~¤ Retour parmi les siens... [Libre] ¤~

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► DESTIN → OUI◄

Une petite ballade au milieu des vivants, parfois, ça fait du bien. Aujourd’hui, Okami ne travaille pas et même si ces morts commencent un peu à lui manquer, il n’ira pas aux pompes funèbres, c’est son jour de repos. Non en fait, il préfère vagabonder dans les rues, attendant avec impatience la nuit pour pouvoir à nouveau effectuer l’une de ces promenades nocturnes. Il devrait peut être dormir un peu car, la fatigue s’accumulant, il peut faire penser à un zombie avec ces cernes de plus en plus marquées… Mais non, là dans l’immédiat, il n’a pas envie de dormir. Il a juste envie d’aller là où il aime aller lorsqu’il a du temps libre : le zoo

Marchant avec grâce, il passa devant le marchant de glace, s’arrêtant pour en discuter une, assis sur un banc. Il avait souvent prit l’habitude de regarder les passants passés, on en voyait toujours de sacré numéro. Cette fois-ci, c’était ce qu’on appelle les « Yamambas ». Vous savez, ces filles qui vont se faire bronzer et qui sont remplies de maquillage comme des pots de peinture. Oka’ ne put s’empêcher de sourire, il se demandait comment certains hommes pouvaient trouver ça jolie >.> Les jeunes demoiselles discutaient avec entrain avant que l’une d’entre elle pose son regard sur le jeune Loup… C’était le moment de prendre congés car déjà, il voyait la jeune fille le dire à ces amies et blablabla u_u Il avait prit l’habitude de ne pas rester longtemps dans un même endroit, il n’aimait guère se faire accoster. Ces proies, il préférait les choisir lui-même et pour le moment, il n’avait pas eu d’attirance particulière pour quelqu’un. Il préférait alors continuer son chemin, finissant sa glace et se rendant au zoo.

Il ne fit pas comme tous ces touristes qui attendaient d’avoir un billet pour pouvoir entrer non, lui, il avait ze pass et une fois de plus, celle qui s’occupait des entrées fut surprise de le voir revenir, une nouvelle. Dès qu’il le pouvait, il se rendait là bas. Une fois dans le zoo, il ne tarda pas à prendre à droite, partant sur le chemin des différents mammifères. Hop, on tourne à gauche, à droit et on y est ! Face à la cage aux loups, Oka’ ne peut que sourire tristement. Un jour, il aimerait bien qu’on enlève ces grillages qui empêchent ces créatures de vivre. Il s’assit alors devant la cage, observant chacun d’entre eux avant que Satomi s’approche du rebord. Satomi oui, c’était l’un des loups qui vivaient ici. Le jeune humain passa alors ces doigts à travers la grille pour que le loup vienne à lui lécher les doigts.

« Bonjour toi… Comment ça va aujourd’hui ? »
« Hey, ne les touchez pas il va vous arracher la main ! »

Oka’ n’eut pas le temps d’obtenir sa réponse que le gardien s’approchait à grand pas. Par crainte sans doute, Satomi s’était éloigné de la cage. A cette vision, le jeune humain fut prit d’un léger sentiment de haine. Il leva les yeux vers le gardien, gardant son expression impassible lui faire face. Un instant, le gardien sembla vouloir dire quelque chose mais il s’abstient, baissant les yeux et retournant à ses occupations.

« Reviens Sato’, cet imbécile ne va rien te faire. »

Le loup ne se fit pas prier, rapidement ce dernier bénéficiait des caresses d’Oka’. Il s’attarda sur son crâne, sachant que le loup appréciait grandement ce genre de caresses.

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Le temps défile toujours à une vitesse qui dépasse l'ententement.
Pourtant la journée s'était lentement étirée, n'ayant apparement pas de fin. Aria avait trainé tout la matinée, comme à son habitude, flanant dans la forêt puis, sur une impulsion, dans le ville humaine. Le bruit l'agaçait et la polution l'a rendait malade, mais elle ne se lassait pas de regarder les petits hommes vivre, gâchant pour la plupart leur courte vie de manière inutile. Enfin... du point de vue d'Aria. Le jeune femme n'était pas comme eux, puis qu'elle avait fêté il y a peu ses quatre-vingt-six ans. Pour les humains, c'était un âge très avancé, mais elle était pourtant qu'une adolescente pour sa race. Si on pouvait lui donner une race précise. Elle était une bâtarde, rejetée par les siens. Elle ne vivait que de solitude, mais cherchait aussi une âme soeur qui traverserai les siècles avec elle.

