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 L'ébauche de roman de Kitsune Nii

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L'ébauche de roman de Kitsune Nii Vide
MessageSujet: L'ébauche de roman de Kitsune Nii   L'ébauche de roman de Kitsune Nii Icon_minitimeLun 24 Aoû - 23:06

Par moments, mon esprit divague et se crée un univers. Lorsque je regarde un film, il m'arrive souvent d'imaginer d'autres personnages qui bouleverseraient l'histoire ! Mais au final, je préfère de loin crée mes propres récits et je voudrais en partager un avec vous !N'hésitez pas à donner vos impressions ! Je début avec le premier chapitre !


La chope d’abondance.


Première partie

Chapitre un : Un groupe soudé ?



Selon les anciens écrits, les tavernes restent le lieu où il fait bon de débuter une aventure, avis partagé par grands nombres d’aventuriers. C’est pourquoi, notre conte épique débute dans la fameuse taverne du bout du monde, réputée pour toutes les ignobilités qu’une enseigne peut se permettre. Quant aux aventuriers, ne vous attendez pas à la crème de la crème. Si votre vue est aiguisée, vous distingueriez un homme, arborant une tenue d’un cuir de piètre qualité et un visage dont seul les yeux n’était pas couvert par des bandages, allongé sur le sol tentant de se dégager du pied de son assaillant. L’explication est simple : le dit brigand, ou voleur, s’est fait lamentablement prendre la main dans la bourse de sa victime, qui après observation de sa musculature, de son arme, ainsi que de ses compagnons, n’était certainement pas la proie idéale. Un de ses semblables aurait certainement mesuré la menace engendrée par l’individu, mais notre zéros, du nom de Zack, souhaite garder sa réputation de moins que rien.

Heureusement pour lui, il partage depuis peu ses misères avec le trappeur nain Grise-mine Tendre-Hache. Malgré les nombreuses décennies traversées par le nain, celui-ci reste un allié de taille, si l’on peut se permettre l’expression. Jetant à contre cœur sa chope sur l’individu, il détourna l’attention de celui-ci, libérant Zack de son emprise, et s’empressa d’empoigner son arme. Si le temps avait rongé l’armure de Gris-mine, la rendait miteuse, il n’avait pas réussi à s’en prendre à la monstrueuse hache naine. Forgée par les siens, ses lames se levèrent et mordirent les jambes de l’adversaire. Qu’importe l’armure, qu’importe le métal, les jambes étaient arrachées du reste du corps. L’acte avait dégagée une telle aura effrayante, que l’on voyait le reflet du sang coulant sur les lames dans les yeux des compagnons de l’amputé. Mais après un laps de temps assez infime, ils se reprirent et chargèrent vers le nain. Seule la chaise lancée sur le groupe par Zack les ralentit quelque peu. Et ce fut à la hache naine qu’ils se frayèrent un chemin jusqu’à la sortie. Mais être dehors de l’enseigne ne signifiait pas pour autant être sortis de l’auberge. Enfin dans un sens oui, mais ce n’est qu’une image. Il leur fallait grimper sur leurs destriers et quitter au plus vite les lieux. Ce qui fut chose aisée pour Tendre-Hache, ne le fut pas pour son compère, dont la monture s’était envolée. Mais par chance, ce n’est pas ce qui manquait. Il en emprunta alors une avec le plus grand désaccord de son maitre. Le choix était même difficile, et encore une fois, il fut assez contestable.

C’est certainement la monture la plus grotesque qu’il m’ait vu de voir durant toutes ces années. Je ne donne pas chère de l’apparence de son maitre. Mais ne t’en fait pas, elle te va comme un gant, tels furent les propos du trappeur pour qualifier le canasson recouvert de tissu d’un mauve trop prononcé.

Grise-mine n’avait pas encore une fois tord lorsqu’il mettait en doute les goûts du maitre du canasson. Son accoutrement d’une extravagance trop poussée ne donnait pas de soupçons sur sa profession : maître des arcanes ou plutôt charlatan comme aimait le dire le nain. Ce mage, du nom de Rohan, ne s’était que rendu compte du vol de sa bête lorsqu’il la vit s’éloigner par la fenêtre de la taverne. Même s’il avait assisté à la guérilla qui s’était déroulée au sein de l’enseigne, il n’était pas résolu à se laisser faire. Il disposait de bien d’autres moyens pour se faire entendre. C’est alors en évitant de se prendre les pieds dans sa robe que Rohan sortit, les poings enflammés, et envoya le sort le plus connu : une boule de feu ! Celle-ci frôla son propre canasson, dont les tissus s’enflammèrent. Effrayé par les flammes, il devint incontrôlable. Zack fut dans l’incapacité de ralentir la cadence du cheval qui fonça droit sur le marché. Dans sa course folle il renversa plusieurs personnes avant de perdre l’équilibre et chuter sur une estrade. Le rejoignant en quelques instants, Grise-mine tentait de réveiller l’apprenti voleur inconscient. Mais il ressentit une aura quelque peu étrange dans son dos, qui lui fit frémir les poils de la barbe. Derrière lui apparut le mage, sortant d’une distorsion aveuglante. Même si cette manifestation de magie était impressionnante, le visage stupéfié du maître des arcanes gâcha la scène. Il ne s’attendait pas à se retrouver face au nain et dut en découdre contre celui-ci.

Vu par les marchands et passants, la scène était très grotesque. Un homme était écrasé par un canasson pittoresque, avec à leur cotés un nain et un homme en robe qui lutaient l’un contre l’autre. Ils devinrent rapidement l’attraction principale de la citée. Pour mettre fin à cette comédie, il fallut attendre l’arrivée sur scène de la milice, dirigée par le gardien Morgan. Ainsi les comédiens fauteurs de troubles se retrouvèrent en cellule. Une fois à leurs aises, les prisonniers échangèrent leurs points de vue aimablement bien entendu, et ce fut au mage d’ouvrir le bal.

