout, devenir du jour au lendemain le fils du Diable ce n’était pas rien surtout que depuis des visions lui venaient souvent et même, les écarts entre les visions se faisant de plus en plus proches ce qui voudrait peut-être signifier quelque chose ? Il regarda à nouveau d’un air gêné la jeune femme qui se présentait à lui, baissant à nouveau la tête avant de prononcer une fois encore :

« Le jour où tout a commencé… J’ai rêvé qu’on me parlait de l’apocalypse, du bien et du mal… Ce genre de chose qu’on ne voyait que dans les mangas ou les jeux vidéos et puis il m’a appelé le fils du diable… J-j’ai dur à le croire car je n’ai encore eu aucune preuve de la véracité des faits à part mon contrôle sur les ombres mais… J-je n’arrive pas à m’y faire… J’ai toujours l’impression d’être un humain mais je nesais pas comment vérifier et j’ai peur de… De devenir un véritable démon qui se bat pour le mal… J-je sais pas quoi faire… »

Kei semblait effectivement perdu dans son regard, se sentant après tout un peu mal à l’aise même si le fait d’en parler à quelqu’un lui paraissait comme une sorte de libération. Malheureusement cela ne dura pas longtemps car il sentit son cœur battre plus fort et vit sur le sol le fameux démon en armure imposante, aux cornes énormes et aux ailes démoniaques entouré d’une aura. Seulement il semblait être dans le sol et il ne comprenait pas ! Le regard de Kei se fit perdu pour Sayuri qui ne voyait rien. Kei tomba alors à terre, encore conscient mais plutôt faible, transpirant un peu. Il tenta de se relever mais cette étrange vision lui avait apparemment prit ses forces. Il posa faiblement son regard sur la jeune Sayuri avant de dire faiblement :

« D-des visions… D-depuis ce jour… J-j’ai des visions… »

Peut-être que Sayuri avait compris, son sang de vampire lui permettant de sentir ce que bien des individus ne sentaient pas mais une force inconnue se réveillait dans le corps du jeune Kyura qui semblait faible mais cela n’était en fait dû qu’au fait qu’une force supérieure à la sienne tentait de prendre le contrôle et qu’inconsciemment, Kei tentait de se battre contre celle-ci. Il s’efforça de sourire avant de dire une fois encore :


« D-désolé… »
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMar 26 Mai - 22:34

Il ne tarda pas à se confier davantage, préférant lui révéler immédiatement sa véritable identité. Un démon…comme cela était étrange ! Elle pouvait sentir sa puissance, une force incroyable enfermée en lui, mais il n’avait rien de ces créatures démoniaques, possédant cette soif de déstruction insatiable. Il semblait plus perdu que jamais, ne comprenant pas ce qui était en train de lui arriver et cela rappelait à Sayuri ses premiers instants en tant que jeune vampire. La peur, la rage, la soif…tous ces sentiments en même temps ne faisaient que rendre la situation insupportable, au point de céder à la folie parfois. Elle pouvait se retoruver en lui mais n’avait pas forcément de très bons conseils à lui donner, étant donné qu’elle avait échoué. Oui, elle avait échoué…lamentablement d’ailleurs. Elle avait préféré la solution de facilité qui consistait à étancher sa soif quand bon lui semblait, plutôt que de lutter contre elle-même. Peut-être qu’aujourd’hui cela avait changé, qu’elle réussissait à se maîtriser davantage…mais l’appel du sang était tellement fort qu’elle pouvait perdre sa raison. Elle l’observa baisser le regard, l’air honteux, et voulut lui répondre qu’il n’y avait pas besoin de se détester ainsi. Mais il commença à s’engager dans un récit au sujet de l’appel qu’ils avaient tous reçus, de cette allusion à sa personne comme étant le fils du Diable. Comment ne pas craindre pareilles accusations ?! Il avait beau n’avoir aucun trait distinctif de part son apparence, son aura de même que cette capacité à capturer les ombres laissaient perplexe la jeune vampire, impuissante face à l’adolescent en proie au désarroi le plus complet. Elle ne pouvait pas lui dire de ne pas s’en faire, ni même le consoler et lui assurer que tout allait rentrer dans l’ordre, pour la bonne raison qu’elle-même n’avait aucune idée de ce que cela signifiait. Il devait être terrorisé de voir ces choses que personne d’autre que lui ne voyait. Soudain, elle le vit chuter, observant le sol d’une façon étrange. Il semblait tellement faible…La jeune vampire s’agenouilla à côté de Kei et eut bien du mal à reprendre son mouchoir pour le lui passer sur le visage une seconde fois. Son teint était tellement livide qu’elle croyait qu’il cèderait rapidement pour tomber dans un pseudo-coma. Inquiète, elle chercha de l’aide autour d’eux mais personne n’était présent. Que faire s’il sombrait dans les bras de Morphée ? Elle ne pouvait pas le laisser ainsi…Il s’excusa encore et elle répondit d’un ton menaçant.

" Economise tes forces au lieu de t’excuser pour un rien ! Appuie-toi sur moi et essaye de te relever, ce sera déjà un bon début…"

Elle pirt le bras du jeune homme et le passa sur ses épaules, tout en soutenant son bassin pour l’éaider à se redresser. Ils finirent par y parvenir, au bout de deux bonnes minutes. Bien qu’elle était légèrement plus petite que lui, elle pouvait décemment le soutenir, du moins pendant quelques temps. Il ne voudrait certainement pas se rendre dans un hôpital mais il avait grand besoin de repos. Ils commencèrent à marcher lentement et elle demanda.

" Où vis-tu ? Est-ce loin d’ici ? Tu ne peux pas rester dans cet état, il faut que tu récupères. "

Apparement, il n’était pas en mesure de tenir une conversation et le temps pressait. Ils sortirent du par cet Sayuri héla un des nombreux taxis. Ils n’avaient plus le temps de s’enquérir au sujet de sa demeure, elle trouverait un autre endroit, plus sécurisant. Ils quittèrent le parc Ueno et parcourèrent la ville durant une bonne quinzaine de minutes avant de se retrouver face à une rue excentrée, sur les hauteurs de Tokyo, loin du monde et de ses problèmes. Apparement, cela faisait quelques années que la maison n’avait pas été entretenue…du moins, c’était ce qu’il semblait à première vue. Sayuri et Kei passèrent un portail en fer forgé puis quelques marches avant de rentrer dans la maison. C’était une maison nippone classique, simple et propre où la plupart des meubles étaient recouverts d’un drap. La jeune femme installa son hôte dans l’un des fauteuils et disparut durant quelques minutes. Elle préparait simplement un futon assez confortable dans une chambre voisine et revint rapidement chercher son hôte. Elle l’aida à s’allonger avant de le recouvrir tout en lui parlant doucement.

" Repose-toi et ne t’inquiète pas. Rien ne peut t’arriver ici… "

Elle le gratifia d’un sourire tendre et serein avant de le laisser reprendre ses esprits et de quitter la chambre. Sayuri devait prendre soin de lui, elle voulait réellement l’aider et la seule manière de le faire était de réaliser ce qu’elle avait toujours sû faire mieux que quiconque : recevoir. Elle se dirigea alors vers la cuisine à la recherche de quelques ingrédients indispensables pour préparer un porridge ainsi que du thé et quelques légumes marinés. Sans plus attendre, elle se mit à la tâche, abandonnant son manteau et son écharpe pour un tablier digne de ce nom et des ustensiles de cuisine tandis qu’il reprenait lentement du poil de la bête.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMar 26 Mai - 23:19

Alors que le jeune Kei venait de se confier à Sayuri avec qui il se sentait étrangement bien, il sentait malgré tout comme une gêne dans le fait de lui avoir caché au début sa nature démoniaque et il s’inquiétait par rapport à comment elle allait justement réagir par rapport à ça, ne voulant pas la perdre. Juste après quoi, il eut encore ces visions qui ne faisaient que l’affaiblir de plus en plus, la force en lui voulant se réveiller mais l’heure n’était pas encore venu mais se faisait proche et cela se sentait. Alors qu’il était donc au sol, affaiblis, il s’excusa à nouveau à son interlocutrice qui s’était agenouillée à ses côtés, lui disant alors d’un ton menaçant qu’il devait garder ses forces au lieu de s’excuser, lui disant ensuite de s’appuyer sur elle pour se relever, ce qu’il fit tant bien que mal. Kei avait le regard quelque peu vide bien qu’il voyait, entendait et sentait ce qui lui arrivait. C’est alors que Sayuri lui demanda où est-ce qu’il habitait car il devait se reposer dans son état. Seulement le jeune garçon n’eut pas la force de sortir quoi que ce soit comme mot, restant dans le silence. Il marchait alors grâce à l’aide de Sayuri jusqu’à la sortie du parc et il se disait intérieurement qu’elle semblait bien forte pour une humaine, se mettant doucement à se demander si elle l’était vraiment où si elle aussi cachait sa nature ?

Quoi qu’il en soit, il était trop faible pour penser plus loin que ça et elle appela un taxi qui s’arrêta, les prenant ensuite pour un bon quart d’heure jusqu’à un domicile de nature très traditionnelle, lui rappelant un peu sa maison aussi. Elle l’aida une fois encore à marcher et il ne put s’empêcher de s’excuser une fois encore, ne sachant pas comment la remercier. Quand elle était près de lui, il se sentait étrangement bien et il n’arrêtait pas de se demander pourquoi ? Peut-être parce qu’elle ressemblait un peu à sa mère ? Ou pour une autre raison ? Une fois rentré dans la maison, elle l’aida à s’assoir sur un fauteuil avant d’aller préparer un futon pour lui. Il restait assis, avec un côté sans vie et le regard perdu alors que sa conscience se perdait petit à petit, un brouillard apparaissant devant ses yeux. Quand elle alla le chercher, il se releva et alla se coucher avec l’aide de la jeune femme qui le recouvra ensuite. Kei regarda alors son hôtesse dans les yeux avec un regard reconnaissant, bien que vide. Il devenait de plus en plus inconscient et il leva la main doucement pour prendre celle de Sayuri, pendant étrangement que c’était sa mère. Il ouvrit la bouche et ne fit que bouger les lèvres, la voix ne se décidant pas à sortir :


« Mer…ci…Mère… »

Laissant s’échapper une petite larme avant de fermer les yeux, ne s’endormant pas tout de suite. Et alors que Sayuri était allée préparer un repas pour lui, il s’était endormi une dizaine de minute et était tombé dans le monde des rêves ou des cauchemars pour être plus précis. Il s’était retrouvé devant les pieds d’un démon, aux enfers. Il releva la tête et put voir le même démon qui lui apparaissait à chaque fois et qui disait être son père. Celui-ci lui parla alors, l’appelant « Mon fils » et lui disant qu’il allait se réveiller et qu’il devra rejoindre le mal. Alors que Kei se reculait, il criait que non, il ne voulait pas faire de mal et qu’il voulait juste retrouver son ancienne vie, son père et sa mère et tout ! Alors que son véritable père lui dit en rigolant machiavéliquement qu’il n’avait pas le choix et que le destin était une chose déjà tracée ! Kei cria un grand coup que non il ne voulait pas et il se réveilla, se redressant et un peu en sueur. Il regarda autour de lui et oublia un instant que Sayuri l’avait emmené avec elle avant de s’en rappeler, regardant autour de lui avant de regarder ses mains, ne sachant vraiment plus quoi faire. Il se releva doucement bien qu’il était encore un peu faible et sortit de la chambre, entendant alors que quelqu’un cuisinait non loin. Il s’avançait alors en se soutenant grâce au mur jusqu’à la cuisine, voyant alors Sayuri de dos qui cuisinait mais il ne put s’empêcher de laisser s’échapper avec étonnement :

