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Le Parfum des fleurs. │ PV. |
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L'Inconnu
α Maître Tout Puissant ω
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 Sujet: Le Parfum des fleurs. │ PV.  Ven 16 Oct - 16:28 |
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│ DESTIN : OUI │
L’île d’Atlas, l’Atlantide. Que de merveilles qui ont repris vie. Là, sous les océans. Et tous ses humains là haut, qui ignorent tout de cela. Pauvres inconscients, pauvres créatures qui ne sauront jamais. Non, jamais ils ne pourront imaginer ne serait-ce qu’un briefe de cette histoire. Il n’y a que les éluent, ceux qui ont été choisis qui ont le droit de connaître, de vivre cette aventure. Le souhaitent-ils réellement ? Pas forcement. Mais au fond, ils n’ont pas le choix. C’est sa volonté. A lui, le Tout Grand, le Tout Puissant. Alors qu’importe, continuons. Les rues se sont asséchées et la vie a reprit. Ils sont arrivés, les étrangers, les désirés. Ils sont là et découvrent le monde dans lequel ils ont été plongés. Parfois déterminés, parfois effrayés. Mais ils sont présents, et maintenant, ils ne pourront plus reculer. Oui, c’est sa volonté… Et lui ? Où est-il ? Dans les forêts ? Dans les Mers ? Dans les Montagnes ? Où partout à la fois ? Qui peut vraiment savoir… Ce monde s’agite, s’interroge.
Et alors que dans la cité et dans ses alentours, les esprits sont en ébullitions, sous terre, le silence est glacial. Les couloirs de ces grands souterrains sont vides, parfois encore humides. Quelques gouttes tombent des plafonds vers le sol, résonnant dans ce lieu en une douce et hypnotisante mélodie. Aucune voix ne se fait entendre. Il n’y a que ce plic-plic qui accompagne le liquide aqueux le long de ses murs pourpres jusqu’au sol de dalle. Et dans ce couloir abandonné, les petites araignées avaient déjà reprit leurs ouvrages, décorant de leurs files blancs, les pierres de cette architecture ancienne.
Et c’est alors que, dans cet effrayant calme, une apparition des plus étranges eut lieu. Une des façades sembla prendre vie. Quelque chose, ou quelqu’un, s’échappa de la pierre. Non, s’extirpa littéralement de cette matière rocheuse. La masse sortie très lentement, ses formes apparaissant, sa silhouette se formant. Une main se tendit vers l’avant et ces doigts fins semblèrent chercher à attraper le vide proche de lui afin d’accélérer le processus de reconstruction charnelle. Et lorsque ce corps fut totalement détaché de se qui avait semblé être sa prison, on remarqua rapidement qu’il avait emmené avec lui, une partie de ce mur. Comment, me demanderez-vous ? C’est simple. Cette femme, car ses courbes le laissaient bien entendre, avait emporté avec elle, cette couleur particulière qui teintait les murs. La pierre avait prit la forme d’un magnifique Kimono pourpre. Un habit qui entourait à présent sa chair humaine et dissimulait, plus ou moins, sa peau de nacre. Ces cheveux, nés des files d’aranéides s’étaient noués en un simple, et pourtant élégant, chignon. Ses mèches blanches entourant sa silhouette de Geisha. Ces yeux, d’un gris poussiéreux, glissèrent alors autour d’elle.
Ses pieds nus emportèrent cette jeune femme dans les ténébreux couloirs de cette gigantesque construction souterraine. L’eau qui quittaient la paroi supérieure rencontrant de temps en temps une épaule découverte, ou une main joueuse, alors que ses jambes caressaient poussières et eau sans jamais se salir. Elle arriva ensuite à une grande pièce circulaire. Gigantesque lieu aux façades sculptées d’étranges symboles, dépourvues de meuble ou autre décoration. Il n’y avait que ses sculptures sur ses murs, sur ses plafonds. Et au sol, de simples, et pourtant imposantes dalles. Un endroit vide, considérable, qui semblait être le croisement de plusieurs chemins.
