Prise de conscience [Pv : Alice Heaven]

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[Destin -> OUI OUI ET OUI ! Depuis le temps que je réclame...]

Cela faisait un moment que Shamyz avait abandonner l'idée de courir dérrière les fantômes. Maintenant il s'en foutait et vivait comme avant, avait oublié celle qu'il cherchait tant, s'occupant plutôt de sa gosse, vivant tranquillement mais pas honnetement. Il avait toujours volé depuis qu'il en avait fait sa passion, son job, sa routine. Bien sur il avait éviter d'en parler le plus souvent que possible tout comme de Guiligam, de ce qu'il était, de ses capacités, etc. Jusqu'a aujourd'hui il avait fait preuve de... Discrétion ? Ou du moins presque. L'épisode du combat entre lui, Dante et Armin... Le moment de sa recontre avec sa fille... Tout sauf discret ! La rencontre avec sa fille fesait partit des choses qui le perturbait légèrement comme cette histoire d'appel. Toutefois, il évitait de montrer son inquietude, en gardant soit son air limite foutant sinon son sourire d'imbécile heureux.

Pour en revenir à ses passes temps, et ce qu'il faisait ses temps si... C'était boite de nuits et bar à gogo, sans quitter sa sacoche avec son revolver, son couteau... Et depuis un moment il n'osait même plus quitter son épée. En voyant ne serait-ce que le foureau de la lame, les gens avaient tous la même réfléxion à deux balles : "ouais c'est juste pour la frime". Puis à vrai dire, le demi-humain s'en foutait légèrement. Sinon l'hiver arrivant à grande vitesse, il portait une veste blanche à col rouge au dessus de ses hauts sans manches classiques. Rien qu'en cachant son débardeur avec cette fameuse veste, on aurait pu croire à une sorte de costard. Etrange, mais classe. Ce style lui allait comme un gant. Mais cette soirée là était vraiment spéciale même si elle n'en avait pas l'air. Pour commencer, son style de soirée habituel : dans un bar mais pour une fois en très bonne compagnie.. C'était sur contrairement aux ivrognes japonais qui étaient des ratés, ça l'était. Une charmante jeune femme ayant environs la vingtaine. Une belle demoiselle, une belle jeune femme exotique qui en plus d'avoir un cul à en baver, savait danser comme une... Euh, Comme une Déesse~
En gros, une VRAIE bombe.
Pour dire qu'ils avaient bu un coup et discuté pendant un long moment. Le moment venu pour faire les adieux, le demi-humain eu le droit à un numéro de téléphone, suivit d'une proposition à la raccompagner à sa voiture ce qui fût chose rapide. Mais peine qu'elle venait de s'en aller, un bruit sourd retentit. Comme un coup. Puis un autre. Mais qu'était-ce donc ? C'était à cause de l'alcool ?!? Non, il n'était pas ivre -pour une fois-. Les coups recommençèrent, encore et encore. Il était minuit, minuit pîle. Franchement pas une heure pour faire sonner les cloches. mais cela continua jusqu'à ce que Shamyz sente son corps s'alourdir avant qu'il ne finisse par tomber à genoux et de s'arrêter de lutter contre une soudaine fatigue, pour finallement tomber dans les pommes.

Sham' s'était enfin reveillé, ouvrant les yeux doucement en les clignant plusieurs fois. Une fine lueur bleue marine, pas d'étoiles, le bruit de quelques vagues douces... Il ressentait une étrange impréssiont de vide, comme s'il avait oublié quelque chose. Il faisait encore nuit ? Où était-il ? Sa main caressa la texture sur laquelle il était allongée. Du sable ? Il ferma les yeux, essayant de se rappeller de ce qu'il avait fait la veille, ou du moins cette nuit juste avant de s'endormir. Mais la seule chose dont il se rappellait c'était la jeune femme qui s'en allait et ce bruit sourd. Le demi-démon serra son autre main, constatant qu'il tenait une bouteille en verre. Une bouteille de vodka... Il soupira, la lachant avant de se passer une main sur son visage. Encore une bouteille de trop... Et ci cette femme... Et s'il avait rêvé ? Le premier réflexe fût de glisser sa main dans la poche de son jean, en y mettant un peu de sable invonlontairement avant d'y sortir un bout de papier avec un numéro dessus. Non ça n'était pas un rêve. Mais tout de même qu'il se reveille sur une plage alors qu'il était en ville quand il avait perdu connaissance, ou du moins au début du trou de mémoire... Etrange !
Rangeant son bout de papier, il s'assit pour regarder autour de lui et constater qu'il n'y avait personne. Le voleur se releva avec un peu de mal et commença à marcher le long de la côte, avec un peu la tête "dans le cul" comme qui dirait... Prenant le soin de se sortir une clope et de se l'allumer, il tourna la tête vers l'eau, fixant un instant quelque chose qui flottait en se demandant ce que c'était. Il mit une bonne dizaine de secondes avant de réaliser que c'était une personne, un corps qui flottait la tête dans l'eau. Le premier réflèxe du demi-humain fut de courir comme un malade en direction du corps, manquant de se rétamer à cause d'un galet dans lequel il avait shooté par inadvertance en faisant tomber sa cigarette dans le sable. Rentrant dans l'eau avec ses vêtements blancs, il attrapa le corps et le traina vers le rivage affolé, le coeur battant à toute vitesse en espérant pour on ne sait qu'elle raison, que cette personne soit encore en vie. Réflèxe d'humain ?
Il posa le corps sur le dos, avant de tenter un massage cardiaque puis du bouche à bouche durant plus d'une bonne minute. Sans avoir vérifié qu'il y avait un pouls ou non.