« M-mère ?! »

Avant de se rendre compte que c’était Sayuri. Il baissa alors le regard doucement, regardant sa main et se disant que sa mère était morte et qu’il ne pourrait la revoir, à jamais… Il releva la tête, regardant Sayuri qui venait de remarquer sa présence suite à ce qu’il avait dit. Il était gêné d’avoir été emmené ici et de se faire accueillir d’une telle manière, ne sachant pas comment la remercier. Il passa une main derrière la tête et regarda Sayuri avec gêne, laissant alors dire :


« D-désolé pour le dérangement que je te cause… Et merci de… de m’aider comme tu le fais… »

Il sourit doucement, comprenant petit à petit pourquoi il se sentait si bien. Bien qu’il venait de la reconnaître, il sentait en elle quelque chose qui la rapprochait de sa mère adoptive, non seulement physiquement mais intérieurement aussi. Il sourit un instant attendant de voir la réaction de celle qui était devant lui.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMar 26 Mai - 23:57

Perdue dans ses préparations, elle tentait cependant de chercher le fin mot de l’histoire, à commencer par les visions du jeune homme. Pouvait-il être le fils du Diable ? Et s’il en était ainsi, serait-il en mesure de lutter contre cette force démoniaque, prête à détruire l’humanité entière et lui, son véritable lui, l’être qu’il avait toujours été avant de devenir…un monstre ? Parce que c’était comme cela qu’on les voyait, ces êtres différents des hommes, anormaux, de part leurs capacités ou leurs apparences. Sayuri en faisait partie depuis plusieurs siècles déjà, mais lui…comment allait-il vivre pareille transformation ? Elle n’osait imaginer le pire et se contentait de réfléchir à des solutions possibles quant à une mauvaise interprétation de l’appel. Après tout, de nombreuses personnes avaient vécu cela, apprenant ce fameux message par l’intermédiaire d’une voix. Peut-être que Kei avait tout simplement mal compris..? Elle avait beau se voiler la face, elle sentait que cela ne tenait pas debout. Mais ce qui ne la surprenait guère, c’était sa volonté maladive de le soutenir, de l’aider, de véritablement le comprendre. En le découvrant aux pieds de ce cerisier, elle s’était imaginé son propre enfant, des années plus tard, jouant ou se reposant de la même façon que lui. D’ailleurs, aucun d’eux n’avait eu à se méfier de l’autre. C’était comme…une évidence. Comme quelque chose contre laquelle on ne peut se battre, quelque chose qui se fait naturellement, sans avoir besoin de se forcer. Grâce à lui, elle pouvait se concentrer sur autre chose que ses propres tourments qui ne cessaient de la ronger, de l’anéantir à petit feu. Elles devaient surmonter ses souvenirs et avancer. Plus facile à dire qu’à faire…Mais le destin n’avait-il pas choisi de mettre Kei sur la route de Sayuri ? Alors qu’elle se perdait à nouveau dans ses pensées, manquant de peu de se couper le doigt, elle entendit une voix tremblante, frêle et étonnée derrière elle. En se retournant, elle rencontra le regard de son hôte, interloqué et quelque peu mal à l’aise. Bien sûr, elle ne pouvait être sa « mère », mais se comportait exactement comme tel envers lui. Elle sourit, malgré la confusion et plutôt flattée, avant de se diriger vers lui pour le soutenir à nouveau.

" Je t’ai déjà demandé de cesser ces excuses. Tu ferais mieux de retourner te coucher si tu ne veux pas entendre mes gérémiades ! "

Elle sourit de toutes ses dents, le ramenant à la chambre…peut-être contre sa volonté. Il était réellement comme un enfant et elle agissait comme une mère. En l’installant à nouveau, elle lui glissa tendrement qu’elle allait revenir rapidement. Elle quitta la chambre d’un pas précipité et dressa un plateau qu’elle apporta presque immédiatement dans sa chambre. Elle s’agenouilla de manière élégante avant de déposer le plateau et de retirer quelques couvercles. Les parfums qui émanaient de ces plats rendaient l’atmosphère encore plus chaleureuse et elle espérait qu’il y trouverait un peu de réconfort. Elle saisit les baguettes et déposa quelques légumes et du poisson sur le riz avant de remplir une cuillère pleine qu’elle tendit au jeune homme. Il n’eut d’autre choix que d’accepter ce repas en ouvrant grand la bouche ^^. Sayuri sourit simplement avant de baisser le regard, sans quitter son sourire pour autant.

" Tu n’as pas à avoir peur de ce que tu pourrais devenir. Quoique cela puisse être…Je comprends plus que bien ta situation car moi aussi, je suis passée par là. "

Elle redressa la tête et rencontra à nouveau ses yeux. Elle soutint son regard et ajouta.

" Avant d’être une vampire, j’étais une jeune femme mariée, aimée par le plus merveilleux des époux…Mais le destin m’a pris en grippe et a choisi de me compliquer la tâche… "
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMer 27 Mai - 16:04

Alors que Kei s’était réveillé de son cauchemar et qu’il reprenait petit à petit des forces chez son hôtesse, il s’était allé dans la cuisine et regarda la jeune femme qui préparait doucement un repas pour le jeune homme qu’elle venait a peine de rencontrer dans le parc d’Ueno, sous le majestueux cerisier qui les avait apparemment réunis en ce lieux. Kei n’allait pas s’en plaindre car la présence de Sayuri lui plaisait beaucoup et l’apaisait, après tout un peu de repos et de paix dans ce monde devenu fou, cela ne pouvait pas faire de mal à quiconque non ? Il était donc debout, se tenant au mur car la totalité de ses forces n’étaient pas entièrement revenues et il lui était donc difficile de se mouvoir bien qu’il ne tenait pas à être un poids pour la jeune femme qui l’accueillait si gentiment. Il la vit alors se retourner et s’approcher de lui pour l’aider, lui disant une fois encore de ne pas s’excuser et qu’il devait aller se recoucher si il ne voulait pas entendre ses jérémiades ce qui le fit sourire faiblement, mais sincèrement comme pour la jeune femme qui l’aida alors à retourner dans son futon dans lequel il se sentait comme reposé aussi. Il lui dit alors d’un ton faible un merci pour tout ce qu’elle faisait, lui souriant encore avant de l’entendre dire qu’elle allait revenir de suite d’une manière tendre, Kei lui répondant alors qu’elle n’avait pas besoin de se presser et qu’il attendrait gentiment mais à peine elle fut partie qu’elle était déjà de retour, avec un plateau en main et des bols couverts. Elle s’agenouilla gracieusement à ses côtés et ouvrit les bols, laissant s’échapper l’arôme du repas si soigneusement préparé par ses soins. Il sourit à nouveau, se sentant revenir quelques temps en arrière quand sa mère s’occupait de lui quand il était malade. À croire qu’elles avaient été élevées ensemble tellement leurs manières d’agir étaient semblables. Elle déposa alors quelques légumes et un peu de poisson sur le riz avant d’en prendre une cuillère, la lui présentant devant la bouche ce qui le fit rougir doucement, disant juste avant d’avaler d’un ton gêné qu’il pouvait le faire, la remerciant un peu plus silencieusement quand même. Alors qu’il dégustait ce repas qu’il trouvait absolument exquis, il l’écouta alors parler de lui, lui disant qu’il n’avait pas à avoir peur de ce qu’il pouvait devenir bien qu’il s’en inquiétait avant qu’elle ne rajoute qu’elle était passé par la aussi. Il croisa alors son regard et rougit un instant, l’écoutant lui dire qu’avant de devenir une vampire, elle avait été une épouse avec un époux avec qui elle semblait vraiment heureuse, vu la manière dont elle parlait de lui. Seulement le destin en avait choisis autrement… Kei baissa la tête doucement, ne sachant quoi dire et réfléchissant à son tour, se disant que peut-être qu’elle avait raison, qu’il se faisait trop de soucis pour rien ? C’est alors qu’il se rappela ce que sa mère lui dit. Le visage toujours un peu baissée, il prononça doucement :

« Ce n’est pas le corps, mais le cœur qui fait qui on est. Quelque soit notre nature, seule notre âme nous guidera qu’on soit un démon, ou un ange. »

Il releva la tête doucement, souriant alors à la jeune femme du mieux qu’il pouvait et lui stipulant que c’était sa mère qui lui avait dit cela quelques années plus tôt et que grâce à Sayuri, il s’en était rappelé. Il se dit alors qu’il avait raison et qu’elle n’était pas humaine, ou du moins plus depuis un moment mais cela ne le dérangeait vraiment pas, au contraire. Qu’elle soit vampire ou humaine, elle restait Sayuri et c’est tout ce qui comptait pour lui qui se disait qu’il avait peut-être retrouvé une petite famille ? Bien qu’il ne voulait pas la déranger plus que cela. Il sourit alors à nouveau et dit ensuite :

« Vous… Enfin tu es là pour m’aider et me soutenir alors… S’il y a quoi que ce soit, quand tu te sens mal ou quoi, je serais là aussi ? D’accord ? »

Il lui sourit doucement, levant faiblement la main pour aller caresser son visage dont la peau était aussi douce que de la soie. Seulement en un instant, son bras se transforma rapidement, passant du bras normal du jeune homme à un bras recouvert d’une manche noire, d’une main couverte d’un gant et des griffes de métal sur les doigts. Sur le moment Kei sursauta et regarda son bras, se demandant si c’était une illusion ou la réalité ? Son bras était normal quand il le regarda et le toucha pourtant il était sûr d’avoir vu ce bras démoniaque ! Il se calma un instant, reprenant son souffle et souriant comme si de rien n’était à Sayuri, sa présence l’aidant vraiment à se calmer et reprendre sa sérénité. Il lui sourit grandement, disant alors :


« Et sinon le repas est délicieux, j’en reprendrais encore ! »

Rigolant doucement, regardant la jeune Sayuri qu’il considérait un peu comme sa nouvelle famille. Il était vraiment heureux, et il n’avait plus connu cela depuis un bon moment et il le devait à Sayuri. Il se dit alors qu’un jour, il devra la remercier du mieux qu’il peut et il le fera, il y tenait ! Il rapprocha alors vite fait son visage de celui de Sayuri et lui embrassa timidement la joue comme un enfant le ferait avec sa mère ou quelqu’un qu’il aime, reculant doucement et rougissant une fois encore et baissant un peu la tête :

« D-désolé…E-et merci ! »


[HJ : Ici tu pourras voir à quoi ressemble le bras de Kei durant le court instant où il était transformé ^^ ]
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeVen 29 Mai - 23:37

Alors qu’elle s’était décidée à lui avouer qui elle était réellement, elle appréhendait quelque peu sa réaction. Bien qu’il se fût confié rapidement au sujet de sa parenté avec les démons, elle pouvait comprendre que la perspective de côtoyer un vampire ne lui plaise pas. Elle avait très bien perçu la crainte et la peur à l’évocation de sa nouvelle identité et comprendrait parfaitement qu’il ne veuille plus rien à avoir à faire avec elle. Néanmoins, elle espérait fortement que cela n’affecte pas leur relation naissante. Il n’était pas le seul à se sentir à l’aise, elle avait grandement besoin de se sentir différente. L’affection, la tendresse, ces sentiments qu’elle ne pouvait pas vraiment s’accorder en raison du manque et des regrets…peut-être pourrait-elle les retrouver avec lui ? Pour l’instant, elle patientait, l’observant simplement baisser la tête, l’air pensif.