C’est au centre de cet endroit que cette demoiselle s’installa. Après que ses pieds, en un écho muet, l’avait conduite au milieu de la pièce, elle sembla se laisser glisser sur le sol. Comme une carcasse qui aurait perdu l’usage de ses jambes. Et pourtant, malgré ce geste très peu naturel, c’est la grâce et la délicatesse qui avait transparu une nouvelle fois. Peut être était-ce sa lenteur, ou son étrange contrôle qui continuait de faire d’elle une beauté mystérieuse. Et alors qu’une de ses cuisses s’étaient échappée de son vêtement, elle baissa légèrement la tête. Elle restera là, elle ne bougera pas. *Et vous ? Où êtes vous ?…* Son regard sembla se figer sur un point invisible se trouvant devant elle et dans ses prunelles grises, quelques lueurs s’animèrent. Comme-ci des millions d’images lui parvenaient. Comme-ci elle espionnait, muette, des millions de chose. Elle, la poupée de porcelaine. Et soudainement, après un temps non déterminé, une étrange tige s’échappa des dalles du sol. D’un bleu légèrement gris, la plante finit par éclore en une petite fleur. Puis il y eut une seconde, une troisième… Les tiges se multiplièrent. Naissant par ci ou par là dans la pièce. Remplissant lentement cet endroit de ses fleurs magnifiques. S’emmêlant dans les longs cheveux de cette mystérieuse inconnue, leurs rendant presque leurs vrais natures, celle des files que leurs avaient donnés les araignées de cet univers. Puis soudainement, une petite lueur apparut. Elle scintilla, dansa autour de cet être avant de prendre la forme d’un magnifique papillon. La créature ne bougea pas, ne regarda pas l’insecte, elle se contenta d’énoncer ses mots très froidement tout en continuant de visualiser intérieurement des images mystérieuses. La petite chose continua alors à voleter, semblant prisonnière de cette pièce comme les centaines de plantes. Puis il y eut un second papillon, puis un troisième, et un quatrième... Ils se multiplièrent doucement, beaucoup plus doucement que les fleurs. Certains semblèrent vouloir s’échapper, mais aucun ne parvenaient à quitter l’antre de cette créature. Il n’y avait qu’une seule chose qui arrivait à voyager dans les couloirs de se souterrains : Le parfum des fleurs. Envoûtant, ensorcelant.
- Spoiler:
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| Sujet: Re: Le Parfum des fleurs. │ PV. Lun 2 Nov - 13:03 |
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Cette plage était pas si mal finalement.Appaisante était un mot qui la définissait parfaitement.Le roulement des vagues sur le sable était quelque chose qui permettait aisément au jeune homme de se reposer, bien que l'eau ne soit pas un élément qu'il apprécie plus que ça, et ce, depuis un certains temps déjà.Ou alors très chaude, ces douches était brulante, la chaleur de l'eau réglé au maximum et pourtant, il arrivait qu'il grelotte légèrement.
Yhae était assis sur cette plage depuis de très longues minutes maintenant, il lui fallait réfléchir à ce qu'il se passait en ce moment.Il n'était dans cette ville que depuis peu et avait déjà rencontré plus de créature fantastique qu'il n'aurait pu l'imaginer.Bien plus.Malgrés tout son instinct lui disait que c'était loin d'être terminé.Très loin.
L'élémentaliste ne pouvait s'empécher de penser à ce que signifiait cette appel que tous semblaient avoir reçu.Cela ne pouvais malheureusement dire qu'une seule chose, chacun d'entre eux n'était que les points d'un échiquier géant dont les cases venait à se resserrer, se rapprocher, finissant par se chevaucher les une les autres, créant sur le plateau de jeu un chaos totalement incontrolable.Mais qui donc pouvait bien jouer sur un tel échiquier, si eux étaient les pièces, qui donc est le joueur?
Yhae se prit la tête dans les mains un instant puis se releva, époustant le sable sur ses vêtements il repris sa marche dans une direction que lui même ne connaissait pas lorsque, subitement, la tête lui tourna, il perdit l'équilibre et malgrés ses effortse retrouva allongé sur le sol, forçant sur ses bras pour tenter de se relever, il fit tout pour ne pas tomber dans l'inconscience, en vain.Sa tête ainsi que le reste de son corps s'écrasèrent définitivement à même le sol tandis que ses yeux se refermaient, son esprit sombrant dans les profondeur du néant absolu.
