Elle ouvrit grand la porte de sa salle de cours, arrivant comme à son habitude en avance pour pouvoir se placer dans le fond, à la table la plus reculée. La jeune fille ne supporter ni le bruit ni la présence humaine, elle pouvait facilement s'énerver pour rien contre une personne de sa classe. Au début, ses camarades et professeurs voulaient l'aider à allait mieux en lui faisant voir le psychologue ou en prenant un rendez-vous avec son tuteur, mais rien n'y fit, ils s'accrochaient tous quand même à la petite Marthe. Jusqu'au jour où, un élève lui avait adressé la parole, pour lui dire son amour, ce qu'il pensait d'elle... Et comme quoi il serait toujours là, pour elle. Au ça oui, qu'elle s'en souvenait la petite Garance, elle avait la mort du jeune-homme sur la conscience mais n'en faisait jamais attention. Il n'avait qu'a pas l'embrasser, c'était de sa faute. À lui et non à elle. C'était ce qu'elle se répétait sans cesse, pour pouvoir « mourir en paix », même si cela ne lui faisait rien elle avait quand même apprécié le fait de n'être aimer sans rien avoir demandé et même si elle n'avait pas souhaitait sa mort, il en fut ainsi. Et toute sa classe la laissa enfin seule.
La solitude était ce que cherchait depuis sa naissance Marthe. Le bruit continue des voitures, des téléphones, des télévisions ou même des Hommes lui était plus insupportable, c'était à bannir de sa vie. Et elle avait essayé plus d'une fois le suicide mais, toujours elle se retrouvait vivante, elle gaspillait tous les jours sa forces pour mourir dans la souffrance, car il fallait l'avouer la douceur elle n'appréciait guère. Tous les soirs, elle prenait le rasoir de son tuteur et le faisait remonter le long de son avant-bras. Marthe était aussi inscrite à des forums sur le net des plus louches... La peur, le mal et faire du mal c'était ce qu'elle adorait le plus. La jouvencelle ne sut jamais comment ni pourquoi mais, le soir en rentrant de cours chez elle, elle découvrit une maison vide. Marthe en profita pour entrée dans la cuisine et saisir le couteau qui logeait dans un tiroir, elle gravit doucement les marches en fredonnant une musique, un fin sourire suspendu à ses lèvres. Poussant doucement la porte de sa chambre, Marthe se plaça devant la fenêtre, elle regarda à travers la ruelle sombre de son avenue, les lampadaires qui grésillaient doucement... Elle ouvrit la fenêtre et passa sa tête au travers, elle ferma les yeux pour profiter du moment. L'air frais caressant son visage était comme la mère qu'elle aurait voulu avoir le radiateur se trouvant contre ses genoux la réchauffer, tout comme le père qu'elle s'imaginait. Elle soupira et ferma la fenêtre avant de défaire les boutons de son chemisiers et de se retrouvait en soutien-gorge seule dans sa chambre. On remarquait assez facilement les traces quelle se faisait avec les objets tranchants et on apercevait aussi son tatouage en dessous de son poignet gauche un pentacle.

Faisant remontait la lame le long de son bras, la souffrance fut encore plus élevée que d'habitude mais elle se retint de gémir, trop longtemps qu'elle attendait cela. Fermant les yeux peu à peu, la jeune Marthe Garance se retrouva dans un coma profond.
Tout était flous autour d'elle. Une petite voix résonnait, elle ne déchiffrait pas tout quelque rares mots telle que « mal » ou « bien ». Sentant un lourd regard sur elle, Marthe fit demi-tour et se retrouva plongeait dans le noir. Des gouttelettes tombaient sur le sol, résonnant dans toute la salle, elle tournait la tête cherchant ce qui la fixait ainsi, pensant qu'elle devenait folle.
Soudain, plus rien ne se fit entendre. Sauf une grande voix portante qui s'éleva dans la noirceur de la salle.