C’est alors qu’il brisa le silence, choisissant avec soin les mots qu’il allait prononcer. Ces mêmes mots la rendirent plus sereine et elle fut reconnaissante envers lui. Ils avaient quelque chose d’authentique et de tellement rassurant…Elle rendit son sourire à Kei qui lui déclara que cela lui venait de sa mère. Sayuri répondit qu’elle aurait aimé connaître une personne d’une telle sagesse. Au fond d’elle, la jeune vampire était certaine qu’elle se serait très bien entendue avec cette femme. Il ajouta qu’il serait là pour elle, comme elle venait de manifester son intérêt pour lui. Touchée, la jeune femme en fut émue aux larmes au moment où il caressa son visage d’une façon tendre, comme un fils pourrait montrer son amour pour sa mère. Il ne s’agissait peut-être pas d’un amour véritable, étant donné la précipitation avec laquelle ces deux êtres venaient de se rapprocher, mais cela allait certainement en devenir, s’ils continuaient à agir de la sorte l’un envers l’autre. C’est alors qu’au même moment, cette douce main se muta en une main sombre aux griffes acérées. Surprise, Sayuri eut un mouvement de recul tandis que Kei se mit à sursauter. Il regarda son bras, l’air effaré, avant de se calmer et de reprendre son souffle. Son hôtesse tenta elle aussi de recouvrer ses esprits, essayant de ne pas songer à ce bras qui venait d’apparaître. Il reprit la parole, comme si rien ne s’était passé, déclarant que le repas lui plaisait beaucoup et qu’il en reprendrait davantage. Elle répondit à son sourire, acquiesçant simplement d’un signe de tête. Il l’embrassa sur la joue, rougissant légèrement, la remerciant et s’excusant en même temps. Elle sourit et se redressa en emportant le plateau avec elle dans la cuisine.

Alors qu’elle remplissait à nouveau chacun des récipients, elle ne cessait de se représenter ce bras démoniaque qui venait d’apparaître sous leurs yeux. Elle s’inquiétait réellement de l’avenir du jeune homme. Allait-il devenir ainsi ? Allait-il cesser d’être Kei Kyura pour rejoindre les démons ? Seul le destin pouvait être certain de ce qui allait se produire…Pourtant, la jeune femme allait devoir s’interposer si cela n’allait pas comme ils le souhaitaient…car il n’était plus seul désormais. Sayuri avait maintenant choisi son camp et ce n’était pas celui des âmes bannies. Pour l’instant, sa seule préoccupation était d’aider Kei, de le soutenir et d’essayer d’interrompre le processus. Car oui, elle le sentait, il allait bientôt se transformer totalement et s’abandonner à cet autre lui.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeSam 30 Mai - 15:30

Alors que Kei venait de montrer son attention qu’il pouvait porter à la jeune femme qu’il commençait à apprécier réellement, espérant qu’ils iraient tout les 2 plus loin que maintenant, le bras du jeune démon s’était transformé pendant un très bref instant, devant un bras démoniaque sans que Kei n’ait put agir ce qui le fit paniquer un instant tout comme Sayuri et bien qu’il fit comme si de rien n’était ensuite, l’embrassant sur la joue et redemandant du délicieux repas, il ne pouvait pas s’empêcher d’y repenser. Sayuri s’en était retourné dans sa cuisine et Kei restait assis, les jambes sous la couverture. Il repensait continuellement à son bras et décida de se lever, ayant apparemment reprit assez de force pour tenir sans aide. Il se doutait cependant que Sayuri le sermonnerait à nouveau mais bon, il n’aimait pas être assis à ne faire qu’attendre et le fait que Sayuri s’occupait de lui ainsi le gênait beaucoup bien qu’il aimait cela, retrouvant un aspect familiale qu’il aimait beaucoup.

Il sortit donc de la chambre, marchant désormais normalement avant de retourner dans la cuisine, voyant la jeune femme remplir à nouveau les bols. Il se rapprocha doucement d’elle, se position à ses côtés avant de lui faire un petit sourire du visage, s’apprêtant à recevoir son sermon bien qu’il attrapa les épaules de la jeune femme, la retournant avant de la faire s’assoir doucement, celle-ci devant sûrement se demander ce qu’il faisait. Il lui dit de rien dire et trouva des bols propres qu’il remplit aussi, les donnant ensuite à Sayuri avant de lui donner aussi des baguettes. Il prit alors ses bols à lui et alla s’assoir en face d’elle, joignant ses mains pour souhaiter un bon appétit. Il lui sourit chaleureusement, disant alors :


« C-cela fait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de manger un repas comme ça, comme si j’étais en famille donc… D-désolé… »

Il baissa la tête doucement, ne sachant pas comment elle allait réagir mais pour lui c’était comme quelque chose d’important, quelque chose qu’il aimait avoir avec son ancienne famille. Il commença alors à manger en silence, mangeant le délicieux repas que Sayuri lui avait fait. Il ne savait pas comment leur relation allait évoluer, allant devenir une relation de parent à enfant intense ou bien l’amour entre deux âmes viendrait les frapper ? Il n’en savait rien, du moins pour le moment, et cela lui allait parfaitement, il aimait la relation qu’il avait actuellement bien qu’elle fut assez précipitée mais il y a des choses comme ça, qui se font rapidement mais naturellement et sans qu’il n’y ait besoin de faire quoi que ce soit. Il releva la tête doucement, regardant le doux visage de Sayuri ce qui le fit rougir avant de dire :

« M-merci pour ta gentillesse, je me sens un peu… gêné de te déranger ainsi alors que tu avais peut-être quelque chose à faire de prévu ? C-cependant cela faisait un moment que je n’avais plus vécu cela depuis un moment. J-j’ai comme l’impression d’avoir retrouvé… Une famille… »

Il rougit à nouveau, offrant un nouveau sourire à son interlocutrice avant de continuer à manger, prêt à écouter la moindre réponse de sa nouvelle relation. Il ne savait certes plus où se mettre mais ce qu’il venait de dire lui tenait à cœur et il espérait que Sayuri ne le prenne pas mal, craignant le fait qu’elle le rejette ensuite peut-être ? Il se leva alors, après avoir finit de manger et rapporta ses bols dans levier, ne sachant plus ensuite ce qu’il ferait. Devrait-il rentrer ? Il se faisait tard et il ne voulait pas ennuyer plus que cela Sayuri mais il fallait avouer qu’il voulait rester avec elle, passer du temps avec elle… Il rougit à nouveau, passant sa main derrière sa tête et ne sachant pas quoi faire.

« E-euh… J-je… d-devrais rentrer ? »

Il ne savait vraiment plus se poser et recula un peu, allant se coller sur le mur et sursauta par surprise, apeuré un peu par la réponse de Sayuri et il espérait au fond de lui rester avec elle ce qui le fit rougir d’autant plus avant qu’il ne s’incline, disant alors :

« D-désolé ! »

Eh beh, son habitude de s’excuser pour un rien allait devoir se régler bien que cela soit une partie de son charme qui sait ?
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMer 3 Juin - 0:03

Effectivement, Sayuri était sur le point de le rabrouer une seconde fois pour ne pas suivre ses conseils, à savoir rester confortablement installé dans le futon qu’elle lui avait préparé pour reprendre des forces. Néanmoins, avant qu’elle ait pu dire quoique ce soit, elle se retrouva assise à la table de la cuisine, Kei lui attribuant un bol et des couverts avant de s’asseoir en face d’elle. Il prononça la formule avant de souper puis pris la parole, lui avouant qu’il avait le sentiment de se retrouver en famille. Une nouvelle fois, il s’excusa et la jeune vampire ne prit pas la peine de répondre, préférant sourire, émue par tant de tendresse. Elle prit ses baguettes et saisit quelques légumes marinés ainsi que de la viande qu’elle glissa sur le riz de son hôte, apparemment elle aussi ravie de pouvoir partager un repas en bonne compagnie. Cela faisait des lustres qu’elle n’avait pas pris le temps de savourer ce genre d’instant si naturel et simple. C’était tellement étrange pour elle, de pouvoir se trouver face à ce jeune homme qu’elle voyait comme un enfant, comme…son enfant ? Il y avait quelques heures encore, elle n’avait pas décidé si oui ou non elle devait quitter sa demeure pour se rendre au par cet voilà qu’à présent, elle avait trouvé la raison pour laquelle elle allait affronter le destin. Oui, Kei serait celui pour qui elle braverait les lois divines, et ce même si elle devait y laisser des plumes. Quel discours insensé, n’est-ce pas ? Comment pouvait-elle être certaine de se sacrifier pour un parfait inconnu ? Sayuri avait toujours été ainsi, pouvant ressentir la bonté comme l’hypocrisie et Kei était plein de promesses et de rêves. Il n’avait pas à souffrir et à regarder son avenir se dresser contre lui. En essayant de le sauver, elle pourrait peut-être sauver une partie d’elle-même…

Elle sentit son regard et croisa ses prunelles avant qu’il ne se mette à rougir. Il reprit la parole, la remerciant pour la énième fois en lui avouant qu’il se sentait comme chez lui, comme dans son ancienne vie. Elle le savait sincère et ne pouvait que sourire à ces mots. C’était tellement vrai ! Depuis combien de temps n’avait-elle pas pris la peine d’apprécier un repas fait maison ? La plupart de ses anciens prétendants ne faisaient que la sortir, choisissant les meilleurs restaurants de la capitale, dépensant des sommes astronomiques pour la satisfaire, alors qu’ils n’avaient toujours pas compris que la simplicité était ce qu’elle préférait par-dessus tout. Comment pouvait-on espérer vivre avec une personne sans la connaître véritablement ? Elle songeait à feu son époux et à leurs déjeuners en tête à tête : rien ne pouvait alors la rendre plus heureuse que de le voir savourer le bentô qu’elle lui avait préparé avec soins. En observant Kei manger avec entrain, elle ne pouvait s’empêcher de songer à lui…Elle retint un rire au moment où il lui parla de ce qu’elle avait prévu de faire. Toujours en gardant le sourire, elle lui répondit.


" Je ne prévois rien depuis bien longtemps maintenant ! Je me laisse vivre, sans avoir d’attaches particulières ou d’individus à rencontrer. Ne t’inquiète pas, ta présence me fait le plus grand bien. "

Il continua à manger et Sayuri en fit de même, jusqu’à ce qu’il se lève pour ranger ses couverts. En se retournant vers elle, il hésita un moment avant de lui annoncer qu’il allait peut-être quitter les lieux. La jeune femme l’observa un instant et sourit une nouvelle fois lorsqu’il s’excusa. Elle soupira lentement, regardant autour d’elle avant de reprendre la parole.