Longtemps après, il n'aurait su dire combien de temps exactement, les yeux de Yhae s'ouvrirent brusquement.Il voulu reprendre sa respiration mais une bouffé de sable le força à cracher comme un malade de la grippe jusqu'à ce que cette brulure à la gorge disparaisse et qu'il puisse enfin respirer normallement.Il se redressa légèrement, restant sur ses genoux pour observer autours de lui.On aurait dit qu'il se trouvait dans une grotte.La question était maintenant de savoir comment y était-il arrivé?Par quel moyen avait-il finalement disparut de la plage et surtout, qu'elle force avait bien put provoquer son inconscience.Malgrés tout, la question du 'où' n'était toujours pas résolu, une grotte n'était pas une réponse puisque celle-ci pouvait bien se trouver à n'importe quel endroit du globe que cela n'aurait strictement rien changé à sa situation.
Il se leva donc et grimaça en voyant ses vêtement recouvert du sable qu'il avait emmené avec lui de cette plage qu'il lui semblait avoir quitté un incalculable temps plus tôt.Il respira une nouvelle fois mais là ce fut différent.Un parfum étrange s'empara de ces sens, il voulu résister, secouant la tête pour s'éclaircir les idées fut tout aussi inefficace que s'il n'avait rien fait et finalement il succomba, ses pas le guidant la où il n'avait visiblement pas le choix d'aller.Le trajet durant un temps indéterminable, probablement très long mais qui pourtant sembla des plus court à l'élémentaliste qui, lorsqu'il cessa enfin d'avancer, regarda bientôt autours de lui pour découvrir un spectacle des plus étonnant.Des fleurs par milliers emplissait la grotte dans laquelle il se trouvait désormais, des papillons de toutes sortes voyageant par-ci par là virent se poser sur le jeune homme mais repartirent aussitôt, déconcerté par la chaleur qui émanait de lui, chaleur qui allait en grandissait, croissant à une vitesse hallucinante pour finalement se dégager de lui en une vague de feu qui élimina chaque vie sur une dizaine de mètres autours de lui.Malgrés la puissance de la vague elle fut repoussé et brisé, sans le moindre mal.Chaque fleur brulé repoussait aussitôt, plus nombreuses encore, chaque insecte carbonisé renaissait de ces cendres tel un phénix.
C'est alors qu'il vit.Quelqu'un, un être au apparence d'une femme se tenait face à lui, il ne savait par quels moyen il avait put ne pas voir cette personne plus tôt mais maintenant qu'il la voyait il savait qu'il ne pourrait rien faire face à elle.Cet être inconnu avait repoussé ses flammes avec une facilité déconcertante, Yhae savait pertinnement que rien ne pouvait affecter la personne qui se trouvait face à lui et pour la première fois depuis des années, la peur s'empara de son corps.Quelques minutes passèrent durant lesquelles l'élémentaliste dévisagea la personne en face de lui, toujours sans savoir qui cela pouvait être, lorsque enfin il prit la parole, simplement pour dire ceci:
"Qui êtes vous?"
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Invité
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| Sujet: Re: Le Parfum des fleurs. │ PV. Jeu 5 Nov - 23:35 |
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- Tu n'es pas si puissant...
La voix résonnait dans les pensées d'Aldeban. Une voix sombre, arrogante et malsaine. Une voix prononcée de la façon dans seule une race pouvait le faire... Démons.
Amnéziel avait reprit son nom originel d'un passé oubliée, il ne se souvenait toujours pas de son existence première mais grâce à Dante, il se souvenait de nouveau de qui il était à sa première naissance en temps qu'Amnéziel. Des trous persistaient par ci et par là mais, jour après jour, des éléments se reconstituaient dans sa mémoire, lui apportant les expériences qu'il a acquit durant ses nombreuses renaissances amnésiques.
Il se promenait comme à son habitude parmi la population humaine, sa capuche rabattu pour ne pas trop se faire remarquer. Son masque avait bien changé depuis son arrivé à Tokyo. Il présentait dorénavant des traits humains : une bouche, un nez, des yeux et de vrais formes. Ses larmes noires étaient toujours présentes et son masque n'englobait plus toute sa tête. En effet, sans sa capuche, Aldeban laissait apparaitre une magnifique chevelure brune aux reflets bleu marine. Ils n'étaient certainement pas aussi long qu'à l'époque où il était Archange, mais leurs vus appelaient à l'admiration.