Elle s'arrêta devant l'entrée du Zoo, dont elle avait vu l'affiche quelques rues plus loin. Le peu d'argent qui lui restait lui payerait juste le ticket, mais rien d'autre. Elle devrai sûrment voler cette nuit pour pouvoir se nourrir le lendemain. Elle commença sa visite par les volatiles, animaux qui l'avait toujours fasciné par leurs chants mélodieux, emprunts de joie et de vie. Pourtant elle ne put ressentir que de la tristesse en voyant les pauvres oiseaux prisonniés, leur vie étouffée entre les grilles de fer.
Son mépris pour les humains refit surface, aussi violent qu'auparavant. Ces hommes, qui avaient perdu tout lien avec la Nature, séquestraient les animaux, les privant de leur liberté. Ces derniers dépérissaient lentement, s'affaiblissant à chaque génération, leur instinct de survie brisé inexorablement. La demi-elfe n'avait qu'une envie qui était de leur rendre leur liberté, mais ce n'était pas réalisable.

Aria s'était alors décidée à leur rendre visite une à deux fois par semaine pour leur chanter des chansons dans la voix des elfes, apaisant les animaux et leur redonnant un semblant de joie de vivre. Ses chansons parlaient des étendues sauvages, des forêts luxuriantes et des océans impérieux. Elles fesaient surgir dans leur esprit les sensations que procuraient le souffle du vent, la fraîcheur de la pluie et les arômes de la terre. Elles transmettaient la joie, l'amour et la vie. C'était tout ce que pouvait leur donner Aria.
Cependant les humains ne les entendaient pas car elles étaient impréniées de la magie de la nature. Quiconque passait à côté de la jeune femme ne captait que des murmures incompréhensibles. Seuls les bètes entendaient clairement sa voix, douce et cristalline, qui produisait une mélodie enchanteresse, composée de sons magnifiques qui se croisaient et se mélangeaient dans une harmonie parfaite. Tout être surnaturel ayant une part d'humanité en lui, et qui entendait sa chanson ne pouvait s'empêcher de verser des larmes de joie et de tristesse.

Elle se mit donc devant la cage des canaries, qui s'agitaient dans tous les sens, et commença à chanter. Ses fines lèvres bougaient dans un mouvement langoureux et hypnotisant. Les petits oiseaux jaune et blanc se calmèrent progressivement, et se trounèrent tous vers la demi-elfe qui se tenait en face d'eux d'un air pourtant décontracté et paisible, seuls ses yeux reflétant sa concentration. Aria se tourna et marcha dans les allées du zoo, de ses lèvres s'écoulant un chant réservé exclusivement aux êtres encore liés à la nature. Les paroles elfiques étaient portées par les vents, pouvant être entendu plus loin que ne portait normalement le son d'un voix.

Aria continuait à marcher, se déplaçant avec grâce et douceur aux milieux des cages et des serres. Elle arriva bientôt aux mammifères, suivit le chemin pour tomber sur la cage des loups, devant laquelle se tenait un humain. Elle comprit vite que ce dernier n'était pas humain, car il entendait sa chanson, elle en était certaine.

Elle s'approcha de la grille et s'assit à côté, la musique continuant à s'échapper de ses douces lèvres. Deux louves grises se déplacèrent et vinrent se coller contre les barres de fer à côté de la jeune femme. Cette dernière continua à chanter doucement pendant une minute, tout en caressant le fourrure soyeuse de l'une des bètes, et les sons diminuèrent de puissance s'évanouissant progressivement dans le vent. Puis les bruits courants revinrent. Pourtant les animaux du zoo étaient devenus étonnament calme et serein.
Aria continuait de caresser la louve d'une main paisible et chaleureuse, puis son regard, emplit d'une sourde tristesse et d'une profonde solitude, se tourna vers le jeune homme sombre.

-Avez-vous aimez mon chant?

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Oka’ continuait de caresser Sato’, sans doute parce que des 5 loups qui étaient enfermés là, c’était celui avec qui il s’entendait le mieux. A l’époque, c’était aussi lui qui l’avait aidé à se transformer pour la première fois. La jeune homme avait été ravi d’avoir trouvé un appartement pas loin du zoo, se qui lui permettait d’aller le voir dès qu’il le pouvait. Avec les autres, il s’entendait bien aussi, mais il fallait dire que c’était différent… Ils considéraient Sato’ comme le mâle omega, donc savoir qu’Okami puisse caresser sans danger le mâle dominant était sans doute intimidant… Mais aussi le fait que c’était un humain à la base. Avec le traitement qu’ils avaient en ces lieux, les loups étaient plutôt craintifs bien que le jeune homme les ai toujours défendu. Néanmoins, il n’accordait pas une importance particulière aux autres, pour lui il n’y avait que le chef de meute qui comptait. Plusieurs fois déjà, il avait passé ces nuits en ces lieux sous sa forme animale. C’était étrange de communiquer avec un loup, mais tellement éducatif. L’entente entre eux était parfaite et de réels liens s’étaient créés. Comment peut-on dire que son meilleur ami est un loup ? Et bien… Il suffit d’être Thérianthrope comme Okami et de pouvoir se transformer en loup, tout simplement.