"Merde, merde ! Allez ! Respires ! Bon sang !"

La jeune personne cracha alors de l'eau. Avant d'ouvrir les yeux pour le fixer étrangement. Shamyz lacha un grand soupir de soulagement suivit d'un "Haaa... Ouf...". Lui qui s'en foutait des gens, ne pouvait pas s'empecher de jouer au héro. Pourquoi ? Ca c'était un autre mystère.

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L’atterrissage se passa comme prévus, sans aucun soucis, avec quelques paniqués, quelques soucieux, et d’autres bien trop endormis pour s’inquiéter. Les ceintures se détachèrent toutes dans les dix secondes qui suivirent par les mains habiles ou non des passagers. Après, tout fut machinal, la descente des escaliers, la demande des papiers, la passage sous le détecteur de métaux et l’attente des valises. La journée avait laisser place à la nuit et la soirée qui s’annonçait commençait des plus tranquillement possible. Alice, jolie fille aux merveilles, vêtue de sa robe légère, attendait ses valises avant de pouvoir fuir cette foule impossible. Tout les yeux posés sur elle, ces imbéciles qui sifflaient en passant auprès d’elle, l’observant d’un air bestiale et une envie dévorante de l’avoir juste pour eux. Au fond, le Japon ne serait pas fort différent de l’Angleterre… Des mecs idiots et assoiffés d’amour, de fille, de choses peu catholiques et de frissons d’un soir. La demoiselle n’avait qu’une chose à faire, se taire et laisser ces hommes la mater de dos, évitez de croiser leur regard, leur épargnant ainsi un cœur brisé.

Enfin ses valises apparurent. Difficilement, elle les prit et les traîna derrière elle. Heureusement, elles avaient des roulettes. Enfin en dehors de cet immense bâtiment qu’était l’aéroport ! Les nuages dissimulaient toutes les étoiles et les lumières de la ville rendaient la nuit beaucoup moins attractive. La population de se pays semblaient étrangement pressée, peut-être n’était-ce qu’une impression, mais tous avaient l’air de se hâter vers leur lieux de destination. Maison, appartement, restaurant, cinéma, ou autre. Alice ne savait pas trop où ces gens pouvaient se rendre, tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle devait se rendre dans son nouveau chez soi réservée à l’avance, à distance… Taxi, route de dix minutes, arrêt, paillage, remerciements, clin d’œil curieux et arrivée dans l’appartement. Magnifique ! Petit et coquet, agréable et sentant le propre. C’était absolument parfais. Mais sur l’instant, l’envie était plus à découvrir la ville que de défaire ses valises.

Vous vous doutez bien, Alice n’attendit pas trois heures avant de sortir de chez elle, clé en poche, gilet en plus sur le dos. Elle avait abandonnée ses bottes pour des chaussures noires à talons, beaucoup plus appropriés pour une possible rencontre. Classe, lui donnant quelques centimètres de plus, elle était prête pour tout affronter ! L’air frais était agréable, le paysage accueillant, les passants charmants et l’ambiance attirante. Tokyo lui plaisait déjà et il n’était même pas minuit !

• Bonjour demoiselle, vous êtres perdue ? •

Surprise par cette voix élégante, Alice se retourna pour découvrir un jeune japonais d’à peine vingt ans. Le sourire aux lèvres, il portait des vêtements décontractés, chemise entre-ouverte et jeans aisé. La demoiselle, quelque peu perturbée lui sourit à son tour, l’observant de tout son long en évitant soigneusement son regard.

• Et bien non… Je découvre la ville… •

• Ne soyez pas timide, je m’appelle Shiro, et vous jolie demoiselle ? •

Il lui tendit calmement la main, tendit qu’Alice n’avait d’autre choix que de lui tendre la sienne. Elle rougissait tranquillement alors que le jeune homme lui souriait encore et toujours. Voyant qu’elle fuyait son regard, il posa son doigt sous son menton pour relever son visage. Elle se laissa faire, le regardant droit dans les yeux.

• Et moi Alice… Enchanté Shiro… •

D’un geste de la main, elle dégagea une mèche de son visage, souriante, perturbée, l’envie de le dévorer montant en elle. Pourquoi quand un homme séduisant l’abordait, elle ressentait pareil sentiment ? Pourquoi l’envie de l’avoir pour elle juste une nuit l’obsédait déjà alors qu’elle connaissait à peine son prénom. Le pire étant qu’elle savait qu’il était déjà à elle… Il était déjà envoûté, ça se voyait dans ses pupilles dilatées. Il avait envie. Elle avait envie, mais les envies n’étaient pas toujours à assouvir. En silence, elle lui fit dos.

• Je suis désolée, mais je dois m’en aller… •

• Ne partez pas, pourquoi si vite ? Mais ! Revenez ! •

Il tendit la main, mais ce fut avec une seconde de retard, car déjà la jolie princesse des merveilles s’était encourue le plus loin possible de lui. Elle hésitait entre rejoindre un coin tranquille et un lieu peuplé. Mais pour être le plus tranquille possible, la place serait la meilleure solution. Aussi prit-elle le chemin de la place. Il y avait là un monde fou ! Des passants à perte de vue, bien que ce n’en était pas encore au point de se bousculer au moindre pas. Alice serait enfin tranquille. Observant les alentours, ses yeux se posèrent sur une horloge ; 23h59 pile y était indiqué. Boum.