Fondu dans la masse d'une grande place, l'archange fut interpellé par cette sinistre voix. Elle ressortait littéralement du flot de pensées qu'Aldeban pouvait entendre. Elle se démarquait, l'appelait... Quelque part par-ci, quelque part par-là. Elle venait de partout et de nulle part à la fois. L'archange déchu se sentit, pour la première fois comme mal alaise... en situation de danger, oppressé par un sentiment de mort imminente.
- Ah! Pathétique! Tu es pathétique! Fais que de chair et d'os, de la même matière pourrissante que toute la merde qui t'entoure. Je te montrerais...
Aldeban trouva enfin la source de ces menaces. Un étage en hauteur... très haut. L'étage condamné d'une des plus grande tour de la ville. En un instant l'archange se trouva à l'intérieur même du bâtiment. Il monta jusqu'à l'étage en question et entra dans un ancien bureau de la tour fermée pour cause de meurtre. Aucun agent de police n'était là pour protéger la scène de crime d'ailleurs... étrange? Aldeban avança timidement dans la pièce, cherchant la moindre trace de vie dans l'étage mais rien. C'est pourtant d'ici que venait la mystérieuse voix. Où était donc passé son interlocuteur?
- Alors? On s'égare mon petit mouton??
Surpris, Aldeban se tourna instantanément vers l'origine de la voix. Une ombre se dressait devant les baies-vitrés de l'étage, caché par le contre-jour du soleil couchant. L'archange mit une main devant ses yeux pour y voir plus clair mais le mystérieux personnage était toujours aussi indissociable. On ne pouvait discerner que une fine silhouette portant un chapeau assez grand ainsi qu'un grand et diabolique sourire blanc.
- Qui... Qui es tu??
Demanda alors l'archange.
- Oh... Je suis sûr que tu t'en doutes! Du moins, de ma nature. Tu apprendras à me craindre et à me fuir...
Le "démon" disparu et réapparu juste derrière Aldeban, une Faux géante à la main, prêt à frapper.
-... dans mon ancienne tombe!!
Accompagnés d'un rire sadique à souhait, l'individu trancha Aldeban en deux d'un puissant coup de faux. En temps normal, l'archange aurait pu esquiver sans aucun problème mais, l'apparence du démon qui se dressait derrière lui était totalement différente de la silhouette qui se tenait auparavant devant lui. Cette nouvelle forme le paralysa, prit au coeur par un sentiment de peur indescriptible. Le coup de faux ne trancha pas le corps d'Aldeban à proprement parlé, mais il ne fit que le traverser sans dégât et submergea ce dernier d'un sentiment de fatigue profond.
Aldeban s'écroula par terre, tombant dans un sommeil lourd. Au moment où il heurta le sol, l'archange se sentit chuter dans de l'eau, comme s'il venait de tomber d'un plongeoir très très haut, le dos en premier.
Le bruit des vagues d'une mer paisible... la chaleur et l'odeur des cotes... Aldeban se réveilla sur le bord d'une plage qu'il ne connaissait pas. Il se releva doucement, encore sonné par le terrible coup qu'il avait reçus tantôt. Le rire du démon raisonnait encore dans sa tête. Il regarda autour de lui et remarqua qu'il se trouvait sur une sorte... d'île recouverte d'un bulle d'air?? Une sorte de soleil artificiel réchauffait cette île, mais il était évident que le véritable soleil se trouvait bien plus haut. La bulle d'air géante semblait protéger l'île d'un océan entier qui se trouvait... juste au dessus de la tête d'Aldeban. L'archange déchu se demandait vraiment où il avait bien pu atterrir? Qu'avait donc fait le démon? Était-ce réel? Ou était-ce une illusion créée de toute pièce par le démon en question? Aldeban n'arrivait pas à trouver de réponse logique mais cette histoire d'île engloutit lui rappelait une vielle légende. Une ancienne cité dénommé l'Atlantide qui fut engloutit par les flots il y a bien des millénaires de cela. Dans ce cas... Où se trouve la ville en question? Ou alors ce n'est pas l'Atlantide tout simplement, juste le délire d'un esprit très tordu.
Calmement l'archange au masque de fer se releva. Il se secoua les cheveux pour faire partir tout le sable et il pencha la tête sur le côté, laissant sortir par ses orifices, une bonne vingtaine de litres d'eau et de sable...