Il se figea dans ses caresses quand une drôle de mélodie lui arriva aux oreilles. Sato’ avait lui aussi redressé ses dernières et il semblait dans un état second, tout comme Okami. C’était étrange comme mélodie… Un langage inconnu et pourtant, il percevait le sens des paroles. Ce n‘était sans doute pas l’œuvre d’un humain, tout simplement parce qu’un humain ne pourrait le mettre dans un tel état de transe. De plus, parler de la nature avec une telle passion… Non, un humain la détruisait, pourquoi chanterait-il à sa gloire ? C’était tout à fait étrange, envoûtant. Des souvenirs lui revinrent en tête, malgré le fait qu’il n’y avait pas forcément de moment heureux dans sa vie. Si, enfin peut être : le jour où il a apprit que tout ce qu’il avait toujours pensé était réelle. Il se rappelait de la sensation de liberté qu’il éprouvait quand il sortait le soir pour ces escapades nocturnes. C’était tellement mieux de s’échapper de son monde sous sa forme humaine que si Sato’ était libre il l’aurait déjà rejoint. Vivre au grand air, libéré de ces chaînes qui faisaient de lui un humain, libéré de tout problème d’argent ou autres… Ce serait un véritable rêve. Complètement perdu dans ces pensées, il continuait de caresser machinalement le loup quand la mélodie prit fin tout comme sa transe.

Il eut le temps d’entendre la voix de la jeune fille, celle qui apparemment chantait de cette voix envoûtante. Sato’ semblait lui aussi être sortit de son état végétatif et la regardait de ces yeux d’azur. Il ne bougerait pas, Oka’ le savait. Il resterait avec lui quoi qu’il arrive, cela faisait maintenant tellement de temps qu’ils se connaissaient. Il tourna à son tour son regard vers la jeune femme, ces yeux verrons l’observant de haut en bas. Hum, il réfléchissait. Allait-il lui répondre ou pas ? Il retourna son regard vers Sato’, lui caressant le pelage une dernière avant de déposer un baiser dans sa fourrure. Il se releva doucement, remettant ses habits correctement, enlevant la poussière avant d’enfin lui faire réellement face.

« Je pensais bien que ce rêve apporterait des changements dans cette vie si monotone… Mais je ne pensais pas trouver une créature telle que vous en ces lieux. Vous êtes ? »

Oka’, tu t’es même pas présenté –‘ En plus tu n’as pas répondu à sa question… Il ne faut pas s’attendre à se qu’il fasse des compliments à qui que se soit sauf quand il se veut charmeur mais là… Etant donné qu’il ne sait pas à quelle créature justement il a à faire face, il ne préfère pas faire de charme. La prudence est de mise pour l’instant et à vrai dire, il n’est pas encore totalement sortit de sa transe. Parfois, l’envie de se transformer en pleine journée le prend et il lutte contre cette dernière. Il y a trop de gens, il sait que cela ne va pas choquer son interlocutrice mais… C’est plutôt difficile de s’exprimer dans le langage humain quand on a la gueule remplie de crocs.

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Le jeune homme n'avait apparement pas remarqué la présence de la jeune femme, sauf quand elle eut fini de chanter. Il caressait machinalement le crâne du loup à côté de lui. Le loup avait tourné son regard vers elle en premier, mais n'avait pas bougé. Il devait être très lié à l'homme qui pouvait d'ailleurs le toucher, ce qui confirma la pensée d'Aria. Ce dernier tourna à son tour son regard sur elle, allant sûrement entendu sa question, ou peut être pas. Ses yeux l'examinèrent, comme si ils jaugeaient leur proie. A son air, Aria se dit qu'il était en train de se demander qui elle était? Il faut dire qu'elle n'arrivait pas savoir elle aussi ce qu'elle était précisement.
Le jeune homme se retourna vers le loup, le caressa une dernière fois, embrassa sa douce fourrure puis se releva. Il arrangea ses vêtements, fesant tomber le peu de poussière qui s'y accrochait, et fit face à la fille.