La femme aux cheveux d’or se redressa, aux aguets. D’où venait ce bruit ? Boum. Encore… Elle avança de quelques pas, cherchant tout autour d’elle l’origine de ce bruit sourd. Boum. Le bruit devenait de plus en plus sourd et Alice commençait à paniquer contre son gré. Boum. Le bruit était insupportable… Boum. Boum. Pourquoi ce bruit ? Pourquoi semblait-il ne déranger qu’elle ? Pourquoi personne ne s’en inquiétait-il ? Sa tête lui tournait doucement et BOUM. Encore ! Pourquoi ? Encore ce bruit, toujours, que me voulait-il, d’où provenait-il ? Elle observait les alentours avec inquiétude, reculant pas à pas comme voulant fuir ce qu’elle voyait devant elle. Mais elle n’y voyait rien. Boum. Boum. Quelque chose l’empêcha de reculer encore, un banc, le bord d’un objet ? Boum. Boum. Sa tête lui tournait, tournait et tournait encore. Le bruit ne cessait plus, devenait de plus en plus répétitif. Elle vacilla, se laissa tomber, tomber au fond de l’eau. Boum. Un attroupement se faisait autour de la fontaine, elle ferma les yeux, sombrant dans l’inconscient… Boum…

• …on Sang ! •

Elle ouvrit grand les yeux quand l’air força ses poumons, forçant l’eau à sortir de façon quelque peu douloureuse. Encore sous le choc, la petite Alice ne se rendit pas tout de suite compte de ce réveil ailleurs. Elle vit ce jeune homme au regard inquiet et l’observait quelque peu perdue. L’avait-il sauvée de la fontaine ? Pendant un court instant, la déesse de l’envie en oubliait son charme, sa tenue blanche et l’eau qui rendait ce tissus collant et transparent. Elle était pratiquement nue dans les bras d’un parfait inconnu.

• Qui êtes-vous ? Où sommes-nous ? •

Le ciel enfin vint la frapper. Cela ressemblait à des cascades, à de l’eau par tonnes, à un océan tout autour d’eux. Elle ne comprenait rien, ni pourquoi elle avait mal au thorax, ni pourquoi elle avait un goût étrange sur le bout des lèvres, pas même pourquoi il n’y avait plus aucun Japonais tout autour d’elle…

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Alors qu'il retombait sur les fesses, posant ses mains sur le sable, il regarda la jeune femme qu'il venait de "sauver" bizarrement, avec un petit sourire soulagé tout en haletant, comme s'il était épuisé. L'inconnue lui posa alors deux questions claires : Qui était-il et où étaient-ils. Sham' se contenta de sourire bêtement en la regardant droit dans les yeux, avant qu'il ne finisse par loucher sur la robe blanche transparente. Il resta comme ça durant un instant, à fixer le corps de la jeune demoiselle en songeant à des choses. Allant même jusqu'à fantasmer et songer au viol. Elle était en robe, ne portait visiblement pas d'armes et n'était pas baraquée. Il commençait à s'en mordre les lèvres, pris d'une soudaine envie de sexe, continuant d'admirer le corps jusqu'a ce que son regard recroise celui de l'inconnue. La couleur de ses yeux, la couleur, il pensa alors à sa fille qui avait presque le même. Et ce fût alors comme un déclique et ses fantasmes volèrent en éclats, ainsi qu'il rougit en prenant un air encore plus gêné que celle qui était comme presque nue devant lui. Le demi-humain se releva d'un coup, en secouant la tête et les bras, affolé.

"Non ! Non, j'suis pas un violeur hein ! Je n'ai rien vu ! Non c'est pas ça, j'ai pas dit qu'il n'y avait rien à voir !!!! Rahhh ! C'est un mal entenduuuuu !"

Timide ? Pas vraiment, cette réaction plutôt comique lui arrivait souvent lorsqu'il était en mauvaise posture avec une femme. Le voleur perdait alors tout ses moyens et se retrouvait toujours bêtement à bagayer des idioties. Du moment qu'une chose pareille ne lui arrivait pas, il gardait une naturelle assurance. En attendant il n'avait toujours pas répondu aux questions de l'inconnue et faisait comme s'il évitait d'y répondre même si ce n'était pas son intention. A vrai dire, il les avait déjà oubliés. Shamyz s'arrêta de bouger bizarrement et retira sa veste rapidement et la balança sur elle avant de faire de même avec son débardeur. Puis ayant enlever ses chaussettes, ses pompes et son pantalon qui était trempé aussi, pieds nues, juste en calçon à fleurs... Quel...
Romantisme...
Ironique, à votre avis... ?
Bien sur, en balançant son pantalon et sa veste il s'était débarassé de son épée qui était dans son foureau et de sa sacoche, qui étaient juste à côté de ses pompes. Une fois chose faite, le demi-démon se décida a reprendre un peu de son calme, s'étairant avant de regarder la jeune femme qui ne devait pas avoir compris pourquoi il lui avait balancé ses vêtements au visage. Sur le coup, un bref rire lui sortit de la bouche avant qu'il reprenne la parole, enfin, l'air moins nerveux :

"Enlève ta robe, essuie toi avec le débardeur et enfile la veste, ça sera toujours mieux que de rester trempée et d'attendre que tu finisse par secher un jour, non ?"