Il termina de se décrasser les habits lorsque soudain, il fut comme "interpellé" par une odeur très très attrayante... Ce n'était certainement pas de la nourriture, mais une sorte de parfum de fleur, proche de celui des roses mais étrangement plus apaisante.
L'archange ne résista pas à cette odeur et son incorrigible curiosité ne fit que le conforter dans cette idée. Il avança alors sur de la plage, suivant ce délicat parfum jusqu'à arriver devant une grotte.
Des traces de pas allaient à l'intérieur de la sombre caverne. Aldeban un instant si ce qu'il s'apprêtait à faire était vraiment judicieux? Certainement pas... Mais tant pis! Il s'aventura alors dans la sinistre grotte, toujours aussi intrigué qu'un petit enfant. Il s'arrêta net lorsqu'il sentit une soudaine vague de chaleur accompagnée d'une odeur de cramé qui se dissipa très rapidement. Il s'avança encore jusqu'à apercevoir un petit papillons noirs, puis deux, puis trois, puis des dizaines, ainsi que de multiples fleures bleues couvrant toutes les parois de la grotte.
Un homme à l'allure familière se tenait au milieu de ce troublant jardin et, devant lui, se tenait une mystérieuse jeune femme aux cheveux blanc et au kimono pourpre. Elle semblait être lié à toutes les toiles d'araignées qui décoraient le souterrain mélangeant étrangement, et avec brio, le glauque de la caverne et la beauté de la jeune femme.
- Qui êtes vous?
A ces mots, l'archange se tapit dans les ténèbres, ne voulant pas être vus et gêner les deux individus. Nul doute, il connaissait bien cette voix. Comment se nommait-il déjà?? Mmm... Mince! Encore oublié! Ce n'est pas grave... pour l'instant.
Il observa donc la scène avec la plus grande attention continuant à se questionner sur cette belle femme aux traits si envoutants et sur le jeune homme qu'il lui semblait avoir déjà rencontré...
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L'Inconnu
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| Sujet: Re: Le Parfum des fleurs. │ PV. Mer 11 Nov - 17:49 |
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- La mystérieuse inconnue restait là, immobile au centre de cette gigantesque pièce. Son regard toujours traversé de million d’images, son visage semblant à jamais figé dans cette expression de glace. Impassible. Son esprit semblait flotter entre plusieurs mondes, sans jamais réellement y prendre place. Comme l’un de ses majestueux papillons qui l’entouraient, d’un battement d’aile, ses pensées rejoignaient un nouvel univers, avant de glisser, d’un nouveau battement, vers une nouvelle destination. Elle observait, épiait silencieusement ces différents lieux et les personnes qui s’y trouvaient, anonyme, imperceptible, insaisissable. Elle était là, et là, et partout à la fois. Et dans cette pièce à l’imposante architecture, le silence prenait place, rendant cette atmosphère aux douces senteurs fleuries, presque indéfinissable et très certainement d’un mysticisme sans égale. Puis il y eut un frémissement. Les plantes semblèrent réagir, ressentir, et elles vibrèrent comme ci elles souhaitaient, muettes, communiquer avec cet être mystérieux. Une certaine agitation s’imposa alors à cette inconnue. Les insectes s’affolèrent à leurs tours lorsque la voix irréelle de la demoiselle fendit l’air, ordonnant au calme de reprendre place dans son antre. Et on s’exécuta. Les images présentes dans les prunelles de la jeune femme s’effacèrent alors doucement, ses yeux reprenant leur gris poussiéreux avant de se poser sur un de ses nombreux passages qui s’enfonçaient dans les méandres de ces grottes souterraines. Elle se figea à nouveau, redevant cet être inhumain. Ses cils ne se mouvaient pas, ses lèvres ne tremblaient pas à un possible souffle de vie. Non, elle était une poupée de porcelaine. D’une beauté douce, délicate, glaciale… Au visage de la mort.