-« Je pensais bien que ce rêve apporterait des changements dans cette vie si monotone… Mais je ne pensais pas trouver une créature telle que vous en ces lieux. Vous êtes ? »

Aria ne s'attendait pas à une telle réponse, cequi lui fit hausser légèrement les sourcils. Elle se demanda comment elle devait interpréter ces paroles, puis elle décida rapidement de les considérer comme un compliment, même si ça se pouvait fortement ne pas en être un. Juste une autre question. Aria eut l'impression que ce jeune homme était plutôt distant et solitaire. Enfin c'était ce qu'elle pensait, elle pouvait se tromper bien sûr. Elle sentit par contre clairement de la méfiance dans le fond de son regard. Elle resta assit, levant la tête pour le regarder, la main toujours posée sur le fourrure de la louve. Elle lui adressa un sourire paisible, parfaitement sincère et naturel. Sa gentillesse naturelle héritée de sa mère avait prit le dessus, son côté négatif enfermé dans un recoin de son esprit. Elle parla juste assez bas pour que le peu d'humains qui se baladaient ne l'entende pas.

-Je vous prie de m'excuser, je vous est peut être perturbé. Je m'appelle Aria, je suis une elfe, ou du moins en partie. Je me baladais dans ce zoo quand la vue de ses animaux abattus m'est devenue insupportable. J'ai alors voulu leur redonner un peu de joie et leur faire oublier l'espace d'un moment la tristesse d'un tel lieu. J'èspère que ma chanson ne vous a pas dérangé. Si vous avez apprécié, je peux éventuellement continuer, ça ne me gène pas.

Aria ne lui avait pas demandé son prénom, ni qui il était. Elle n'aimait pas forcer les gens, en tout cas quand elle était dans cet état d'esprit. Elle ne dégagea que beauté et pureté, aucune pensée sombre n'ocultant sa conscience, pour le moment.

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La façon d’Okami d’être toujours direct et de ne pas passer par quatre chemins étonnait toujours, il le savait et c’était sans doute pourquoi il s’amusait à le faire. Quand on lui pose une question si c’est en dehors de son travail, il ne vous répondra directement qu’après un temps de réflexion ou bien il ne vous répondra jamais. Avec le jeune Loup, c’est difficile de savoir se qu’il pense et comment il va réagir. Parfois ténébreux, parfois joueur… Toutes ces relations ne contribuent qu’à l’amuser et rien de plus. Des sentiments ? Cela fait longtemps qu’Oka’ n’en éprouve plus pour les humains après se que son sois disant père lui avait fait. Il avait apprit que l’attachement n’attirait que des problèmes et que facilement les humains pouvaient trahir alors qu’avec les loups, c’était tout autrement. Quand on gagnait la confiance de l’un de ces mammifères, c’était pour la vie. La confiance est ce à quoi le jeune homme tient le plus et si par malheur il perdait celle de Sato’, il ne pensait pas se tromper en disant qu’il tomberait dans la folie… Ou bien qu’il s’enfermerait tous les jours aux pompes funèbres n’ayant pour seule compagnie les cadavres et les familles et amis en deuil…

Plutôt solitaire, c’était le mot. Il se retrouvait exclut des deux mondes. Celui auquel il avait toujours cru appartenir, c'est-à-dire celui des humains et celui à la fois des loups. Il avait beau faire comme si il appréciait ce monde, ce n’était qu’un jeu. Restait à savoir maintenant à savoir s’il souhaitait cette apocalypse ou au contraire, s’il voulait sauver ce monde. Sur le coup, il croyait connaître la réponse, mais il n’y avait pas vraiment réfléchit. Portant son regard sur la jeune femme, il se demandait si son regard le trahirait… Même si d’un coté, il s’en fichait pas mal. Cette femme lui était étrangère pour l’instant et il ne voyait pas de raison de vouloir la connaître plus que ça. Il n’avait pas envie pour le moment de la séduire sans qu’il ne sache pourquoi… Peut être tout simplement parce qu’il reste évasif, perdu dans ces pensées et dans cette transe étrange dans laquelle elle l’avait plongé avec son chant.

Il lança un regard à la louve qui semblait aimer les caresses. Au moins, Okami n’avait pas de raison de l’attaquer. Souvent, il avait vu des idiots d’humains essayer de leur faire du mal. Une fois, il avait surpris un gosse balançant des cailloux sur le crâne de l’une des femelles et à son souvenir, l’enfant était reparti en pleure et il avait eu les parents sur le dos. Il ne l’avait pas frappé pourtant… Mais le jeune loup savait pertinemment que les douleurs mentales étaient bien plus efficaces que les douleurs physiques. Etrangement, il avait réussit à garder son sang froid, sinon il n’aurait pas aimé être à la place de l’enfant.