" Cette maison est assez grande pour deux, il me semble. Et puis cela fait assez longtemps maintenant que je vis seule, avoir de la compagnie me rassurerait et me permettrait de changer d’atmosphère aussi . Je serais très heureuse de t’accueillir pour un moment, si tu es d’accord bien sûr ! "

Elle attendait une réponse positive, c’était évident. Elle avait grand besoin de cette nouvelle présence chaleureuse qui déjà, se faisait presque indispensable.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMer 3 Juin - 0:44

Alors que Kei ne s’attendait pas à une proposition pour qu’il vive avec elle, il l’a reçu comme de plein fouet, comme l’annonce qu’il attendait étrangement alors qu’elle était une parfaite inconnue ! Mais il y a parfois ce genre de personne qu’on ne connait guère et que pourtant, c’était comme si on se connaissait depuis toujours et que tout ce qui venait ensuite était tout à fait normal et naturel. Kei qui entendit les paroles de la jeune Sayuri ne put s’empêcher de baisser le visage, tremblant un peu. Il était vraiment heureux et ne savait comment exprimer sa joie, si bien qu’il en tremblait et que son visage était devenu à nouveau rouge comme une pivoine. Cela pouvait évidement inquiéter Sayuri mais elle n’en aurait pas eu le temps car Kei venait de lui sauter au cou, pleurant de joie et souriant à pleine dent ! Il enlaça doucement Sayuri, pleurant doucement comme si il venait de retrouver une personne disparue ce qui était un peu le cas, Kei venant de retrouver comme une famille à l’instant même, ce qu’il avait perdu juste quelques mois avant. Bien sur il n’oublierait pas ceux qu’il considérait comme sa véritable famille mais rester bloquer à cela ne ferait que l’empêcher d’avancer et le fait d’avoir accepté la demande de Sayuri bien qu’il ne l’ait pas dit mais elle aura sûrement du le comprendre, était comme un nouveau pas vers l’avant dans sa vie, pour pouvoir avancer et vivre ! Il regarda alors Sayuri dans les yeux et lui sourit à nouveau, disant alors qu’il acceptait avec joie et qu’il ferait en sorte de ne pas être une gêne. Seulement quand il se rendit compte de la situation dans laquelle il était, les bras autour de Sayuri, la sensation de sa douce poitrine contre son torse, il se recula vivement, les rouges s’empourprant encore plus qu’elles ne l’étaient déjà. Il dit alors :

« J-j-je… Je suis désolé p-pour ça ! M-mais j’accepte ta proposition avec plaisir ! Je ferais en sorte de t’aider du mieux que je peux pour ne pas te déranger, on pourra partager les tâches ménagères pour que tu n’aies pas à tout faire et j’irais chercher mes affaires au plus vite ! »

Il lui sourit une fois encore, le cœur rempli de bonheur de l’instant qu’il vivait. C’était pour lui comme sa nouvelle famille et il espérait pouvoir aller plus loin avec elle, non pas forcément en amant, quoi que cela ne le dérangerait pas, au contraire même, mais qu’ils se fassent de plus en plus confiance, plus proches et comme une famille bien qu’aucun lien de sang ne les reliait. Il ne savait plus quoi faire et décida d’aller faire la vaisselle qu’il venait de remettre dans le lavabo, lavant ce qui devait être lavé à la main comme pour se changer les idées, après tout il ne savait plus trop quoi dire malgré le fait qu’il aurait aimé faire plus pour lui montrer sa reconnaissance. Une fois alors la vaisselle finie, il attendit que Sayuri finisse de manger à son tour, s’asseyant en face d’elle et pour attendre, il s’exprima alors :

« Avant, j’avais l’habitude de faire à manger 2 jours par semaines ! Mon père me disait que c’était comme-ci comme ça alors que ma mère me disait que c’était délicieux, finalement je sais toujours pas si c’est bon ou mauvais ! »

Il rigola doucement et une fois qu’elle eut fini à son tour, il prit les bols et les lava ensuite, ce qui ne lui prit pas plus de cinq minutes. Après avoir fini cette tâche, il se retourna en direction de sa compagne et se demandait ce qu’il devait faire maintenant, attendant comme une réponse de celle-ci bien qu’il était gêné, baissant un peu le regard et rougissant par la même occasion. Il avait oublié l’heure de par son moment d’inconscience donc il hésitait par rapport à cela, se demandant s’il était temps d’aller dormir ou bien de prendre un bain voir de tout simplement partager un peu de temps avec Sayuri pour apprendre à la connaître un peu plus ? Il lui sourit alors doucement avec toute la pureté qu’il pouvait avoir, attendant de voir ce qu’elle ferait ensuite.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeVen 5 Juin - 22:34

Elle l’observa, patiente, attendant sa réaction. Ce qui se passa fut tellement rapide qu’elle ne comprit pas comment elle devait interpréter son comportement. Inquiète, elle s’apprêtait à lui demander si tout allait bien mais au même instant, il la prit dans ses bras en la serrant contre elle, pleurant à chaudes larmes. La jeune femme sentit ses propres joues s’empourprer car elle n’était pas habituée à ce genre de familiarités…mais cela ne la dérangeait pas, pas venant de la part d’un petit garçon heureux de retrouver une mère. Du moins, c’était de cette façon qu’elle voyait les choses pour le moment. Elle rencontra à nouveau ses yeux et son visage était si près qu’elle en était presque mal à l’aise. Vu sous cet angle, il n’avait rien d’un petit garçon et ressemblait davantage à un homme. Ses traits étaient fins et bien dessinés, ses prunelles grises semblaient cachées par un voile qui dissimulait peut-être son véritable lui. Elle aurait pu rester des heures durant à détailler son visage mais il se retira, comprenant que cette nouvelle proximité les gênait tous les deux. Elle remarqua qu’il devint plus rouge que rouge, si c’était possible et s’excusa encore. Décidemment, elle allait devoir s’habituer à l’entendre s’excuser constamment ! Il acceptait sa proposition, c’était tout ce qui comptait. Cette demeure allait devenir bien plus accueillante et plus chaleureuse avec une nouvelle personne en ses murs ! Sayuri avait beau se le répéter plusieurs fois, elle ne pouvait pas croire qu’elle allait vivre de nouveau avec quelqu’un. Elle eut un rire léger lorsqu’il évoqua les tâches ménagères et lui rétorqua simplement qu’être une femme au foyer était ce qu’elle savait faire de mieux et préférait. Elle le regarda se diriger vers le lavabo pour laver ses plats et termina son propre repas, les yeux illuminés de bonheur. Il évoqua alors un de ses précieux souvenirs de famille, lui racontant qu’il faisait parfois la cuisine et que les avis de ses parents étaient différents là-dessus. Elle se leva à son tour pour le rejoindre et déposa sa propre vaisselle dans le lavabo avant de répondre.

" Et bien, si tu es d’accord, je veux bien que tu me fasses à manger un de ces jours, pour que je puisse te donner mon opinion…Tout à fait objective, sois-en certain ! Je ne mentirais pas sous prétexte que je t’apprécie, ce serait injuste. "

Elle lui lança un sourire ravi avant de prendre un linge pour essuyer les quelques bols que Kei avait lavé. La jeune femme était en train de sécher un bol lorsqu’elle s’interrompit brusquement, le posant sur le plan de travail avant de saisir la main du jeune homme, celui-ci se trouvant apparemment surpris par cette initiative. Elle dit simplement, un sourire aux lèvres.

" Je ne t’ai même pas fait visiter ! Suis-moi ! "

Ils abandonnèrent la vaisselle pour se diriger vers d’autres pièces, plus spacieuses et tout aussi simples et bien aménagées. C’était une véritable demeure nippone et Sayuri lui confia qu’il s’agissait avant d’un ryokan. Elle l’entraîna à l’arrière de la maison et fit coulisser une porte qui donna sur le jardin. Celui-ci n’était pas très grand, juste assez pour y faire pousser quelques herbes, légumes et autres variétés de fleurs plus surprenantes et belles les unes que les autres. Même si la nuit commençait à tomber, on pouvait très bien se rendre compte de la beauté des lieux. Un authentique jardin japonais, où harmonie et pureté étaient les maîtres mots. L’eau, la terre, le vent, tous semblaient communier dans un monde à part, isolé et plus serein. Après quelques minutes de silence, la jeune femme prit la parole.

" C’est de loin le lieu que j’affectionne le plus. Tout ici me semble simple et tellement parfait…Il n’y a qu’ici que je me sente réellement bien. Qu’en dis-tu ? Cela te plaît ? "
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeSam 6 Juin - 3:33

Kei venait de retrouver une personne avec qui il vivrait comme une famille pour le moment et cela ne pouvait que le remplir de joie ! Il lavait les bols qu’il avait usé et après ceux de Sayuri avec le sourire, se demandant ce qu’il devra prendre comme affaire avant de délaisser pendant un certain moment sa maison. Ce n’était pas plus mal après tout… Il se libérerait d’une certaine pression qu’il sentait dans ces lieux. Il continua d’écouta sa nouvelle famille qui lui dit qu’elle goûterait à sa cuisine et qu’elle serait objective ce qui le fit sourire avant de terminer de laver le tout. Il ne put s’empêcher de penser à la vie qu’il vivrait désormais avec elle. C’est alors qu’il rougit à l’idée de vivre sous le même toit qu’une jeune femme, bien qu’il sentait pour l’instant une sorte de relation mère à fils, il ne put s’empêcher de s’imaginer l’interdit, se voyant dormir avant elle avant d’aller plus loin ce qui le fit rougir encore plus qu’il ne l’était déjà et commença à parler tout seul, disant qu’ils ne devaient pas faire cela où quoi et il ne put s’empêcher de sursauter quand elle lui prit la main, étant prêt à tomber à n’importe quel moment mais fût soulagé de pouvoir rester debout et l’écouta lui dire qu’elle allait lui faire visiter la maison ce qui le fit sourire, serrant la main de la jeune femme doucement. Elle lui expliqua que ce fût un ancien ryôkan et Kei pouvait le sentir dans les murs de la demeure, un ryôkan laissant toujours une sensation de bien être quand on y va.

C’est alors qu’elle l’emmena à l’arrière de la demeure, lui faisant découvrir un lieu qui était tout simplement sublime aux yeux de Kei : c’était un jardin de taille modeste où poussaient plusieurs plantes, légumes et fleurs ! De tout y vivaient on dirait et il semblerait que Sayuri avait aussi la main verte ce qui fit sourire Kei qui se sentait bien aussi. Elle lui dit alors qu’il n’y avait ici qu’elle se sentait vraiment bien et il comprenait, la vue de ce sublime jardin était très reposante et on pouvait s’y sentir parfaitement à l’aise. Il sourit un instant, regardant toujours le jardin avant de poser son regard sur la jeune femme. La vue de cette personne était tout aussi reposante pour Kei, elle dégageait comme une aura si douce, calme, et sereine que même les démons seraient sous le charme. Il détourna une fois encore son regard, le baissant avant de retomber dans ses pensées. Il est vrai qu’il était un démon et il devait se l’avouer… Il devait accepter cela car sinon il ne ferait que se rejeter lui-même et rien n’avancera ainsi. Il se devait d’être fort et désormais il avait Sayuri bien qu’il ne pouvait pas compter sur elle tout le temps, ne voulant pas la déranger ou lui causer trop de problème bien qu’elle ne semblait pas dérangée et qu’au contraire, elle voulait l’aider ! Mais seulement Kei avait peur qu’un jour, il se transforme et finisse par la blesser, il ne le supporterait pas ! Que devait-il faire ? Que pouvait-il faire… Si son père était bien le roi des enfers, il ne pourrait y résister bien longtemps mais il ne voulait pas perdre la personne qu’il venait de rencontrer et qu’il commençait déjà à chérir. Il se passa un petit temps de silence, main dans la main sans que Kei ou Sayuri ne le remarque. C’est alors qu’il se tourna pour faire face à la jeune femme qu’il regarda dans les yeux avec un regard plein de reconnaissances envers elle. Il se rapprocha doucement d’elle, le regard perdu dans le sien et l’enlaça doucement sans être gêné ou embarrassé comme il était juste avant. Il était comme un autre Kei, toujours lui mais plus mature et ressemblait effectivement plus à un homme qu’à un jeune enfant.