Sa veste était assez longue pour qu'elle puisse cacher son corps de regards indicrets, mais Sham' avait déjà vu beaucoups de chose alors bon, faire ça était plutôt par simple respect. Un petit silence s'intalla alors qu'il tourna le dos à la demoiselle, en ramassant le fourreau pour dégainer sa lame. Une fois chose faite, il commença à s'éloigner du rivage, en faisant un signe de la main.

"Deux minutes, le tant de chopper deux-trois morceaux de bois pour faire un feu. Profites en pas pour piquer mes affaires et filer en douce !"

L'Américain était surtout du genre à prendre des risques pour rien, mais bon. Il avait l'habitude de se fier à son intuition et là elle lui disait quoi ? Que la jeune femme n'était pas plus dangereuse qu'une mouche, charmant, hein ? Enfin, il ne s'éloigna pas trop puisqu'il y avait deux trois arbres à côté. Quelques minutes passèrent durant lesquel il trounait autour de deux troncs en regardant en l'air avant de s'arrêter en louchant plutôt sur le ciel. Pas d'étoiles... Pas de lune... Pas de nuages... Premier réflèxe fut de se frotter les yeux en observant mieux. Le ciel ondulait, comme de l'eau. Il se frotta une seconde fois en passant à une halucination. Mais non c'était bien réel. Bizarre, et si... C'était... Un rapport avec le fameux "appel" ? Il pensa tout d'abord au fait que la jeune femme devait savoir quelque chose, mais une voix familière résonna dans sa tête.

*L'atlantide... L'île d'Atlas, la cité dans une bulle d'oxygène en plein milieu de l'océan. Et moi qui pensait qu'elle avait était détruite par un démon ou une chose du genre !*

Le demi-humain lâcha son épée en lançant un regard particulier sur le côté, l'air dégouté.

"Tu déconnes, hein... ?"
*Tu as une autre explication pour ton magnifique ciel ?*

Il avait raison, mais la question était : Comment avait-il attérit là ? Il se plongea dans ses souvenirs, mais juste ce bruit sourd. Et si "elle", si elle lui était arrivé la même chose ? Ils avaient du être drogués et emmenés ici. Elle devait aussi être à tôkyô lorsque cela était arrivé et aussi, elle ne devait pas être humaine. Shamyz n'avait même pas fait attention de vérifier ou non. Quel idiot, pourquoi n'y avait-il pas pensé plutôt ?! Mais si tout ça était vraie, il y avait un possibilité pour que... Jill aussi devait être quelque part ! Si quelque chose lui arrivait, il s'en sentirait coupable. Shamyz se calma pour ne pas céder à l'envie d'hurler en comprenant la merde dans laquelle il était. Enfin, il n'était pas seul mais ce n'était surement pas ça qui allait arranger les choses. Le tout était déjà de trouver un moyen de s'en aller et de la retrouver, mais en attendant... Chaques choses en son temps, pour commencer le bois, se réchauffer et peut être voir si ses hypothèses étaient justes.

Alors il commença par grimper dans un des arbres, pour aller taillader une branche morte en passant ses nerfs dessus. Il ne fallut pas plus de trentes seconde pour la bousille et la fasse tomber violemment sur le sol avant de descendre vite fait et d'aller rejoindre la jeune inconnue sur la plage, le manche de sa lame dans la bouche et en tirant la lourde branche avec ses deux mains. Au bout de deux autres minutes, il revint enfin aux côtés de la jeune demoiselle qui n'avait pas bougée. Le voleur ne fit pas attention à elle plus que ça et reprenant son tranchant il donna plusieurs coups forts pour couper le bois rapidement avant de l'entasser le plus vite qu'il pu. Allumer le feu, il jetta un bref regard sur la demoiselle en vérifiant l'aura sans s'occuper de la forme, ou quoi que ce soit. Elle n'était pas la même que celle des humains, donc elle n'en n'était pas un. Il se permit alors de lui montrer que lui non plus, il ne l'était pas. En un claquement de doigt, sa main s'enflamma et il s'en aida pour allumer le bois. Une fois chose faite, il se retourna. En fixant droit dans les yeux la jeune inconnue.

"Je paris tout ce que tu veux que tu n'es pas humaine et que tes derniers souvenirs remonte à minuit, un bruit sourd comme un boum... Puis le noir, le néant. Je me trompes ?"

[Tu peux faire ta réponse, moi quand je dit modifier c'est juste changer le style d'écriture parceque plus de 30 fois le pronom il... C'est lourd.]

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Le ciel qu’elle n’avait, alors, pas encore quitté des yeux ne fut bientôt que d’un intérêt second lorsqu’elle sentit un regard étrange se poser sur elle. La belle Alice revint ainsi sur son mignon sauveur, qui l’observait avec insistance et semblait totalement hypnotisé. Silencieuse, elle le laissait la détailler, la dévorer des yeux. Au final, ce n’était pas un garçon pour rien, tout aussi pervers que le reste de la population masculine… Un obsédé, pervers, mateur et désireux se tenait auprès d’elle. Rien de plus. Le garçon aux yeux sombres croisa son regard à nouveau, le regard tendre d’une enfant aux mille merveilles dissimulées. Et cela sembla le faire réagir de façon plutôt étrange, même très étrange ! Il s’éloigna d’un bon, rougissant, intimidé, mais pourquoi ? Alice sur l’instant n’avait pas tout compris. Il secouait la tête et les bras comme si on l’avait prit en train de piquer un bonbon. Cet exemple prit bien sûre pour le comparer à un enfant. Car c’est ce à quoi il avait l’air… Un gosse ! Un gosse précocement pervers en plus !