A ces paroles, le thérianthrope resta silencieux un instant perdu dans ces pensées. Une elfe… Décidemment, toutes les créatures imaginaires allaient débarquer sur Terre pour y semer le chaos ou bien essayer de la protéger. Il se demandait toujours si cela fallait le coup. Lui s’en fichait tant qu’on ne touchait pas aux loups… On peut bien détruire la race humaine mais pas ces compagnons. Et puis non, ça lui donnait plus de travail de devoir faire face à ces morts qui ne cessaient d’augmenter leur nombre. Essayer de rendre présentable ces corps déchiquetés était de plus en plus difficile surtout que la plupart des familles ignorent pourquoi leur fils, leur frère ou leur père était mort. Quel monde pourri…

« Qu’est-ce que ça veut dire, en partie ? Vous êtes quoi à part à moitié elfe ? »

Oui, il a encore esquivé sa question, mais c’était se qui le catégorisait. Une discussion sans queue ni tête. S’il ne posait pas de question sur lui, il poserait des questions sur elle, tout simplement. Il affiche un léger sourire, pas qu’il s’intéresse à la jeune femme en particulier, il est juste curieux de savoir comment les choses se passe ailleurs… Il se pose de nombreuses questions quand à cette femme mais sans aucun doute encore plus sur le monde d’où elle vient. Peut être que dans ce monde qui n’est pas humain vive encore ces parents, ceux qui l’ont abandonné… Il aimerait bien se souvenir, mais quoi qu’il fasse, cela reste flou.

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« Qu’est-ce que ça veut dire, en partie ? Vous êtes quoi à part à moitié elfe ? »

Encore une question. Décidément il n'aimait pas répondre à celle des autres, mais Aria n'y attachait que peu d'importance. Il était sûrement très curieux. Mais pour recevoir, il fallait donner. Même si elle pouvait très bien comprendre que faire confiance à quelqu'un était queque chose de très dur et de très important, suivant certaines personnes qui ont eut une vie dure et triste. Aria fesait partie de ces cas, rejetés par les siens, mais en était-ce de même pour le jeune homme. Elle le pensait également, sans en être sûre. Dans l'état serein et calme où elle se trouvait, elle ne pouvait qu'être gentille et compréhensive. Ce n'était pas le cas il y avait moins d'une heure.

Sa soif l'avait tenaillé depuis la veille, n'ayant pas bu depuis deux semaines, et elle avait finalement jeté son dévolu sur une jeune femme qui empruntait un sombre raccourci pour rentrer chez elle. Aria lui était tombée dessus sans un bruit, l'enlaçant dans ses bras, se collant contre son dos. Elle n'avait eut le temps de dire un mot qu'Aria avait déjà planté ses crocs parasites dans la douce peau de la jeune femme. Elle avait gémi de plaisir, et Aria avait dû la soutenir quand les jambes de cette dernière se dérobèrent. Elle était tombé inconsciente tellement les sensations avaient été fortes. La demi-vampire ne l'avait pas tué, s'arrêtant juste avant la limite. Elle l'avait ensuite assit derrière un carton, où elle se réveillerai sûrement quelques heures plutard sans comprendre ce qui lui était arrivé. Rassasiée, les pulsions et autres pensées négatives de son être vampirique s'était endormies.

Elle s'arrêta de caresser la louve, se relevant avec grâce et dépoussiera doucement ses vêtements de cuir noir. Elle les adorait, autant pour la matière, qui était de bonne qualité, que pour la coupe. Elle se tourna vers le jeune homme, un fin sourire sur ses lèvres.

-J'ai un peu faim. Accepteriez-vous de manger un morceau avec moi?

Elle commença à marcher vers un stand qui se tenait au bout de l'allée, mais après quelques pas et se retourne, continuant à marcher lentement à reculons, son doux regard planté dans celui du jeune homme. Malgré un air joyeux et enfantin, on pouvait voir à ses yeux qu'elle était en fait sérieuse. Elle n'accordait pas sa confiance si facilement.

-Et pour votre question... dit-elle en mettant son index devant ses lèvres, comme une enfant... C'est un secret. Je ne le dis pas à n'importe qui.