C’est alors qu’étrangement, au contact de la jeune femme, il put ressentir comme une vision lui apparaître et il put voir une partie du passé de la jeune femme, celui où elle vécut le moment le plus tragique de sa vie, durant la mort de son mari qu’elle dût tuer de ses propres mains et lorsqu’elle devenu une vampire aussi. Était-ce un pouvoir lié à ses origines démoniaques ? Il n’en savait rien mais ce qu’il savait désormais c’est que lui aussi il devait la soutenir et qu’il n’était pas le seul à ressentir cette solitude. Tous deux avaient perdu leur famille et ils étaient sûrement les mieux placés pour se comprendre l’un l’autre. Il recula le visage et regarda celui de Sayuri, baissant le visage et disant alors, la gardant toujours dans ses bras :


« E-excuses moi… J-j’ai vu ton passé…Pardon… »

Il ne savait pas si le fait qu’il était en mesure d’avoir vu le passé de la jeune femme lui avait fait un quelconque effet et il préférait s’en excuser d’avance avant de la serrer à nouveau, comme si c’était à son tour de la protéger et de la soutenir. Il lui murmura doucement à l’oreille qu’il sera là pour elle quand elle en aura besoin, et qu’elle pouvait se reposer sur ses épaules quand elle le voudra, n’importe quand. Il lui déposa alors un doux baisé sur la joue, très proche des lèvres sans les toucher cependant et se recula doucement, redevenant le Kei qu’elle connaissait, rougissant et s’excusant à nouveau de son acte mal placé. Il la regarda alors, vérifiant qu’elle n’avait rien suite à ce qu’il venait de se passer que ce soit pour la vision qu’il eut ou pour le baisé qu’il avait fait. Il ne savait plus quoi faire et attendit de voir une réaction de Sayuri avant d’agir ou de dire quoi que ce soit à nouveau, lui souriant tendrement avec les joues roses de gêne comme à son habitude.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeLun 8 Juin - 19:58

Qu’est-ce que le bonheur ? De nombreux philosophes avaient tenté de répondre à cette question en énonçant diverses réponses, toutes plus farfelues les une que les autres…N’était-ce pas aussi simple que ce qu’ils vivaient ensemble en ce moment ? Etre dans ce jardin, le contempler main dans la main, sans se soucier du reste du monde ou d’une apocalypse imminente, tels deux adolescents la tête pleine de rêves. Il n’y avait rien de plus ordinaire et pourtant, cela ne se trouvait plus beaucoup. Qu’allait-il advenir du lendemain ? Allaient-ils être tous deux confrontés à de graves problèmes ? Advienne que pourra ! Tout ce qui importait aux yeux de Sayuri, c’était de profiter de l’instant présent avec cette nouvelle rencontre qui, à bien des égards, tombait vraiment au bon moment. Elle qui en avait assez de s’apitoyer sur son sors, de constamment regretter, elle trouvait en la personne de Kei un nouveau souffle, une bouffée d’oxygène qui lui permettait de voir les choses sous un nouvel angle : elle n’était pas la plus à plaindre, ni la seule à souffrir de son passé. Comme elle, il avait perdu les siens dans d’affreuses circonstances et endurait difficilement les choses. Devoir vivre chaque jour avec ce poids de souvenirs, elle le comprenait parfaitement car cela faisait plusieurs siècles maintenant qu’elle le ressentait. Etre capable en cet instant précis de ne plus y penser, de faire comme si ce passé était définitivement révolu, cela faisait un bien fou à notre jeune vampire, qui fut une nouvelle fois tirée de ses songes par le jeune Kyura.

Sans la prévenir, il s’approcha d’elle et l’enlaça tendrement. Cette tendresse était différente et ne reflétait pas celle qu’il avait eue avec elle quelques minutes auparavant. Il n’était plus l’enfant mais bien l’homme, celui qui serait capable de la protéger, de la soutenir, de la chérir…Celui qui allait désormais partager sa vie et apprendre à la connaître. Cette étreinte signifiait autre chose et elle rougit de s’en rendre compte. Elle fut soulagée de le voir se retirer un peu avant de rencontrer ses yeux. Il s’excusa en lui annonçant qu’il venait de voir son passé. Interloquée, elle ne dit mot et cherchant dans ses souvenirs ce qu’il avait bien pu voir. Etait-ce quelque chose en rapport avec ses meurtres ? Peut-être qu’il l’avait vue au cours de sa transformation ? Et s’il prenait peur…s’il décidait de faire machine arrière et de disparaître aussi rapidement qu’il venait de se manifester ? Elle l’interrogea du regard et la réponse qu’il lui fournit fut suffisante pour ôter tous ses doutes. Il l’enlaça de plus belle, lui murmurant qu’elle pouvait compter sur lui, qu’il ne la laisserait pas…Elle ferma un moment ses paupières, songeant qu’elle appréciait beaucoup sa sincérité et le fait qu’il veuille s’impliquer du mieux qu’il pouvait. Alors qu’elle allait le remercier, il lui déposa un baiser sur la joue et même s’il n’effleura pas ses lèvres, elle crut que son intention était tout autre. Elle rougit pour la seconde fois, ne sachant pas comment interpréter son acte, avant de le retrouver, celui qu’elle avait rencontré dans le parc, cet adolescent plus petit garçon qu’homme qui avait su la conquérir. Elle oublia alors ce qui venait de se passer et se mit à rire. Comment pouvait-il avoir deux personnalités totalement différentes en lui ? Elle lui sourit encore, passant ses mains sur ses propres bras, sentant l’air se rafraîchir et dit.


" On ferait mieux de rentrer maintenant, la nuit ne va pas tarder à tomber… "

Elle ouvrit le pas la première et referma derrière lui. Tout en s’exécutant, elle repensa à son comportement plus adulte et se dit qu’elle devrait l’oublier. Elle venait à peine de le rencontrer et agir différemment maintenant les mettrait mal à l’aise tous les deux. Elle ne voulait pas qu’une gêne s’installe, surtout s’ils allaient vivre ensemble…Cela sonnait tellement bien aux oreilles de la jeune vampire ! Elle avait hâte de le découvrir, de connaître ses talents de cuisinier et de partager des moments avec lui. Ils regagnèrent la cuisine et elle reprit sa place initiale, continuant de sécher les bols. Alors qu’il était sur le point de l’aider, elle interrompit son geste et annonça.

" Tu devrais aller te reposer. Je vais terminer la vaisselle et demain matin, nous prendrons un bon petit déjeuner ensemble… "

Elle sourit une nouvelle fois et ajouta, avant qu’il ne puisse protester.

" Je suis encore la maîtresse de maison et j’aimerais que tu m’accordes cette faveur, s’il te plaît. "

Elle passa sa main sur le la joue gauche de son interlocuteur avant de se mettre sur la point des pieds pour déposer un baiser sur son front.

" Bonne nuit ! "
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeLun 8 Juin - 23:03

Kei qui venait tout juste de rencontrer Sayuri, une vampire de quelques centaines d’années mais qui pourtant gardait tout de son charme de sa jeunesse, s’était finalement retrouvé à vivre désormais sa vie avec celle-ci. Pour lui, il venait de retrouver une famille et il allait faire du mieux pour pas qu’il ne soit un poids pour elle. Après ce qu’il avait vécu dans le parc, sa soudaine perte de force et de conscience, il s’était retrouvé chez elle et avait été soigné par la chaleureuse intention de l’aider de Sayuri. Alors qu’ils venaient de manger ensuite un repas ensemble, elle décida de l’emmener visiter la demeure et l’emmena dans le jardin à l’arrière qui était tout simplement sublime ! Kei qui en était sous le charme se retrouva ensuite sous le charme de la jeune femme qu’il avait à ses côtés et l’enlaça doucement mais ce qui suivit l’avait perturbé, il avait vu le passé de celle-ci suite à son contacte physique mais il n’avait pas compris comment il avait ni pourquoi c’était arrivé à ce moment là ? Quoi qu’il en soit après avoir vu cela, il était plus que déterminé à l’aider et à la soutenir comme elle le faisait pour elle en ce moment.

[i]Après ce moment, il redevint plus juvénile et ne savait plus trop quoi faire mais la réaction qu’eut Sayuri le fit sourire à son tour, avant de remarquer qu’elle semblait avoir froid, elle lui proposa de rentrer et accepter, la suivant avant de l’attendre pour qu’ils retournent ensemble dans la cuisine. Il remarqua qu’elle semblait un peu préoccupée par quelque chose mais il ne pouvait se doutait que c’était à cause de son côté adulte qu’elle venait de voir. Il est vrai que Kei est plus un jeune adolescent qu’un adulte mais il y avait quelque chose en lui qui changeait… Avant il n’avait pas à se soucier du fait qu’il était un démon et qu’il le devenait de plus en plus mais tout ceci, l’apocalypse, la perte de sa famille et sa soudaine solitude lui avait forgé un côté mature qu’il ne laissait pas apparaître car il n’avait pas de réels moments pour le faire. Mais il ne pouvait pas rester éternellement un adolescent sans soucis après ce qui s’était passé et il devait protéger Sayuri aussi. Mais après tout il ne voulait pas se perdre… Mais il devait prendre en main la situation pour pouvoir survivre ici et décida d’agir en adulte quand il le faudra et en adolescent quand il le faudra. Il commença cependant à douter d’une chose et se demandait si cela n’avait pas un rapport avec ses origines qui refaisaient surface ? Les démons sont connus aussi pour avoir une personnalité forte et non pas comme celle d’un gamin… Il ne savait plus quoi penser et décida qu’il réfléchirait à tout cela le soir.