- De toutes mes rencontres, vous êtes certainement celle que je regrette le plus. En moins de dix minutes vous avez réussi à me faire perdre ma monture, ainsi que des tissus de grande valeur et vous m’avez fait emprisonner. J’espère que vous ne sortiriez jamais de ces bas fonds !
- Tu es autant responsable que nous. Tu aurais bien put ne pas agir. Mais tu l’as fait, alors assume les conséquences, rétorqua Zack, appuyé contre les barreaux.
- Qu’ils osent toucher à mon arme et à mes biens, fut la seule réaction de Grise-mine qui se curait ses vieux pieds, ce qui semblait dégoûter Rohan. Le nain ne quittait pas des yeux son sac de voyage, jeté sans management sur une table en bois. Qu’ils osent…


Suite à l’impatience, l’ennui et la fatigue, les esprits finirent par s’échauffer et une fois les insultes stoppées, ce fut le tour à un échange d’idée à coup de poings entre les deux hommes. Du moins, ils finirent par s’en lasser, même si cela les occupa jusqu’au retour de Morgan, accompagné par un étranger, dans une discussion dont l’intérêt leur échappa.

- Voila Dalip ! Ceux que nous avons arrêtés aujourd’hui, cracha Morgan en désignant du doigt les taulards.
- Eux ? Je m’attendais à mieux. D’après les dires ils auraient mis le marché sans dessus dessous. La déception se lisait non seulement sur le ton de la voix de Dalip, mais aussi sur son visage. On lui avait parlé d’un groupe d’anarchistes et il se retrouvait face à des bouseux.
- Ne te fie pas aux apparences. Celui en robe pratique la magie. De nombreux témoins l’ont vu à l’œuvre. Quant au nain, il manie une arme impressionnante et je parle en connaisseur ! L’autre… Et bien… Il montait le cheval apparemment.
- Tu as toute ma confiance Morgan. Alors cela vous direz de travailler pour moi et de sortir de ce trou ? A ces mots, le chef de la milice laissait tournoyer les clefs de la cellule. Il devait certainement se faire payer grassement et avait alors tout à gagner dans le départ des prisonniers : une cellule de libre et une généreuse bourse.


C’est dans un hochement de tête général qu’ils acceptèrent la proposition. Rien ne leur paraissait plus dégradant que de croupir au fond d’une cellule. Mais encore une fois, ils se trompèrent s’ils espéraient retrouver leur liberté. Dalip accordait au terme travail une grande dimension, englobant l’esclavage notamment. Le trio de choc se retrouva alors sur une estrade semblable à celle démolie il y a quelques minutes plus tôt. Ils n’étaient pas les seuls de plus. Entourés par des hommes, femmes et créatures de toutes races, ils s’étonnèrent de voir l’importance de l’affaire du porc Dalip. Au fil de la journée, l’estrade se vida petit à petit. Les plus forts et plus beaux furent vendu en échange de bourse d’ors énormes, quant aux autres, ils grillaient sous le soleil attendant que l’on vienne les sortir de là. Un sentiment de honte s’installa au sein du groupe lorsqu’ils se retrouvèrent seuls, une fois que l’ogre aveugle et le gobelin unijambiste à moitié crevé furent vendus. Ce fut le mage qui exprima sa consternation le premier.

- C’est une honte ! S’ils avaient une idée de l’étendue de mes pouvoirs, ils se battraient pour obtenir mes services.
- S’exciter est inutile. Euh ? Zack se rendit compte qu’il ne connaissait pas le prénom du l’homme en robe.
- Rohan ! Je me nomme Rohan, maître des arcanes, manipulateur…
- Par la barbe de nos ancêtres ! Même le gobelin a été engagé ! Mon honneur vient d’en prendre un coup… La déception du nain rompit la présentation enflammée.


Trouver des compagnons, quelque soit la quête envisagée, n’est pas chose aisée. C’est ce que la jeune elfe sylvain Elaura découvrit contre son grès. Ce phénomène est tellement ordinaire, que le marché de l’esclavagisme et des mercenaires a connu une réelle hausse, ce qui fit le bonheur d’hommes comme Dalip. En attendant, cela restait la dernière issue de secours pour l’aventurière. Mais comme la malchance est une compagne tenace, la crème de la crème s’était depuis longtemps envolée. Il ne restait que deux hommes et un nain : le trio vainqueur ! Dalip sauta sur l’elfe, désirant se débarrasser des restes.

- Bien le bonjour ! Je suppose que vous recherchez des mercenaires !
- Des mercenaires ? Ce sont eux vos mercenaires ?
- Il ne faut pas se fier aux apparences. Ce sont les meilleures dans leur domaine.
- Leur domaine ? Vous pouvez être plus précis ?
- Et bien voyez vous, ce nain est très habile avec des armes lourdes. Quant à cet autre homme, il semble être un maitre dans le domaine de la magie.
- Il semble ? Vous n’en êtes même pas sur ? Pour moi, il ressemble plus à un commerçant de tissu extravaguant.
- Bon mademoiselle, je vais être franc avec vous. Je vous serai très reconnaissant si vous m’en débarrassiez. Je suis près à me montrer très compréhensif au niveau du prix et…
- Trente pièces d’argents.
- Quoi ?!! trente pièces de… Bon c’est d’accord, mais je ne veux plus voir l’un d’entre vous ! Dalip arracha la bourse de piécettes, sûrement l’une des plus légères qu’il n’a jamais reçues. Par des gestes rageurs, il invita les guignols à descendre de l’estrade.


Fin du chapitre 1
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