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Okami qui répond à une question, comme dit c’est rare. Et puis ce petit jeu commence à lui plaire mine de rien. Les nouvelles connaissances s’étaient toujours intéressants et de plus, le faite que la jeune femme n’était pas humaine rendait la conquête plus intéressante… Comment ça Okami change vite d’avis ? xD Ne soyez donc pas aussi surpris, c’est normal, c’est Okami… Le jeune loup évolue en fonction de ces envies et même si il avait eu l’envie au départ de l’ignorer, il avait maintenant envie d’en savoir vraiment plus sur elle (pour toujours en apprendre peut être un peu sur l’endroit où il vient cependant… Il est incorrigible xD) En tout cas, même s’il l’ignorait, il ne voulait être mordu part cette jeune vampire… Il tenait bien trop à son sang chéri ! Oui bon, il passe un peu du ton ténébreux au ton joyeux, mais avec lui il faut s’habituer à tout. Malgré tout, il pense toujours que les humains doivent payer pour le mal qu’ils ont fait à la planète. Son âme semble changé et plus il pense au rêve et plus il pense qu’il ne veut pas que les humains s’en sortent… Hum, fini la rigolade s’il commence à penser là-dessus…

Pourquoi aider les humains de toute façon ? Ils s’étaient foutus tout seuls dans le pétrin. Les problèmes de la planète, c’était à cause de leur fichu façon de se croire tout puissant et la force d’intelligence la plus avancée de la planète Bleue. A force d’utiliser la Terre comme une énorme poubelle et d’en extraire se qui la faisait vivre, il ne fallait pas s’étonner qu’elle se dégrade et que maintenant, les choses changeaient. L’apocalypse… Plus Oka’ y pensait, plus il était impatient d’y être. S’il mourait et bien, il mourait tout simplement. Sa vie monotone commence sérieusement à l’agacer au plus au point et enchaîner les conquêtes ne l’aide pas à avancer. Un monde où il pourrait rester seul avec Sato’ et sous sa forme animale, il se dit que ce serait un monde partait.

Quand d’ailleurs son loup se rendit compte qu’Oka’ partait dans des idées sombres, il passa sa patte à travers les barreaux pour gratter la jambe de l’humain. Il se mit à japper, couinant pour attirer son attention et baissant les oreilles. Quand Oka’ s’en rendit compte, il se met à s’en vouloir >.< Il ne voulait pas que son loup préféré soit triste par sa faute. Il se rebaissa, caressa son protégé énergiquement avant d’enfuir son visage dans son pelage.

« Je suis désolé Sato’… Je voulais pas t’effrayer »

Il plongea alors son regard dans celui du loup oméga. Il déposa un dernier baiser sur son nez pendant que ce dernier commençait à lui lécher le visage, faisant apparaître sur son visage un sourire et se qui le mit de bonne humeur. Il écouta la jeune femme, réfléchissant intérieurement avant d’échanger un regard avec Sato’.

« Je reviendrais mon beau, un jour tu seras libre. »

Un dernier petit bisou et il se relève, haussant les épaules et la suivant vers le stand. Il sourit à sa réflexion, un sourire qui se voulait charmeur. Sato’ se mit à aboyer, tournant dans sa cage arrachant un autre rire de la part de l’humain. Décidément, quand ce dernier voulait faire le fou, il le faisait xD Il attendit que la jeune femme commande en premier, signe de galanterie.

« Asuma Okami… Je sais, mon prénom est très… Original. »

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Le jeune homme l'avait suivi jusqu'au stand, après avoir salué une dernière fois le loup enfermé. Le stand en question vendait des hot dogs et autres nourritures dégoutantes, et ce à des prix exorbitants. Aria regarda ces derniers et se souvenue qu'elle avait dépensé presques toutes ses dernières pièces pour entrer dans le zoo. Elle avait juste de quoi se payer une boisson, et encore rien qu'une canette. Le jeune homme attendait patiement qu'Aria eut fait son choix en première, une politesse qu'elle apprécia. Elle désigna une boisson, le vendeur se tournant pour la prendre. Elle fût surprise d'entendre la voix de l'homme résonner derrière elle, mais encore plus de son contenu.

« Asuma Okami… Je sais, mon prénom est très… Original. »

Aria se tourna pour dévisager le jeune homme, un reflet d'étonnement paint dans son regard, et remarqua que celui-ci affichait un sourire assez attirant. Mais le visage d'une de ses connaissances, une vampire du nom d'Angélique, lui revint en mémoire. Elle, c'était une superbe femme, comme Aria les aimait. Elle afficha un franc sourire, ravie que le loup se présente à elle. Elle trouva que ce nom lui allait à merveille, même si elle comprit la remarque du jeune homme. Elle inclina brièvement la tête en signe de salutation.