Une fois arrivé dans la cuisine, il regarda Sayuri essayer les derniers bols et allait l’aider mais il fut stoppé comme net par celle-ci en parlant qu’il devrait aller se reposer et que le lendemain matin ils profiteront d’un petit déjeuner ensemble mais il s’apprêta alors à dire quelque chose qu’il fut encore stoppé par celle-ci qui dit alors qu’elle était encore la maîtresse de la maison et qu’elle aimerait qu’elle lui accorde cette faveur. Il s’apprêta à dire quelque chose qu’il fut encore stoppé par celle-ci qui lui caressa la joue gauche avant de lui déposer un baiser sur le front ce qui le fit rougir un instant avant de reprendre des couleurs normales, souriant avant de déposer un baiser sur son front à elle à son tour. Il lui prit la main et la serra tendrement avant de se retourner pour aller dans sa chambre, s’arrêtant avant de quitter la cuisine pour finalement s’exprimer à son tour :


« Merci pour tout, j’espère que tout ira pour le mieux pour nous deux ! Bonne nuit alors et à demain ! »

Il lui offrit son plus beau sourire avant de s’en aller doucement, mains dans les poches et l’esprit perturbé par cette rencontre qui avait changé sa vie, son destin qu’il croyait déjà tracé. Il arriva finalement dans la chambre que son hôtesse avait préparée et se laissa tomber sur le futon après avoir fermé la porte derrière lui. Il retira son haut et se retrouva torse nu, étant habitué de dormir ainsi depuis toujours. Il posa son bras gauche sur ses yeux et tentait de se refaire une idée de tout ça. Il ne pouvait s’empêcher de sourire quand il revoyait le visage de Sayuri dans sa tête, ne sachant pas trop où se mettre. Finalement, alors qu’il était venu dans le parc pour se refaire une petite santé, il se retrouva finalement à habiter à partir de ce jour là avec une jeune femme qui semblait s’être dévouée à lui pour l’aider et pour laquelle il se dévouera aussi. Pour lui une nouvelle famille venait de lui ouvrir les bras et il était vraiment heureux et il espérait vraiment pouvoir rendre ce bonheur à Sayuri aussi. Il se retourna sur le ventre alors, le visage dans le coussin ne sachant pas s’endormir tout de suite, voulant déjà passer plus de temps avec Sayuri mais elle semblait avoir besoin d’être seule et il pouvait la comprendre, après tout lui aussi aurait ses moments où il aura besoin d’être seul. Qu’allait-il se passer désormais ? Comment leur relation grandira-t-elle ? Resteront-ils comme une mère et un fils ou deviendront-ils plus comme une femme et un homme ? Il n’en savait rien et s’ébouriffa les cheveux sous le coup avant de reprendre son souffle, se retournant encore avant de se dire qu’il verra bien de lui-même quand le moment arrivera. Il se laissa alors s’endormir doucement, prononçant une dernière fois le nom de Sayuri dans son sommeil avant de s’endormir, ayant hâte d’être le lendemain pour profiter de cette nouvelle vie !
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMar 9 Juin - 12:47

Le baiser qu’il lui donna sur le front était un signe de capitulation face à la jeune femme, non mécontente d’avoir eu raison de lui. Cette journée avait été riche en émotions et elle pensait que c’était suffisant, qu’il ne fallait pas s’étendre davantage. Bien sûr, elle avait envie d’en savoir plus à son sujet, concernant ses activités, ses loisirs, ses goûts et s’il voulait, son passé. Cependant, il n’y avait pas lieu de se presser, ils avaient assez de temps pour apprendre à se connaître. Aussi, elle fut rassurée qu’il accepte et le regarda se diriger vers sa chambre, avant qu’il ne lui souhaite bonne nuit en lui lançant un sourire plein de joie. Elle répondit à ce sourire et retourna rapidement à sa vaisselle, songeant aux mots qu’il venait de prononcer. Désormais, ils étaient deux et le nous prenait tout son sens. Elle avait hâte de découvrir cette nouvelle vie pleine de promesses et même si le futur s’annonçait plutôt néfaste en raison de l’appel qu’ils avaient reçu, elle espérait pouvoir le changer, en faisant tout son possible pour lutter contre le démon que Kei était sensé devenir.

Lorsqu’elle eut terminé, elle rangea le tout en prenant soin de ne pas faire trop de bruit, de peur de le déranger. Elle éteignit les lumières et jeta un dernier regard de l’autre côté de la pièce, là où le nouvel occupant des lieux devait probablement déjà dormir. Elle sourit et s’en alla dans sa propre chambre où elle se coucha et s’endormit rapidement. Elle ne se souvint pas de ses songes mais se réveilla avant l’aube, se dépêchant pour aller préparer le petit déjeuner. Là encore, elle ne fit aucun bruit, essayant d’être inexistante pour laisser à Kei le temps de se lever. Comme elle ne connaissait pas encore ses goûts, elle décida de faire différentes sortes de plats, allant des pancakes aux anchois, en passant par des concombres marinés et autres légumes épicés. Les odeurs commençaient à se répandre dans toute la cuisine et la bonne humeur s’empara de Sayuri. Elle était vêtue d’une tenue des plus simples, ses cheveux tirés vers l’arrière pour ne pas la gêner lors de ses préparations. Elle releva le couvercle d’une casserole et plongea une cuillère pour goutter le bouillon qu’elle venait de réaliser. Elle y rajouta du sel et éteignit la gazinière avant de s’essuyer les mains dans son tablier et de retirer celui-ci. Elle se dirigea vers la chambre de Kei, détacha ses cheveux et se recoiffa légèrement avant de frapper doucement contre sa porte.


" Le petit déjeuner est prêt ! "

Elle l’avait annoncé d’une voix toute aussi douce, presque dans un murmure, ne sachant pas s’il était ou non réveillé. Elle hésita, une main tendue vers la porte mais se résigna à ouvrir. Après tout, même si elle était chez elle, il devait avoir son intimité et elle ne pouvait pas se permettre de faire comme bon lui semblait, quand bien même il s’agissait d’une pièce de sa maison. Elle attendit quelques minutes et retourna dans la cuisine. Elle ne savait pas vraiment quoi faire et préférait attendre. S’il l’avait entendue, il sortirait probablement dans quelques minutes. Dans le cas contraire, elle reviendrait à la charge sans pour autant le presser. Peut-être était-il un adepte des très loooongues grasses matinées ? Elle ralluma la gazinière et laissa les aliments au chaud, quittant la cuisine pour aller ouvrir quelques fenêtres et laisser entrer le soleil pour réchauffer les lieux. Sans s’en rendre compte, elle était déjà impatiente de le voir au réveil, de déjeuner avec lui et de parler de tout et de rien comme ils l’avaient fait précédemment.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMar 9 Juin - 13:32

Alors que Kei venait de rentrer dans la pièce où il allait dormir cette nuit et qu’il s’apprêtait à s’endormir, il avait fait comme une révision ce qui s’était passé dans la journée et l’envie d’en connaître plus sur Sayuri et de partager sa vie avec elle grandissait de plus en plus. Alors qu’il venait de s’endormir, il entendit encore les paroles de la même voix qui lui avait annoncé le message et ses origines. Cette fois-ci elle lui dit que l’heure du réveille était proche et qu’il céderait à ses origines qu’il le veuille ou non. On pouvait voir dans son sommeil qu’il était perturbé et qu’il transpirait un peu mais cela se calma avec le temps. Le matin arrivant doucement, il ouvrit les yeux quand il entendit Sayuri frapper à sa porter avant de poser son regard en direction de la porte, s’attendant à la voir rentrer mais oubliant qu’il était torse nu, comme à son habitude. C’est alors qu’elle lui dit que le petit déjeuner était prêt d’une voix qui le réconforta de cette nuit qui était malgré tout l’une des plus calmes qu’il avait vécu depuis quelques mois. Était-ce dû à la présence de Sayuri ? À ce qui s’étaient passés hier ? Il n’en savait rien mais ce qu’il savait, c’est qu’il dormirait bien désormais.

Il se redressa et passa la main sur le visage avant se lever, s’étirant un peu comme à chaque matin pour finalement ouvrir la porte avant de sentir un petit vent d’air le faire frissonner un instant. Il se demanda alors pourquoi il avait froid et se regarda et rougit en constatant qu’il était encore torse nu. Il poussa un petit cri avant de tomber en arrière, passant sa main sur la tête pour caresser l’endroit où il était tombé avant de vite se relever et de s’habiller pour pas inquiéter Sayuri, espérant qu’elle n’ait rien entendu même si ce qui venait de se passer n’était pas discret. Il sortit finalement de sa chambre, fermant la porte derrière lui avant de se diriger vers la cuisine où Sayuri et le délicieux repas qu’elle avait préparé l’attendait. Il passa vite fait une main dans ses cheveux pour les coiffer malgré le fait qu’il y avait encore quelques mèches rebelles qui étaient décidés à ne pas se laisser faire. Au bout de quelques secondes à tenter de les coiffer, il abandonna et arriva dans la cuisine et la bonne odeur des multiples plats lui arrivèrent aux narines et lui donnait encore plus d’appétit que d’habitude ! Il chercha alors du regard la jeune Sayuri qui était partie ouvrir quelque fenêtre. Il attendit alors son retour et lui offrit un sourire chaleureux, lui souhaitant un doux bonjour avant de se rapprocher d’elle pour prendre quelques assiettes et bols ainsi que des couverts qu’il plaça sur la table, préférant aller ensuite se poser derrière sa chaise en attendant que Sayuri prenne les plats.

Une fois servi, il eut l’eau à la bouche en voyant tout ce qu’il y avait ! Allait-il savoir tout manger ? Mais pourtant cela semblait tellement bon qu’il se décida à tout goûter, commençant par le bouillon qu’elle venait de faire pour s’hydrater un peu et commencer le repas après avoir dit la formule de politesse au début de chaque repas, bien évidemment. Il goûta ensuite quelques anchois puis quelques légumes, mangeant sans se presser pour déguster chaque saveur qui se trouvait sur la table. Il lui sourit doucement avant de finalement se décider à parler d’une voix tendre :


« Tu as bien dormi ? Moi, c’est la première fois que je dors si bien depuis un moment et je te dois cela, merci encore ! »

Il lui sourit une fois encore avant de continuer le repas sans savoir quoi dire, préférant profiter de l’instant qu’il partageait avec Sayuri et de ne pas lui parler de sa nuit et de la voix qu’il entendait depuis des mois à chaque nuit quasiment, ne voulant pas lui faire peur ou bien l’inquiéter de bon matin. Il finit alors le repas avec des pancakes qui étaient sûrement les meilleurs qu’il n’avait jamais jusque là ! Et une fois le tout finit, ayant goûté à tout, il pensa qu’il ne pourrait plus rien manger durant toute une semaine ! Il rigola doucement en lui disant cela avant de la regarder avec un doux regard, séduit par sa beauté et son charme. Il ne pouvait s’empêcher de regarder chacun de ses traits, tous aussi bien dessinés et formés que les autres et malgré son véritable âge, elle semblait être quelqu’un qui avait le même âge que lui, une jeune femme séduisante. Il rougit alors après cela, remarquant qu’il n’était pas très poli de regarder quelqu’un ainsi avant de détourner le visage, ne sachant plus quoi faire. Il finit par dire, après être revenu à ses couleurs normales :


« Il faudra que j’aille chercher mes affaires aujourd’hui. Si tu n’as rien à faire, que dirais-tu de m’accompagner ? Cela ne presse pas donc on pourra y aller quand tu voudras ! »

Il lui sourit doucement avant de baisser le regard, regardant les assiettes et bols vides sur la table qu’il venait de manger. Il avait vraiment hâte de vivre plus de choses avec elle et de découvrir plus de choses ensemble. Il sentait en lui l’amitié qu’il avait pour elle, devenir un début d’amour mais qui pourrait très bien devenir un amour familial comme un réel amour entre un homme et une femme. Il rougit à l’idée d’aller plus loin avec elle à ce niveau là mais reprit son calme, attendant qu’elle finisse son petit déjeuner aussi et d’avoir une réponse de celle-ci, souriant doucement.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMar 9 Juin - 19:17

En revenant dans la cuisine, elle rencontra le nouvel occupant des lieux, Kei, qui lui lança un bonjour chaleureux et tendre, auquel elle répondit en souriant. Alors qu’il prenait les couverts, elle dressa les quelques plats sur la table en s’excusant. Elle voulait bien faire mais ne connaissait pas ses goûts, d’où la quantité de plats qui se trouvaient à présent sur la table. Elle attendit qu’il mange le premier et vit avec soulagement qu’il avait bon appétit et qu’il désirait goûter à tout ce qu’elle avait préparé. Ils commencèrent leur premier petit déjeuner le sourire aux lèvres, impatients et heureux d’être ensemble. La jeune femme ne put s’empêcher de sourire en constatant que la moitié des plats avait été dévorée en un tour de main. Il lui confia qu’il avait bien dormi, et ce grâce à elle mais elle secoua légèrement la tête de gauche à droite, comme pour lui certifier qu’elle n’y était pour rien. En réalité, elle aussi avait eu un sommeil profond, plus intense qu’à l’ordinaire. Peut-être qu’elle se sentait davantage en sécurité ? Alors qu’elle terminait son riz, elle sentit les prunelles du jeune homme sur son visage et redressa la tête pour rencontrer ses yeux, avant qu’il ne détourne le regard, gêné. Elle sourit mais ne dit mot, préférant retourner à son bol avant qu’il ne reprenne la parole. Il lui indiqua qu’il devrait aller chercher quelques affaires chez lui et lui proposa de l’accompagner. Sayuri acquiesça d’un signe de tête avant de prendre la parole.