Elle l’observait sans trop comprendre sa réaction. La tête légèrement baissée sur un côté, elle l’écoutait se défendre d’une chose qu’elle ne lui reprochait pas… Ah, et maintenant, il pensait quoi ? Qu’elle le prenait mal, son regard disait-il « comment ça y a rien à voir ? » Vraiment incompréhensible ce mec ! Alice rigolait discrètement, si bien qu’il ne le remarqua pas, continuant à secouer des bras comme un chat dans l’eau. Ca y est, c’était fini là ? C’est ce qu’elle lui aurait dit, mais Alice eut rapidement la réponse à sa question quand il cessa de parler, cessa de s’agiter en tout sens, ôtant à la place sa veste. Jusque là, rien d’étrange, juste un peu de générosité, ou de pitié… Ensuite, il ôta son débardeur, son jeans, tout ! Il nous faisait quoi là le pervers hyper-actif ? Un strip-tease ? Sans comprendre, elle le laissa se dévêtir et lâcher ses vêtements sur elle-même. Il les lui donnait, c’était compréhensible, mais à par ça ? Pourquoi au point de n’avoir sur lui plus qu’un bête caleçon à fleur ? Même les chaussettes et donc chaussures… Il n’y avait pas à dire, Alice était perdue face à tant d’idioties. Il voulait quoi ? Elle avait du mal à le suivre. Et cette douleur au fond de la gorge qui se faisait encore présente…

Il reprit ensuite la parole, pour donner ce que la demoiselle qualifiait d’ordre. Ôter sa robe O_o se sécher du débardeur et enfiler la veste. Bon d’accord, tout ça avait déjà l’air un peu moins louche. Un petit sourire aux lèvres, l’enfant presque femme sera dans ses bras le débardeur encore chaud de l’homme. Il avait son odeur, qui n’était pas désagréable, bien que différente des autres hommes, elle ne savait trop pourquoi… Désarmé un cours instant, cet homme prit son Foureau munit de son arme, avant de s’éloigner, lui laissant certainement la liberté de se changer. Mais il prit la parole, justifiant son départ. Il avait faire du feu, avertissant Alice de ne pas lui chiper ses petites affaires. Pas d’inquiétude sur ce point, elle était bien loin de la voleuse qu’il pouvait se permettre d’imaginer. Quand il revint, se fit avec de gros morceaux de bois secs, refaisant plusieurs fois le chemin avec quelques branches d’un arbre à proximité. Elle en avait tout naturellement profité pour ôter ses affaires, de la robe au soutien-gorge en passant bien sûre par la culotte et les chaussures. Elle était nue sous cette lourde veste masculine quand il revint pour de bon.

Il l’observa, silencieux et pensif. Alice n’en disait rien, lui souriant tout simplement. Que dire face à cet homme si attentif et entreprenant. Pour une fois, ce n’était pas pour la chose qu’il avait entre les jambes, mais pour tout le reste. Bon garçon qu’il était ! Bientôt, il tendit la main vers le bois, un claquement de doigts retentit et sa main toute entière prit feu. Les yeux ronds, elle le regarda mettre feu au bois comme s’il prenait sa main pour une allumette. Détournant ses yeux de sa main enflammée pour poser son regard sur sa propre main, et se demandait comment c’était possible, comment il faisait pour ne pas être brûlé.

Les mots glissèrent mais ne la frappa pas tout de suite. Il parlait de non humain et de bruit après minuit, avant un trou noir. Laissant aller sa main sur ses cuisses, elle l’observa, toujours quelque peu bée. Alice ne comprenait pas. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Où ? Quand ? … Perdue… Des larmes perlèrent à ses yeux, mais l’enfant si délicieuse ne se laissa pas aller à cette faiblesse. D’un revers de manche de veste, elle frotta ses yeux, avant de se rendre compte de ce que l’homme lui avait dit.

• Non, je suis humaine ! Enfin… Je pense… Ma… •

Alice se mit à rire, discrètement bien sûre mais riait quand même. Rire d’elle-même, se moquer de la situation. Il venait de mettre le feu aux branches de sa seule main et elle, elle allait lui dire tout bêtement que sa mère était une succube ! Quelle folie quand même. Elle soupira avant d’observer l’homme face à elle. Comment lui faire comprendre qu’elle était différente sans le lui dire… ? Elle pensa ensuite au reste de sa question, mais aussi au fait qu’il n’avait pas répondu aux siennes…

• Vous ne vous êtes toujours pas présenté, il me semble… Sinon oui… J'ai entendu comme des sortes de... claquements, avant le plongeon, perte de connaissance… Était-ce à cause de l’eau ou… Autre chose… ? •

La demoiselle se redressa ensuite, souriante comme à son habitude. Elle était proche, très proche, de plus en plus proche. Bientôt, le seul mètre qui les séparaient se réduisait à deux ou trois malheureux centimètres. Les doigts posés sur l’ouverture de cette longue veste, Alice l’observait, quand elle n’observait pas la veste. Une invitation ? Qui sait… Ses yeux étaient d’une lueur attirante et se lisait dans ce regard un sentiment d’envie, de passion, de légèreté, de liberté. Elle se donnerait sans hésiter, sans s’en vouloir, sans fuir, sans renoncer.