-Ravie de te rencontrer Okami. Je trouve que tu as un très joli nom au contraire, même si il est vrai que tu ne ressemble à aucune personne ici. Un vrai cas unique, pas comme ces humains. Je me demande bien ce que tu peux être.

Elle avait prononcé ces derniers mots à voix basse pur que personne d'autre ne puisse les entendre. Aria se retourna vers l'humain qui attendait, la boisson dans la main, le paya et s'écarta laissant la place à Okami.

-Je ne connais pas cette ville, et seulement une personne ici. Je me sens un peu perdu et seule. Ah! Je parle trop, tu ne trouves pas? Je t'en pris, prends quelque chose et allons nous assoir à une table.

[PS : dsl, j'ai peu d'inspiration là^^]

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Le petit jeu de Satomi l’avait mis de bonne humeur, bien que tout à l’heure il était plus prit d’envie de meurtre, enfin bon… Une chose était sur, s’il devait se débarrasser de quelqu’un en premier, il ne douterait pas de la personne qu’il éliminerait : celui qui maltraitait ces amis. Evidemment, les loups étaient bien traités tant qu’il y avait des visiteurs dans le zoo, mais lorsque la nuit tombait et que le parc était fermé, le personnel réagissait différemment avec les animaux. Si certains restaient gentils avec les bêtes, d’autres en profitaient pour leur en faire voir de toutes les couleurs… Le gardien des loups faisait partit de cette deuxième partie, ce qui énervait au plus haut point le thérianthrope. Ces compagnons lui avaient expliqués les différentes choses qu’ils devaient subir, si bien que parfois Oka’ rêvait que son prochain cadavre était le fameux gardien avec lequel se serait-il sans doute amuser à déguiser pour un simple plaisir personnel, pour le ridiculiser, même si il risquait de perdre son travail. Le cœur du jeune homme n’étant déjà pas très « gentil » à la base, voilà qu’il devenait aussi noir que celui de son père adoptif… Mais pourquoi penser à cet homme alors que le jeune Loup l’avait tué ?

Finalement, il s’était présenté, ce qui ne relevait pas forcément d’un grand miracle. Par réflexe, il eut un regard pour sa gourmette portant le nom de sa mère sans qu’il le sache… Il aimerait tant tout de même connaître au moins l’apparence de ces véritables parents, mais il a vite découvert que ce n’était juste qu’un désir enfantin qui ne lui serrait jamais accordé, à moins qu’il trouve le lien qu’à sa gourmette avec l’autre monde, comme il l’appelait. Il ne pu s’empêcher de sourire encore plus à la jeune fille, son œil écarlate braillant plus que son œil bleu. Quand il avait une drôle d’idée en tête, c’était se qui arrivait, il ne le contrôlait pas et à vrai dire, il était surpris que la jeune femme n’ai pas découvert son secret.

« Pour le prénom… Il faudra remercier ma très chère gouvernante. Quand à se que je suis… Je ne suis qu’un simple croque-mort qui profite d’une journée de repos pour se prélasser au soleil et se balader sans aucune pensée pour le sinistre qui se prépare. »

Menteur. Depuis qu’il avait fait le rêve, il ne cessait d’y penser, maintenant restait à savoir si la jeune femme devinerait que se qu’il venait de dire n’était qu’un vulgaire mensonge. Il n’est pas un simple croque-mort, loin de là… Mais dirons nous qu’il est vexé d’apprendre que la jeune femme n’est pas découvert sa véritable nature.
Il fut cependant surpris de voir que la jeune femme ne prenne qu’une boisson et quand se fut son tour de prendre quelque chose à manger, il entreprit de se prendre une boisson gazeuse ainsi que deux Hotdogs. Une fois servit, il en tendit un à la jeune femme.

« N’aviez vous pas dit que vous aviez faim à la base ? »

Avec un sourire charmeur, il attendit une réaction quelconque de la jeune femme, espérant tout de même qu’elle accepte de prendre le Hotdog. A ces paroles, il eut un sourire plus triste, posant son hotdog sur le comptoir et cherchant de quoi payer.

« Tout le monde ici est seul, vous n’êtes pas une exception. »

Son visage n'avait pas changer, il disait avec un naturel des plus déconcertant. Si certains estimaient être entourés, ils se trompaient lourdement... face à la mort, on est toujours seul. Il entama de payer, attendant toujours que la jeune demoiselle prenne son dû.

