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 Funèbres Hurlements. │ PV Kieran.

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L'Inconnu
α Maître Tout Puissant ω
L'Inconnu

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Funèbres Hurlements. │ PV Kieran. Vide
MessageSujet: Funèbres Hurlements. │ PV Kieran.   Funèbres Hurlements. │ PV Kieran. Icon_minitimeJeu 12 Nov - 13:15

« Ayako ! Dépêche toi ! Tu vas rater ton bus si tu traînes dans la salle de bain ! Et tu n’as même pas encore déjeuné ! »
« Oui oui… J’arrive maman ! »


    La jeune demoiselle finissait de faire ses petites couettes sur le haut de sa tête. Arrangeant ses longs cheveux bruns afin que sa coiffure soit des plus mignonnes. Ô oui, la jeune Ayako voulait être jolie aujourd’hui, comme elle le souhaitait depuis que ce garçon avait posé les yeux sur elle. Fuyuie, un des plus beau jeune homme de son lycée, et un des plus populaires aussi. Et comme beaucoup d’étudiante, elle en était tombée folle amoureuse. Elle espérait, rêvait tous les jours que son merveilleux prince ne lui adresse la parole. Elle qui s’était battu pour avoir la table juste derrière lui en cour, elle qui, tous les jours, l’épiait du coin d’un couloir. Le cœur bondissant, elle attendait le moment ou leurs regards se croiseraient et ou son sourire, innocent et timide, ne s’étirerait en une expression de bonheur indéfinissable. Il sourirait alors à son tour, avant de retourner à ses occupations, laissant la jeune femme dans l’attente de se nouveau contact, encore et encore. Glissant dans ses cheveux sombres, une pince en forme de fleur aux pétales rougeoyante, elle tentait de se convaincre une nouvelle fois. Je lui parlerais, aujourd’hui, je lui parlerais ! Comme tous les jours depuis l’instant ou elle avait désiré cet être, elle essayait de trouver le courage, la force pour le saluer, juste le saluer. Et en cette nouvelle matinée, elle en était persuadée, elle y arriverait ! Et peut être, serait-ce le début d’une longue et belle idylle. Une histoire digne de Roméo et Juliette. Un petit rire cristallin s’échappa de ses lèvres rosées à cette pensée. Mais quel drôle d’idée. Elle arrangea sa tenue d’écolière et attrapa son sac avant de filler dans les escaliers de sa petite maison. Sa mère l’attendait dans la cuisine, lui tendant son Bentô aux couleurs enfantines avant de lui dire de déjeuner un petit quelque chose avant de partir. Mais elle n’y fit rien, elle embrassa sa mère et fila à l’arrêt d’autobus. Elle était trop pressée de le revoir, lui, lui, toujours lui. Malgré l’inquiétude de sa génitrice qui n’avait plus que la belle enfant, son époux ayant succombé à un grave accident de la route plusieurs années auparavant. Mais sa fille grandissait, elle devait l’accepter. Alors elle se dit simplement que sa princesse devenait une jeune femme et retourna à ses activités matinales.

    Pendant se temps, Ayako arrivait tout juste à l’arrêt du bus, montant dans cet imposant véhicule. Le carrosse qui la mènerait tout droit à son aimé. Elle imaginait alors, maintes et maintes possibilités. Sera-il déjà dans la salle à son arrivé ? Alors, il lui faudra s’approcher doucement de lui, rejoindre la table qui était si proche de lui, de son cœur. Elle le fixerait et lui sourirait. Et là, elle oserait enfin ! Un petit bonjour, timide comme elle l’avait toujours été elle-même. Il sourirait, la remarquerait un peu plus… Oui.. Elle s’enthousiasma un peu plus à cette pensée, ses yeux scintillants de mille lueurs d’innocences. Un rêve si doux.
    Et un choc si violent. Le conducteur ne le vit pas arriver, n’aurait jamais pu le voir arriver. Une masse qui apparut au milieux de la route. Un corps ? Une silhouette ? Il n’aurait pu vous le dire. Tout se qu’il vit, c’est un voile blanc et une lueur aveuglante, aussi aveuglante que le soleil lui-même. Il tourna violement le volant, ne sachant comment réagir à cette agression. Et se fut finit… Les moteurs fumaient, des cries de torpeur et douleur s’élevaient dans cette rue, et une pince, une petite fleur en plastique rouge, baignait à présent dans un liquide de mort... Juliette ne reverra jamais plus son Roméo.

    Et en haut d’un des immeubles qui jonchaient l’endroit saccagé par les carrosseries et les corps déchiquetés, un être, d’un calme déroutant, patientait. Droit, fier, il fixait le carnage. Sa longue cape, d’un blanc immaculé, flottant, claquant parfois à une masse d’air, un vent presque violent à cette hauteur. Son visage dissimulé sous la capuche de ce long tissu ne laissait apparaître que quelques mèches d’une chevelure apparemment importante, et toute aussi clair. Serait-ce lui, cette lueur aussi aveuglante que le soleil lui-même ? Peut être. Oui, peut être appelait-il à lui la mort elle-même. D’une façon certes très détaché, voir trop, par rapport au sort de ses pauvres humains, mais quel importance cela avait ? Il n’avait que faire de ces âmes. L’apocalypse avait été annoncé, les trompettes du jugement dernier résonnaient dans le tout Tôkyô, mais seul les élus pouvaient à se jour entendre leurs funèbres hurlements.
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Funèbres Hurlements. │ PV Kieran.

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