• J’ai cela dit… Quelque chose de particulier… Je l’ai remarqué il y a un moment, ce petit truc… •

L’approchant encore un peu plus, elle ne laissa plus qu’un petit centimètre entre leur deux corps, entre leurs deux visages. La petite merveille après quelques secondes se recula, lui tournant le dos d’une façon beaucoup trop brusque pour avoir l’air naturelle. Elle s’éloignait aussi beaucoup trop lentement que pour ne pas attendre qu’il la rattrape. Elle attendait avant de poursuivre sa conversation qui pourrait devenir intéressante, s’il le voulait bien.

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Le calme ne durera pas longtemps, mes agneaux. Alors qu'Alice s'éloigne doucement de son sauveur, elle sera brisé, comme ce dernier. Le "boom" incessant refait surface et ce ciel qui vous intriguait tant viendra vous embrasser de son flux continue. Pendant cette douce illusion, vous ressentirez la peur, la douleur... Et l'impossibilité de respirer. Vous vous verrez l'un l'autre mourir sous cette pression aquatique, vous débattant pour essayer de vous en sortir. Pourtant, tout cela n'est que le fruit de votre imagination, ne vous inquiétez pas...

A votre nouveau réveil, vous vous sentirez atrocement faible, courbaturé et chaque membre de votre corps vous ferra souffrir. Comment allez vous faire pour évitez ce raz de marée qui ne demande qu'à vous engloutir? Cette fois-ci, ce n'est pas votre esprit qui vous joue un tour, mais c'est bel et bien la réalité. Aurons nous la chance de vous voir morts?

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[Enfin... Un Tsunami, youpi ! j'vais finir en lambeaux !]

"Elle le pensait"... Comment le prendre ? La jeune femme ne savait pas ce qu'elle était soit elle essayer de mentir mais le faisait mal. De toute façon, Shamyz n'eu pas le temps d'en penser quoi que ce soit car quelque chose venait de faire rire l'inconnue attira sont attention particulièrement. Un petit rire pareil, presque surnois et moqueur. Un rire qui réussi à faire frissoner le demi-humain, imaginez vous qu'il en faut quand même pas mal pour l'effrayé même ne serait-ce que légèrement. Evidemment, comment auriez vous réagit à sa place ? C'était à s'en demander si elle était folle, car la situation dans laquelle ils étaient n'avait rien de drôle et son interlocutrice le savait clairement, pourtant, cela ne l'avait pas empêchée de lacher son petit "ricannement". Après quelques brèves secondes, elle s'arrêta et soupira avant de finir de compléter sa réponse, aprouvant les dires de Sham'. Ce dernier s'accroupi puis fixa nerveusement le sable en le caressant, fronçant les sourcils. Sûr, ils n'étaient pas les seuls à qui cela était arrivé. C'était obligé, l'homme en était prêt à mettre au feu. Cela avait un rapport avec ce -fameux- "Inconnu" sinon... Tout ça n'aurait pas de sens. Puis alors lui demander si c'était à cause de l'eau ou non, ça il s'en foutait un peu. L'Américain avait un mauvais présentiment, celui d'une fin proche. Cette "bulle" qui tenait grâce a -on ne sait quelle magie- était plutôt inquietante et ne laissait prévoir rien de bon. Perdu dans ses pensées, Shamyz fût brusquement "reveillé" par le fait que son interlocutrice se leva. Celle-ci se rapprocha d'un peu trop près du demi-démon, attirant toute son attention. Ils échangèrent plusieurs regards et elle les baissa plusieurs fois sur la veste. Une proposition ? Une invitation ?
Qu'avait-elle en tête cette jeune sotte ?! Ce n'était franchement pas le moment pour une chose pareille,ni l'endroit idéal. Faire ça sur une plage ne faisait pas partit des principaux fantasmes de l'Américain. Mais il avait eu le malheur de croiser le regard envoutant de la jeune femme trop longtemps, ressentant encore cette étrange sensation d'envie incontrôlable et irrésistible. Il se sentait comme exclave de cette étrange impression, pourtant il comprenait tout ce qu'elle lui disait mais ne parvenait pas à gérer ses mouvements prisonnier de ce charme. Elle lui expliqua qu'elle avait "cependant" quelque chose de particulier. C'était ce charme, une sorte de pouvoir, de capacité. Il était piégé et s'était fait avoir comme un gros nigaud. Alors qu'elle rapprochait son visage encore plus de Shamyz, il entrouvra à peine sa bouche en faisant de même que la jeune femme. Cette dernière se retourna vivement, mettant un vent au demi-humain qui resta bête, immobile dans la même position durant un instant. Il était encore envouté, son regard était devenu similaire à celui d'une poupée au fil de ce moment.

*SHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAMYZ !*

C'est alors qu'il se releva d'un bond, sursautant si haut qu'il en perdu momentanément l'équilibre, manquant de s'étaller sur le petit feu de camps. L'homme secoua sa tête rapidement comme pour se remettre les idées en places, clignant des yeux plusieurs fois avant d'aller passer une main dans ses long cheveux pour se gratter.