« Vous, mes élus.
Vous, qui m‘entendez dans votre sommeil.
Écoutez ma voix.
Quelle vous soit grave ou aigu, enchanteresse ou douloureuse, écoutez moi.
Je vous l’ordonne.
Je suis l’inconnu.
Le dernier des Maîtres de cet univers.
J’annonce l’apocalypse, la fin de l’équilibre, la fin du Monde.
La fin de tout ce qui a été et ne sera jamais plus.
Ce sera notre dernier combat.
Celui des condamnés.
Le Bien contre le Mal.
Le Mal contre le Bien.
Les vainqueurs seront les derniers survivants.
Les perdants, les premiers mourants.
Choisissez votre camp, vos alliés et vos ennemies.
Car c’est à Tôkyô que l’ultime affrontement aura lieu.
Vous qui entendez ma voix, vous êtes les élus,
Vous ne pouvez plus échappez à votre destiné.
Alors...
Réveil toi à présent Marthe Garance.
Le combat commence ! »

Le corps endolorie de la fille s'éleva en un bon sur son lit d'hôpital. Cherchant tout autour d'elle une signification à tout cela, mais tout fut clair dès qu'elle y repensa. Son camp, son combat tout cela fut claire. Doucement elle s'enleva les fils qui l'empêchaient de descendre du lit et alla dans la salle de bain, se regardant dans le miroir...

Il serait impossible de faire ne serait-ce qu'un paragraphe sur Marthe Garance. La solitude c'est tout ce qu'elle cherche. L'amour, l'affection, les amis et tout ce qui était censée faire d'elle une humaine ordinaire ne sont pas ses qualificatifs. Elle parle que très rarement et se met facilement en colère, pour tout et rien. Son surnom autrefois était langue de vipère tout simplement parce qu'elle disait ce qu'elle pensait et comme on le dit si bien « il n'y a que la vérité qui blesse » même si on ne peut pas dire que ce que Marthe disait fasse preuve d'une grande sagesse, certes elle dit la vérité, mais aussi elle accentue sur la réalité ; Manipulatrice et calculatrice. La miss Garance déteste tout ce qui est cours, oeuvre de charité, gaité et j'en passe. Souvent à sa visite quotidienne du psychologue la jeune fille révélée plusieurs maladies cachées telles que le sadomasochisme ou encore une schizophrénie qui n'était pas encore prouvé.
Elle est atteinte d'une maladie orpheline qui fait qu'elle ne peut jouer d'instrument car, ses gestes ne sont pas coordonnés. Marthe n'est pas croyante, elle croit juste que Dieu tout comme Satan ne font qu'un. En se renseignant elle a même tiré une conclusion (peut-être trop rapidement ?) sur ces deux Dieux et si elle devait choisir sans aucun cas elle aurait choisi Satan, car d'un côté il y a Dieu (dit comme « Le bien ») qui rend fou, car tous les croyants meurt dans la peur de se retrouvait en Enfer et de l'autre Satan (surnommé « Le mal ») qui lui aussi rend fou, mais en laissant ceux qui croient en lui, soit les [s]sataniques[/s] faire des bêtises sans jamais s'arrêter. Avant même de se rendre compte de cette conclusion poussée, la jeune espérée qu'ils existent et qu'ils savent ce qu'elle pensait. Car pour elle s'était décidée, mourir jeune dans d'atroce souffrance et faire du mal aux gens. C'était ce qu'elle voulait le plus.
Pour en revenir au fait de sa « mentalité », on pourrait tout simplement mettre ; Satanique. Entre autre, croit et sert qu'un seul Dieu.

Ses deux longues et fines jambes, Marthe souriait de plaisir avec ses lèvres fines. Sa taille élevait d'un mètre soixante-dix faisait quelle dominait tout le monde, sa minceur faisait croire qu'elle était anorexique, mais non elle pesait quarante-neuf kilos et avait une santé presque parfaite. Son tour de poitrine était élevé, mais sous ses vêtements toujours sombres rien ne laissait y paraitre. Marthe Garance avait deux cheveux tabacs cours et une peau halé. Ses doigts étaient fins et ses ongles légèrement longs peinturaient de noir ou de rouge suivant le moment où le vernis s'enlevait. Sa rangée de dents étaient blanches et parfaitement alignées.Elle possédait un tatouage sous le poignet gauche ; un pentacle. Il était caché par son bracelet en cuir, qui avait soit-disant appartenu à son père et plusieurs colliers avec une croix retournait. Ses habillent sont toujours sombres, elle ne porte pas souvent de jean ni de débardeur. Préférant le confort des robes à froufrou ou des corsets avec de la dentelle. Elle ne porte jamais de couleur vive. Marthe se maquille que très peu, mais elle le fait quand même ; un simple passage de crayon noir en dessous et au dessus de ses yeux jades avec son habituel vernis et son rouge-à-lèvre noir.