" Bien sûr ! Je serais ravie de t’accompagner. Cela me permettrait de connaître l’endroit où tu vis ! "

C’était tellement banal et pourtant, la perspective de se rendre là où Kei vivait la rendait différente, plus impatiente et excitée comme aurait pu l’être une jeune adolescente. Après tout, découvrir son antre signifiait découvrir un peu plus de lui, une part plus intime, décelée aux yeux des individus extérieurs. Cela la changeait, par rapport à ce qu’elle avait l’habitude de faire, soi se morfondre et vivre au jour le jour, en sachant pertinemment ce qui l’attendait le lendemain. Une vie vide de sens, sans raison apparente de rester de ce monde, mais elle était trop fière et trop bien éduquée pour mettre fin à ses jours. En trouvant Kei, elle avait trouvé une personne avec qui partager, avec qui découvrir, avec qui aimer…Ils finirent leur repas se retrouvèrent devant l’évier, à faire la vaisselle comme le soir précédent, échangeant quelques bribes de mots. Pour elle, les quelques instants de silence n’avaient rien de dérangeant : cela prouvait qu’ils pouvaient se sentir à l’aise en présence de l’autre, sans pour autant avoir besoin de parler constamment. Lorsqu’ils eurent fini, elle suggéra.

" Nous pourrions aller chez toi en début d’après-midi, si cela te convient. J’aimerais beaucoup goûter à ta cuisine aussi…mais avant, il faut que je te montre quelque chose ! "

Et tout en lui disant cela, elle lui demanda de la suivre et l’entraîna dans les bas fonds de la demeure. Ils quittèrent le rez-de-chaussée pour se rendre au sous sol où ils traversèrent quelques portes avant d’entrer dans une charmante pièce, aménagée avec goût, où trônaient une cheminée et quelques sofas éparpillés ça et là. Il s’agissait d’une bibliothèque qui pouvait bien contenir une vingtaine d’individus sans que ceux-ci soient trop proches les uns des autres. Il y avait de tout : pièces de théâtre, romans de science fiction, mangas, recueils de poésie…un choix aussi vaste que possible s’offrait à eux. La jeune femme sourit avant de prendre la parole.

" La maison est beaucoup plus grande qu’il n’y paraît ! Cette pièce n’est pas la seule à être dissimulée, mais je souhaite garder quelques surprises pour les jours qui viennent. Si tu as envie d’être seul parfois et de te retrouver dans un endroit confortable, cette pièce devrait sûrement te convenir. J’ai passé bon nombre d’après-midi à lire ces livres, sans jamais avoir eu besoin de les quitter… "
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMar 9 Juin - 20:45

Alors que Kei continuait son repas que Sayuri lui avait concocté ce matin, il lui proposa de l’accompagner aller chercher ses affaires dans sa demeure à lui. Elle lui répondit alors qu’elle serait ravie de l’accompagner et de découvrir l’endroit où il vivait. Il lui sourit doucement après cela et continua son repas, savourant chacun des plats sur la table ! Il est vrai qu’elle l’avait accueillie chez elle comme si ils se connaissaient depuis longtemps et aucune gêne n’avait lieu entre eux, se retrouvant ensemble comme si c’était normal pour eux ce qui rendait Kei heureux, voyant qu’il pouvait vraiment se sentir chez lui et avec une nouvelle famille. Alors qu’ils avaient finis leurs repas, Kei et Sayuri allèrent à l’évier et nettoyer la vaisselle comme le soir précédant dans un silence qui ne faisaient que confirmer le fait qu’ils pouvaient être ensemble et se sentir bien sans qu’il n’y ait un échange vocal, le silence transmettant leurs sentiments. Alors qu’ils finirent leur tâche, elle lui proposa d’aller chez lui en début d’après midi car elle avait envie de goûter à sa cuisine et Kei avait aussi envie de lui faire goûter, espérant que cela lui plaise.

C’est alors qu’elle lui dit qu’elle voulait lui montrer quelque chose, l’entrainant alors dans le sous-sol de la demeure avant de marcher un peu en passant quelques pièces pour finalement se retrouver dans une large salle, remplie de sofas et de bibliothèques qui semblaient contenir tout les livres connus et avec une cheminée qui donnait un aspect convivial au lieu ! Kei était stupéfait par ce qu’il voyait là : il n’aurait jamais imaginé trouver un lieu pareil en dessous de la demeure de Sayuri. Il la regarda, l’air surpris et elle lui dit alors que la maison était plus grande qu’il n’y paraissait et après avoir vu cela, il voulait bien le croire. Elle lui dit alors qu’il y en avait d’autres mais qu’elle voulait garder des surprises pour les jours à venir ce qui fit sourire Kei qui commençait à vraiment avoir hâte de connaître les lieux plus amplement ! Elle lui expliqua que s’il voulait être seul par moment, il pouvait venir ici et qu’elle avait passé plusieurs après-midi dans cette pièce à lire. Il lui sourit doucement et la remercia avant de se diriger vers les armoires où les livres étaient contenus, survolant chaque étage en passant par tous les types de livre qu’il peut y avoir ! Il était vraiment étonné de voir autant de livre dans un lieu pareille mais il sentait qu’il allait aussi passer quelques après-midi ici pas forcément seul car Sayuri pouvait venir aussi lire en même temps mais comme il aimait lire aussi, que ce soit un livre à proprement parler ou un manga, il était ravi de voir un lieu pareil ! Il observa alors une dernière fois les étagères et se retourna pour aller vers Sayuri, tout souriant avant de lui dire :


« Pour une surprise, c’en est une surprise ! J’ai hâte de voir ce que tu me réserves par la suite ! »

Il lui offrit une fois encore un sourire avant de lui proposer de remonter, lui disant qu’il devait penser à ce qu’il allait faire pour ce midi et que cela pouvait parfois prendre du temps. Ils remontèrent alors et Kei retenu par où il fallait aller pour atteindre la pièce cachée. Il regarda autour de lui, espérant trouver d’autres lieux mais il ne voyait rien et se dit alors que le tout était vraiment bien caché ! Une fois alors arrivé à nouveau dans la cuisine, Kei se posa sur une chaise et commença déjà à réfléchir à ce qu’il pouvait faire. Il hésitait entre un repas fait à base de viande ou de poisson mais il se décida pour le poisson, se souvenant qu’ils avaient eu un sacré petit déjeuner et que si le repas de midi était trop lourd, il y aurait du gâchis ! Il regarda alors Sayuri et se rappela qu’il avait quelque chose qu’il pourrait lui donner une fois qu’ils seraient chez lui, lui disant alors :

« Ah au fait, j’aurais un cadeau pour toi quand on arrivera chez moi ! J’espère qu’il te plaira ! »

Il sourit doucement avant de se lever, se dirigeant vers le frigo pour voir ce qu’il y avait dedans et se demandant toujours ce qu’il ferait avec le poisson. Il semblait y avoir du thon, du saumon, des œufs de saumons et de la daurade. Il regarda dans le coin aux légumes et son attention se porta sur des citrons et des oranges qu’il sortit en premier lieu, refermant le frigo avant de signaler à Sayuri qu’il commencerait à faire maintenant, le tout pouvant peut-être prendre du temps ! Il était donc aux environs de 10 heures quand Kei commença à prendre une casserole dans laquelle il mit du sucre et de l’eau qu’il commença à faire bouillir pour obtenir du sirop de sucre. Une fois l’eau bouillie, il découpa les agrumes en lamelle qu’il mit dedans pour faire du sirop de citron et d’orange. Une fois le tout bouilli à nouveau, il passa l’eau dans une passoire pour la remettre dans une autre casserole pour garder le sirop avant de presser les morceaux de citron et d’orange pour ne pas perdre une seule goute avant de les jeter, laissant refroidir le sirop sur le bord d’une fenêtre. Il entreprit ensuite de faire cuire du riz, allant vers la salle de bain dont il demanda la direction à Sayuri avec le sourire pour aller se passer un peu d’eau sur le visage, se recoiffant un peu au passage. Une fois de retour dans la cuisine, il prit la moitié du sirop d’agrume qu’il mit dans une cruche et déposa sur la table avec 2 verres, disant que Sayuri pouvait se servir ! Il garda l’autre moitié et déposa le riz dans une large assiette et y versa du vinaigre de riz afin de faire du riz pour sushi, étalant soigneusement le vinaigre et en mélangeant avec douceur pour ne pas casser le riz, l’éventant ensuite pour qu’il refroidisse avant de le laisser. Il entreprit alors de découper le saumon et le thon en fine lamelle, découpant soigneusement avant de les déposer sur une assiette alors qu’il prit la daurade qu’il découpa aussi avant de déposer les morceaux dans le sirop d’agrume qu’il recommença à faire bouillir. Il prit alors 2 bols dans lesquels il mit du riz à sushis, recouvrant le tout d’algues sèches, de morceaux de thon et de saumon et au milieu des œufs de saumons. Il déposa un bol à la place de Sayuri et l’autre à la sienne, retournant voir la daurade qui venait de finir de cuire, séparant le tout dans 2 petits bols, y mettant la moitié des morceaux de poissons et du bouillon fait. Il servit le tout sur la table et donna des baguettes à Sayuri et alla s’assoir en face d’elle, souriant et lui laissant donc commencer :

« J’ai donc fait un chirashi-zushi et une daurade pochée aux agrumes. J’espère que cela te conviendra ! »

Il sourit doucement, attendant de voir la réaction de Sayuri et espérant que cela ne soit pas trop mauvais à son goût, lui servant un peu de sirop dans son verre avant de s’en servir.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMer 10 Juin - 21:50

Visiblement, cette petite surprise avait fait son effet puisque le jeune homme regardait la pièce avec envie, ce qui enchanta Sayuri, le sourire aux lèvres. Elle le regarda se diriger vers le centre de la pièce, adossée contre la porte. Ses yeux le suivirent également lorsqu’il observa les étagères et elle n’avait aucun mal à l’imaginer assis dans l’un de ces sofas en train de lire. Il avait l’air d’être impatient de voir ce qu’elle lui réservait comme autres surprises, mais elle était décidée à les garder encore pour elle durant un petit moment. Ils regagnèrent ensuite la cuisine et elle eut un rire léger en remarquant qu’il cherchait d’autres pièces. Elle avait envie de lui dire qu’il pouvait toujours chercher mais se retint et l’écouta attentivement lorsqu’il évoqua un cadeau qu’il devrait lui donner lorsqu’ils seraient chez lui. Elle fronça légèrement les sourcils, indiquant qu’elle n’était apparemment pas d’accord pour recevoir un cadeau de sa part mais il fit comme s’il n’avait rien vu et se dirigea naturellement vers le frigidaire pour préparer le repas de midi.