*Espèce d'abruti ! Evite de croiser le regard d'une succube, sinon tu es foutu !*

Une succube ?! C'était donc pour ça qu'elle pouvait le charmer sans aucun problème et en y réfléchissant correctement... L'homme s'apperçut qu'il l'avait regardé un bon nombre de fois et donc avait commi la même erreur plusieurs fois d'affilées. Honteux, il baissa la tête l'air plus que gêné en se grattant encore plus fort et visiblement, la jeune femme s'éloignait doucement. Shamyz vexé, releva la tête en lançant un regard des plus noire à la jeune inconnue.

"Je me suis fait avoir une fois, mais maintenant ton petit jeu ne marchera plus avec moi, Succube. Ne sous estimes jamais un Arakena, démon..."

Il resta silencieusement à fixer l'être démoniaque qui jouait avec lui comme une vulguaire poupée. Il éprouvait une forte haine envers elle, le fait d'avoir été manipulé le faisait rager profondément. Après ce court silence, il y eu un bruit famillier qui résonna dans les tympans de l'Américain qui regarda de partout en se demandant quoi. Encore se maudit son, qu'allait-il lui arriver encore ? Il fallait franchement que ce foutu bruit revienne, il manquait plus que ça. Boum... Une étrange sensation s'abbatit sur lui comme une vague d'eau gelée. Une soudaine pression commença à peser sur tout son corps alors que sa vision se troublait. Ne comprenant pas ce qui était en train de lui arriver une vive peur s'empara de son esprit. Le demi-humain commença à avoir de plus en plus de mal à respirer. Jusqu'à ce qu'il ne le puisse plus. En manqua d'oxygène il donna des coups avec difficultés dans le vent, ses membres pesaient lourd et lui faisaient téériblement mal. Durant tout ce moment il garda les yeux fermés alors que Guiligam hurlait pris au piège dans le corps de Sham', en proie aux mêmes térribles douleurs que celle de son hôte. Le coeur de l'homme s'arrêta de battre, alors qu'une dernière question vint le hanter :

Pourquoi mourir ainsi ?

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Le corps innerte de Sham' sur le sable "reprit vie", il inspira une quantité d'air suffisante pour se remplir les poumons au moins deux fois. Haletant, il regarda la jeune femme qui était allongée sur le sable, comme lui. Que leur étaient-ils arrivés ?! Pourquoi ils n'étaient pas mort ? Le feu venait de s'éteindre, il y avait une petite trainée de fumée qui s'en dégageait. Cela faisait donc un moment qu'ils étaient tombé dans les pommes. Commençant à reprendre son souffle, il haleta de moins en moins vite, commençant à entendre un son étrange. Encore ?
Le demi-humain tenta de se relever, mais ses membres étaient douloureux. Il fini par regarder de l'autre côté ou était la succube qui était encore dans les vapes. Ses yeux s'équarquillèrent quasi-instantanément. Son coeur se mit à battre rapidement, alors qu'il contemplait de son regard intimidé et effrayé qui arrivait sur eux. Une vague haute de quelques étages arrivait droit sur la plage, s'il ne déguerpissait pas vite fait, il allait finir en charpilles. Shamyz se retourna en regardant la jeune femme qui était encore dans les vapes. Il fallait la reveiller pour s'en aller, il fallait faire quelque chose. Prenant avec difficulté une poignée de sable, il la balança sur la demoiselle en commençant crier avec du mal quelques paroles en priant pour qu'elle se reveille :

"HEY ! DEBOUT ! Faut dégager !"

Invité

Tout semblait parfaitement fonctionner, il se laissait prendre dans ce petit piège innocent, d’un simple effleurement de lèvres il se serait piéger. Mais, hélas pour Alice, l’homme était plus fort que prévus, résistant avant d’offrir pour récompense un regard noir à la demoiselle. Le nom qu’il employa claqua dans l’air, Succube… L’enfant aux merveilles en eu le sang glacé et l’esprit embrouillé. Ainsi, d’un simple regard il avait réussi à voir en elle ce que sa mère lui avait légué. Et ce garçon qui était démon et si fier de l’être… Tout d’un coup, il avait prit de l’âge… Ce gamin pervers avait soudainement l’air d’un homme d’une trentaine d’années, sérieux, beaucoup trop sérieux…

L’air se faisait beaucoup plus lourd d’un coup, comme si l’instant était choisi, l’océan s’éleva dans d’immenses vagues mêlées de bleu et de blanc. Ils n’eurent pas le temps de courir que déjà, ils furent ensevelis sous des tonnes et des tonnes d’eau. La pression devenant plus fort, l’air devenu inexistant, les remous étant trop fort pour nager, ils n’avaient plus d’issues, uniquement le choix de mourir… Ce choix, elle l’acceptait… Et son cœur cessa de battre…

Le temps semblait se perdre là où tout demeurait noir. Alice ne voyait nu lumière, ni enfer. Où était-elle ? Était-elle en vie ? Si oui, qui l’avait sauvée et pourquoi ? Personne ne la connaissait, personne ne l’aimait vraiment… Son donc lui permettait d’avoir tous les hommes qu’elle désirait, mais l’aimaient-ils vraiment ? Cette petite au charme d’une succube n’était pas aimée, ni désirée… Elle avait juste un pouvoir parmi tant d’autres et survivre n’avait pas plus d’intérêt pour elle que celui de la sauver pour un autre… Le temps semblait se perdre là où tout demeurait noir. Mais une voix lointaine effleura ses oreilles. Elle était en vie…

La jeune femme ouvrit peu à peu les yeux sur le visage angoissé du demi-démon. Il la secouait encore et encore, espérant son réveil le plus vite possible. Faut dégager…. Pourquoi faudrait-il partir ? La plage, c’est si bien… Et puis, ils étaient vivant… Elle se redressa sans mot dire, encore dans le brouillard et un cœur battant la chamade au fond d’elle. Des vagues se rapprochaient d’eux… Tout allait recommencer !