C’est alors qu’une silhouette apparut dans la grotte. Un jeune homme possédant une âme ardente. Le crépitement des flammes sembla glisser aux oreilles de l’inconnue. Celle-ci, toujours immobile, fixait cette personne de son regard neutre. Il ne l’avait pas vu, et elle, elle ne semblait voir que lui. La température monta vivement jusqu’à se que des flammes aillent réduire en cendre tous se qui entouraient le nouvel arrivant. Violente, imposante, elles brûlaient sans état d’âme. Elles vinrent glisser jusqu’au corps agenouillé de cette créature, sans pouvoir la toucher. Une onde sembla alors repousser, silencieuse et invisible, ce brasier jusqu‘à le faire disparaître. Ce qui avait été détruit reprit alors vie, comme-ci l’action du jeune homme n’avait jamais eut lieu. Les papillons reprirent formes, les plantes s’empressèrent de renaître des cendres de leurs précédentes. Et aussi vite que le paysage chimérique s’était consumé, il s’était recomposé.
C’est à ce moment là que leurs regards se croisèrent. Le bleu de l’élémentaliste se plongeant dans le gris de cette inconnue. Le gris de cette inconnue se fixa dans ces pupilles aux couleurs ironiquement aquatiques. Et le silence s’installa une nouvelle fois. L’étrange jeune femme restant parfaitement immobile, comme attendant que son voisin ne réagisse le premier. Comme attendant, des mots, une interrogation… Elle était là, toujours agenouillée sur le sol. Ses cheveux glissant tout autour d’elle, formant par la finesse de ses mèches blanches, ses toiles imaginaires. Et finalement, des sons, des syllabes, puis des mots s’échappèrent des lèvres de son voisin. Qui était-elle ? Elle. Cet étrange être. Elle pencha doucement la tête sur le côté, ses yeux toujours encrés au plus profond des yeux de son voisin. Ses lèvres bougèrent alors très lentement :
« Je suis…. »
Un sourire indescriptible prit place sur son visage de poupée. Inquiétant, indéfinissable. Allait-elle compléter ses mots ? Sa phrase ? Non, elle resta ainsi pendant plusieurs secondes, secondes qui semblèrent une éternité pour toute personne incapable de cerner ce personnage. Puis elle redevînt terriblement neutre. Son visage reprit sa position initiale. Son corps, extrêmement bien tenus, son dos parfaitement droit. Et c’est alors qu’une étrange force sembla soulever cette créature. Comme-ci, quelque chose, quelqu’un, une puissance mystérieuse venait hisser sur ses pieds cette femme. Son kimono sembla être saisie par un être invisible. Une aura qui empoigna le tissu. Une onde qui fit frémir les plantes, les insectes présents. Et elle se retrouva sur ses jambes, elle, la belle marionnette, l’étrange marionnette. Elle fit alors un pat vers le jeune homme qui avait pénétré en son antre, puis un autre. Les plantes s’écartant à son passage. Ses jambes s’échappant parfois de son habit, dévoilant encore un peu plus cette blancheur de peau cadavérique. Elle était de plus en plus prêt, jusqu’à se glisser contre le corps brûlant de ce jeune homme, y posant sa chair glacial. Ses lèvres glissèrent à son oreille, lui murmurant dans un soupire inhumain :
« Et toi ?… Qui es-tu ?.. Yhae. »
La réponse était dans la question ? Non, si vous croyez cela, c’est que vous n’avez certainement pas saisie réellement la question de cette jeune femme. Un nom ne fait pas une personne, ne fait pas une âme… Un nom n’est qu’un qualificatif comme un autre.
Toujours aussi angoissante, les doigts fins de l’inconnue allèrent se poser sur la joue de son voisin. Cette main qui semblait contrôlée par une force extérieur à ce corps, beau mais si effrayant. Elle releva un peu la tête vers un papillon qui glissait par là avant que sa voix, un peu plus forte, ne résonne une nouvelle fois.
« Amné…. Non. » Un petit son, entre le rire et le soupire s’échappa difficilement des entrailles de cette femme. « Aldeban. Ton esprit semble moins embrumé… Comptes-tu te cacher encore longtemps de nos personnes ? »
Elle ne regardait pas en direction du voyeur qui s’était caché dans l’ombre. Non, elle semblait pouvoir le voir de bien d’autres manières. Lesquels ? Ça, c’est encore une énigme. Mais ce qui était sûr, c’est qu’elle savait qu’il était là. Comme elle savait qu’ils viendraient tous les deux, attirés par le parfum des fleurs. Comme elle savait que Yhae l’interrogerait. Comme elle savait tant de chose, trop de chose certainement. Qu’allait-il arriver à présent ?