Installée à table, la jeune femme attendait patiemment, le regardant réaliser les mets avec précision et envie. Les aliments qu’il avait choisi semblaient parfait pour un déjeuner léger et fin, tout à fait ce dont ils avaient besoin après le petit déjeuner copieux qu’elle avait réalisé. Lorsqu’il fit chauffer les fruits, l’odeur se répandit dans la cuisine et Sayuri ferma un instant les yeux, le sourire aux lèvres, appréciant déjà sans y avoir goûté ce qu’il avait fait. Elle s’exécuta en servant deux grands verres de sirop et le goutta immédiatement, ne ressentant aucune amertume dans la bouche, bien qu’il s’agissait d’agrumes. Il déposa ensuite les plats sur la table et lui indiqua leur nom, avant de s’asseoir en face d’elle pour déguster le repas en prononçant la formule de circonstances. Elle le remercia et prit ses baguettes pour goutter aux poissons. La daurade avait une cuisson idéale et le mariage avec les fruits était excellent. Elle savoura un long moment, sentant son visage scrutée par son interlocuteur, avant de relever la tête pour rencontrer son regard. Elle se contenta de sourire avant de prendre la parole.


" Je ne pourrais qu’être en accord avec ta mère et dire que tu es un très bon cuisinier ! Je ne pense pas que j’aurais pu faire mieux…Le poisson est vraiment bien cuit, les fruits sont savoureux et le sirop est tout aussi bon ! Je te félicite Kei-kun…Je crois que je te laisserai souvent aux fourneaux ! ^^ "

Elle eut un rire léger avant de leur servir à nouveau du sirop et de reprendre du poisson. Elle croyait sincèrement en ses talents de cuisinier et songea que c’était un métier très en vogue ces derniers temps. Peut-être qu’il pourrait songer à faire carrière pour tenir un jour son propre restaurant ? D’ordinaire, elle ne pouvait se projeter ainsi avec des inconnus, mais avec Kei, c’était différent. Elle souhaitait réellement s’investir et donner toutes ses chances à son nouvel ami de devenir quelqu’un, de passer outre son statut de démon pour lutter contre cette partie de lui-même et redevenir humain. Ils finirent leur repas tranquillement avant de faire la vaisselle, pour la troisième fois. Elle se sentait différente avec lui à ses côtés, mais conservait ses habitudes et lui montrait là où se trouvaient les épices, la vaisselle et d’autres ustensiles indispensables pour cuisiner. Elle lui annonça ensuite qu’elle allait se préparer pour sortir avec lui et qu’elle serait prête dans une petite demi-heure, il pourrait ainsi avoir tout le loisir de se rendre au jardin, dans la pièce qu’elle venait de lui faire découvrir ou encore rester dans sa chambre. En attendant, elle se rendait déjà dans sa chambre pour changer ses vêtements et se recoiffer.
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MessageSujet: Re: Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre]   Dans l'ombre d'un cerisier...[Libre] Icon_minitimeMer 10 Juin - 23:21

Alors que le jeune Kei attendait de voir une quelconque réaction de Sayuri, il espérait que cela lui plaise et qu’il n’avait pas tout raté, s’inquiétant un peu à propos de cela. Seulement après avoir vu sa réaction et qu’elle lui ait dit que c’était délicieux, faisant une petite critique de ce qu’il avait fait, elle le félicita avant de lui dire qu’elle le laisserait plus souvent au fourneau ce qui le fit rire aussi, souriant doucement avant de la remercier, espérant pouvoir satisfaire ses envies culinaires par la suite ! Il commença alors aussi son repas et remarqua que ce qu’il avait fait était effectivement bon et lui sourit doucement, continuant de manger dans une ambiance calme et reposée qui ne donnait pas l’impression d’un silence pesant mais d’un silence conviviale, preuve une fois encore que la discussion ne fait pas tout dans une relation naissante même si quelques mots s’échangeaient par moment. Il est vrai qu’il avait pensé plusieurs fois à devenir cuisinier mais il n’avait jamais réellement suivis de cours et apprenait tout ce qu’il savait de quelques livres, de sa mère et même des mangas voir des jeux vidéos ! Quoi qu’il en soit, alors que le repas prenait fin, il entreprit une fois encore de laver la vaisselle avec Sayuri et étrangement, il aimait vraiment faire cela avec elle pour une raison qui lui était inconnue… Enfin, ceci finit, elle lui montra l’emplacement des différentes choses qu’il aura besoin pour ses prochaines recettes et la remercia, ayant hâte de pouvoir lui faire découvrir de nouvelles choses qui sait ?

Ensuite, elle lui dit qu’elle allait se préparer pour sortir avec lui et qu’elle serait prête dans une demi-heure. Il lui sourit alors et lui dit qu’elle n’avait nul besoin de se presser et qu’elle pouvait prendre son temps ! Il lui offrit un autre sourire avant de la voir disparaître et il resta pendant quelques minutes dans la cuisine, adossé à un mur et se disant qu’il ne rêvait pas, qu’il allait vraiment vivre ici avec elle désormais… C’était un peu comme un choc pour lui mais un choc qu’il accueillait les bras ouverts ! Il avait hâte de vivre plus longtemps ici et de découvrir plus de choses avec elle, de partageait plus de choses ! Tout ce qu’il pouvait faire pour l’instant cependant c’était faire de son mieux pour pouvoir l’aider aussi car même si l’envie de la jeune femme de l’aidait était forte, Kei avait la même envie de l’aider depuis la nuit passée, ayant compris qu’ils étaient plus proches qu’il ne le croyait. C’est alors qu’il décida à aller dans sa chambre pour refaire le futon et le ranger avant de sûrement se diriger vers le jardin en attendant Sayuri.

C’est ainsi qu’il se dirigea vers sa chambre, le pas léger et le cœur rempli de bonheur ! C’est alors qu’après avoir fait coulisser la porte, refermant ensuite derrière lui, il se mit à ranger le futon pour le placer dans un coin de la chambre avant de s’assoir dessus, se demandant ce qu’il devrait apporter… Après tout il y avait un tonne de livre dans le sous-sol. De quoi se changer déjà, peut-être quelques objets à lui auxquels il tient à cœur… Enfin, il verrait bien sur place ! Il y avait aussi le cadeau qu’il voulait lui offrir et il avait très bien vu la mine qu’elle lui avait faite mais pourquoi ne pouvait-il pas lui en donner alors qu’elle allait l’héberger et tout ? Et puis ce cadeau là, il préférait lui donner que de le laisser chez lui prendre la poussière. Ce qu’il tenait à lui offrir était un kimono que sa mère lui avait offert un mois avant l’évènement tragique qui se passa la nuit du début de l’apocalypse. Sa mère lui expliqua que c’était un cadeau de sa grand-mère à sa mère et qu’elle porta cette robe le jour de son mariage et qu’elle voulait le donner à Kei pour le donner à la personne qu’il voulait, que cela soit sa futur femme ou une amie à laquelle il tenait à cœur ! Et cette amie n’était autre que Sayuri pour le moment et il tenait vraiment à lui offrir, ceci étant comme un bête petite signe de reconnaissance ne voulant peut-être pas dire grand-chose pour certains, mais voulant dire beaucoup pour Kei. Quand Kei se rappela que sa mère avait dit le mot de futur femme, il rougit à l’idée de voir Sayuri habillée avec et lui à ses côtés, se mariant donc ensemble ! Il rougit comme une pivoine et agita son bras en l’air comme pour s’effacer cette image de la tête, se disant qu’il n’était pas possible que cela finisse comme ça, du moins, pas tout de suite ! Après tout il venait de se rencontrer la veille et même si leur relation allait de bon train et qu’ils s’entendaient vraiment à merveille comme si ils se connaissaient depuis toujours, il ne pouvait pas s’imaginer le tout aller si vite même si il devait avouer qu’il ne dirait pas non, après tout, il était tombé quelque peu sous son charme mais il se demandait s’il en était de même pour elle, ce qui l’étonnerait car elle était plus comme une véritable femme par rapport à Kei qui n’était qu’un adolescent bien qu’il peut paraître très mature aussi, comme la veille lorsqu’il l’avait enlacée et lui avait dit qu’il allait la protéger. Il devait pourtant agir autrement qu’en étant le jeune garçon qui retrouvait une mère désormais qu’il connaissait la vérité même si il ne voulait pas perdre un peu de cela. Une fois encore donc, il se dit qu’il saura se montrer mature et comme l’homme qu’il devait être pour pouvoir la protéger quand il le faudra, et se montrer plus jeune quand il le faudra avec elle ou avec les autres ! Il se gifla un peu la joue pour se remettre de tout ça et se leva ensuite s’apprêtant à quitter sa chambre.

Seulement, alors qu’il allait ouvrir la porte, il sentit une présence derrière lui ce qui le fit se retourner d’un mouvement vif, dévisageant la personne derrière lui déjà et qui n’était autre que celui qui se dénommait être son père. Un démon dont l’aura inspirait la peur et le respect. Le fameux démon se rapprocha de Kei qui se colla à la porte, ne sachant pas quoi faire et quelque peu apeuré mais il ne voulait pas mêlé de trop Sayuri à cela, sachant pertinemment que son vrai père n’hésiterait pas à lui faire du mal ! Il serra le poing, se disant qu’il était temps de mettre un terme à cela, non pas définitif car il savait que cela continuerait encore, mais pour l’instant, il ne voulait pas être dérangé. C’est alors que son père lui dit que c’était touchant ce qu’il vivait, touchant au point de lui donner envie de vomir ! Continuant ensuite en lui disant qu’il devait arrêter cela, que les sentiments gâchaient leur noble nature de démon ! Kei serra le poing à en saigner de peu, baissant le visage et fermant les yeux avant de prononcer doucement :


« Laisses moi… J-Je ne suis pas comme toi… Et je ne veux pas devenir comme toi ! »

Criant carrément ses derniers mots avant de relever son visage, défiant son père du regard ! Il ne voulait pas gâcher ce moment qu’il allait vivre encore avec Sayuri, il devait se montrer fort comme il se l’était dit quelques instants plus tôt ! C’est alors que le puissant démon se mit à rire avant de reculer, disparaissant dans des flammes sombres et lui murmurant qu’il reviendrait et que tôt ou tard il le rejoindra, et qu’il n’hésiterait pas à mettre la main sur Sayuri pour obliger Kei. Kei le regardait avec haine et se disait vraiment qu’il n’était pas cela et qu’il pouvait être n’importe qui de par le passé, désormais il était Kei Kyura et non pas le descendant du roi des enfers ! Il soupira doucement, se sentant soulagé d’avoir réussi à faire cela mais sachant pertinemment bien que son père reviendrait à la charge et qu’il devra être prêt ! Il se rappela alors qu’il devait prendre son sabre quand il sera chez lui, arme qu’il n’hésitera pas à utiliser pour défendre Sayuri et contre son père ! Il se demandait cependant si Sayuri avait entendu ce qui c’était passé et comment elle le prendrait… Il allait faire comme si de rien n’était et tout lui dire si elle venait à avoir entendu quelque chose. Il regarda alors sa main et soupira en la voyant un peu saigner, allant vite, mais sans se presser, dans la cuisine pour faire passer sous l’eau et mettre un bandage autour avec une trousse de soin qu’il trouva dans une armoire sous l’évier. Il alla ensuite en direction du jardin comme pensait et s’adossa à un mur avant de regarder le jardin avec le sourire, se rappelant ce qu’il avait eu la veille ici. Il était donc décidé à tout faire pour rendre la vie de Sayuri plus heureuse que de par le passé ! Il se retourna alors quand il entendit Sayuri revenir et lui offrit alors un sourire chaleureux.
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