• Oh… Merde… •

Une seconde pour se lever, une autre pour se retourner et faire le premier pas, une troisième pour se mettre à courir, quatre, cinq, six, les vagues se rapprochent, sept, huit, neuf, ils courent tout deux vers un lieu sécurisé, dix, onze, douze secondes et les vagues claquèrent sur le sol, l’eau prenant avec elle le sable fin jusqu’à eux. Les muscles sont durs, le corps est lourd. Avait-elle avaler trop d’eau ? Non… Elle n’était même pas mouillée… Était-ce une prévision ? Un mirage, une idée ? Ils couraient encore quand enfin ils furent assez loin, ou peut-être pas… Ce raz-de-marée était-il trop grand pour qu’ils puisent fuir… ? Alice ferma les yeux, prête à subir le pire, continuant malgré tout sa course folle vers la liberté des vagues…

]| Désolée pour la petitesse de mon rp |[

Invité

Cette gamine venait d'avoir eu des ailes en moins de cinq secondes. Il lui avait à peine fallut se laps de temps pour se relever et commencer à sprinter en direction du large, donc en direction de la forêt. Shamyz resta une bonne dizaine de secondes allongé à plas ventre avant de finir par rejeter un regard vers le Tsunami qui se dirigeait droit sur lui.
Sur le coup, son coeur commença à battre encore plus vite. C'est alors qu'il retenta de se relever pour fuir et ce qui l'aida à se mettre debout malgré la douleur était une poussée d'adrénaline "Pure". Celle que l'on a uniquement dans un moment de panique du au fait d'une mort probablement proche. Une fois debout, il attrapa son arme qui était planté dans le sable avant de commencer sa course vers le même endroit où s'était dirigée la seule compagnie qu'il avait pour eu depuis son arrivée et qui était probablement la dernière. Une fois que ses pieds eurent touché l'herbe fraiche, il entendit un énorme éclat. A vrai dire malgré le poids de son arme et la douleur, il accéléra sans pour autant parvenir à rattraper la succube. Le son du torrent qui s'éclatait sur les arbres et qui se rapprochait de plus en plus... La seule pensée qui lui traversait l'esprit était qu'il allait mourir dans d'atroces souffrances. Entre les arbres à l'horizon, il apperçut une épaisse lumière, ainsi qu'une silouhette qu'il reconnu aussitôt vue. Mais comment avait-il réussi à la rattraper alors qu'elle avait pris une avance phénoménale ?! C'est qu'en fait...

Elle s'était arrêté de courir.

Pourtant, même si cela était plutôt surprenant il se contenta de continuer à courir en la dépassant, mais a peine l'eu t'il dépassée que le demi-humain s'arrêta net, en secouant les bras pour garder équilibre. Equarquillant les yeux au maximum, il comprit en un quart de seconde pourquoi elle s'était arrêter de fuire. C'était la fin, une falaise qui donnait sur une sorte de lagon fermé à l'extérieur et aucun moyen de pouvoir reculer, ni avancer. C'est alors qu'une voix masculine autre que celle de Shamyz se fit entendre :

"C'est pas trop tôt ! Elle est en retard cette année !"

"Hein ?!" Laissa échapper l'Américain en fixant drolement la personne qui venait de parler. C'était un homme d'une trentaine d'années, vêtu d'une sorte de grosse culotte comme sous-vêtements. Mais c'était aussi qu'il n'était pas seul, plus loin il avait plusieurs personnes qui était à une certaine distance les unes des autres.

"Ben vous avez de la chance, vous arrivez pile au bon moment !" Lança une autre personne, qui était cette fois une jeune femme.

Il n'eu même pas le temps d'essayer de comprendre que l'énorme vague lui frappa d'un coup sec dans le dos, le poussant dans le vide. Il eu l'impression de voir sa vie défiler devant ses yeux alors qu'il était en chute libre. Il commença à donner des coups de sa lame dans le vent en poussant un hurlement que l'on aurrait pu traduire par un "Nyahhhh", sans oublier qu'il n'était pas le seul à hurler durant sa chute.

#SPLACHHH#

Il venait d'attérir la tête la première dans le lagon. Il resta un moment, les yeux fermés dans l'eau en n'osant les ouvrirs s'imaginant déjà mort pour si peu malgré le bruit des autres personnes qui venait aussi de franchir le "point d'arrivée", il n'osait même pas faire un geste. C'est qu'en sentant un cruel manque d'oxygène, qu'il rouvrit les yeux et se dirigea vers la surface. Une fois la tête hors de l'eau, il prit une grande bouffée d'air, une expression de peur pouvant être lue sur son visage alors qu'il lançait deux~trois regards perdus à droite, à gauche. D'autres personnes sortire leurs têtes de l'eau en poussant un crie de victoire. Le même homme qui avait été à côté de lui lors de la chute apperçu Sham' et lui lança sur un ton plutôt narquois :

"Alors, c'était bien votre première fois à toi et ton amie non ? D'ailleurs elle est où ?!"

[Voilà s'pas fameux, et désolé du temps d'attente ! -_-']