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Invité
Invité
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| Sujet: Re: Le Parfum des fleurs. │ PV. Mar 17 Nov - 12:21 |
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Les mots de l'élémentaliste semblèrent raisonner dans l'immensité de la caverne, se propageant sans mal dans le silence environnant.La silhouette finit par se lever et se rapprocher de lui, l'étrange impression que ce qui lui faisait face n'était qu'un pantin animé par une force plus puissante encore s'empara l'espace d'un instant du jeune homme qui resta figé à l'observer lorsqu'elle commença à formuler une phrase aux allure de réponse, une phrase qui ne trouva jamais sa fin et qui resta suspendu dans le vide sans trouver d'écho.La silhouette continua alors de s'avancer dangereusement vers lui, l'espace qui les séparait désormais était infime lorsqu'elle se pencha pour sussurrer à son oreille une question qui fit tout d'abord frémir l'américain par sa simplicité apparente mais qui ensuite le glaça lorsqu'elle donna une partie de la réponse, à savoir son prénom.
Ainsi donc cet inconnue lui demandait qui il était mais ensuite elle commençait à donner la réponse, invitant indéniablement le jeune homme à poursuivre, à se livrer à elle.A quoi bon?Au plus profond de son âme Yhae savait pertinnement que chacunes des réponses qu'il pourrait donner était d'ors et déjà connue par cet être dont les pouvoirs ui semblait infiniment supérieur aux siens.
"Vous me posez une question mais commencez vous même à y répondre?Voila quelque chose d'assez étrange... Si mon nom vous est déjà connu que voulez vous donc savoir?Ce que je suis?Vous le savez déjà je vous en fait fait la démonstration en entrant dans cette caverne mais encore une fois, vous le saviez déjà.Vous saviez que je viendrais, vous saviez même certainement que je vous interrogerais alors vous avez tout mis en place pour que cela arrive.Ce que je ne sais pas c'est pourquoi."
Yhae interrompit sa tirade le temps de reprendre sa respiration et de chercher des mots qui lui vinrent naturellement.Il voulait savoir qui était cet personne même si quelque chose semblait lui crier au fond de son être qu'il connaissait la réponse.Malgrés tout il n'eut pas le temps de continuer.L'inconnue qui lui faisait face, le regardant dans les yeux avait repris la parole mais ne s'adressait pas à lui.
'Aldeban?Qui est-ce donc? Amné... J'ai déjà entendu ça... Est-ce que par hasard?'
Yhae stoppa ses interrogations mental, bien peu sur de la réponse pour regarder autours de lui, cherchant quelques instant avant de se fixer sur une silhouette tapis dans l'ombre, silhouette qui finit par se révéler à la lumière des flammes que Yhae fit apparaitre sur sa droite, les flammes disparurent aussitôt mais l'élémentaliste avait parfaitement eut le temps de reconnaitre ce visage d'acier, ce masque de fer qui l'avait tant troublé lors de leur première rencontre.
"Amnéziel... Ou plutôt devrais-je dire Aldeban.Je ne pensais pas te revoir un jour et encore moins dans ces conditions.Si j'en crois cette personne qui semble connaitres les réponses aux questions qu'elle pose je dirais que tu as finalement retrouvé la mémoire, ou tout du moins une partie.Dis moi... Ce n'est quand même pas cet imbécile d'ange qui t'y as aidé?Celui qui était dans le parc avec nous, Xavier, le ventriloque.Cet imbécile heureux suffisament optimiste pour penser que le monde peut encore être sauvé..."
Yhae se stoppa une nouvelle fois, tournant le dos à Aldeban pour faire face à l'Inconnue.Le jeune homme venait de se souvenir ce qui avait été le sujet qui avait fini sa conversation avec l'archange la seul et unique fois où ils s'étaient rencontré.L'élémentaliste venait de comprendre que cet être qui semblait si puissant était la seule personne suceptible d'avoir amené toute les créatures magique de ce monde à Tokyo et par le moyen le plus simple du monde.Bien entendu ces certitudes étaient sans fondement aucun mais il ne put s'empécher de prononcer à haute voix ce qu'il pensait à cet instant précis.
"L'appel..."
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| Sujet: Re: Le Parfum des fleurs. │ PV. |
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Le Parfum des fleurs. │ PV. |
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