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« Pour le prénom… Il faudra remercier ma très chère gouvernante. Quand à se que je suis… Je ne suis qu’un simple croque-mort qui profite d’une journée de repos pour se prélasser au soleil et se balader sans aucune pensée pour le sinistre qui se prépare. »

Si Aria pensait que ce jeune homme était plus qu'un humain, elle en avait maintenant la certitude. Elle ne savait pas pourquoi, peut être son sixième sens de femme, mais la phrase qu'il venait de prononcer puait le mensonge. Il devait sûrement être une sorte d'être hybride, mi-animal mi-humain, sinon il n'aurait pas entendu sa chanson, et n'en aurait pas non plus été autant affecté. La demi-elfe se fit pensive. Si il était mi-animal, elle pencherait pour..... loup. Logique en même temps, car il n'y a que des loups qui peuvent s'attacher à d'autres loups, pour les animaux. D'ailleurs son physique et son comportement était presque celui d'un loup.

*Donc un lycanthrope. C'est pas la joie pour moi. Angélique m'avait dit que vampires et lycans étaient ennemis depuis la nuit des temps. Prudence, prudence.*

De plus, le regard d'Okami était vraiment étrange. Des yeux de couleurs différentes, donc un qui paraîssait plus chatoyant que l'autre. Bizarre, mais qui ne l'était pas. Elle n'avait pas non plus loupé le regard vers la une sorte de bracelet qu'il portait, même si ce dernier avait été inconscient. Il devait revêtir une certaine importance pour qu'Okami le regarde comme ça, par pur réflexe semble-t-il. Un autre détail titilla Aria. Un "sinistre"? Pouvait-il y avoir un rapport avec ça? L'avait-il aussi entendu. Avait-il entendu l'Appel?
Il passa sa commande, prenant une boisson et deux hotdogs...deux? Il avait si faim que ça? Non. Il se tourna vers Aria et lui en tendit un. La surprise se lit sûrement, car le loup enchaîna.

« N’aviez vous pas dit que vous aviez faim à la base ? »

Elle était contente, car elle n'avait pas affaire à une personne égoïste ou mauvaise. Mais les paroles qu'elle prononça ensuite eurent un effet négatif sur le jeune homme. Son sourire se fit triste, comme si ces mots en lui rappelaient que trop de souvenirs et de pensées. Il posa le hotdogs sur le comptoir, cherchant de quoi payer la nourriture.

« Tout le monde ici est seul, vous n’êtes pas une exception. »

Aria s'empara du hotdog et ils se dirigèrent vers une table à l'écart des rares clients, pour ne pas être dérangés.

-Merci pour le hotdog, c'est vrai que j'ai faim. Mais vous savez...vous avez raison... mais nous ne sommes pas tous seuls. Même si je me sens un peu seule, je ne le suis pas totalement. J'ai déjà rencontré une personne avec qui j'ai noué quelques liens.... et je vous rencontre vous, maintenant. Vous non plus vous n'êtes pas seul dans ce monde, sinon vous ne seriez pas ici. Vos frères loups vous aiment beaucoup, je me trompe? Surtout le mâle que vous carressiez tout à l'heure.

Aria afficha un sourire éblouissant de bonheur et d'amusement. La paix des autres la rendait joyeuse, comme le chagrin la rendait triste. Elle s'assit sur une chaise avec une grâce et une délicatesse clairement différente des humains.

-Vous aviez l'air paisible. Je me demandait aussi pourquoi vous passiez ainsi vos journées auprès des morts. Et pourquoi êtes-vous dans ce royaume, celui des humains? Pourquoi n'allez-vous pas dans celui des êtres de votre espèce si vous vous sentez seul ici? Ah! excusez moi, je parle trop.

Elle croisa les mains, baissant légèrement les yeux pour cacher sa petite honte. Il y avait des fois comme ça où elle se mettait à parler, souvant trop et à tort.

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De toute manière, Okami ne réagissait pas souvent comme un humain, ou plutôt, vu de l’extérieur, il semblait agir bizarrement, considéré même par certains comme un fou… Tout ça parce qu’il parle aux morts tout en sachant qu’il n’aurait pas réponse et que ça ne servait à rien. Et pourtant, c’était pour cela qu’il le faisait. Il parlait aux morts car il savait qu’ils n’allaient pas lui répondre, il leur parlait car quoi qu’il dise, on ne jouerait pas sur ces mots, on irait pas lui prendre la tête pour sa haine envers les humains. Au départ, c’était supportable mais plus le temps avançait… Plus l’envie de voir le sang couler le prenait. Ce n’était peut être pas le moment ni l’endroit pour s’emballer, mais depuis cet appel, il y pense jour et nuit et là… Il aurait été sur que Sato’ se serait mit à couiner si il l’avait vu.

Cette façon qu’on les hommes de se sentir toujours supérieur aux autres créatures l’exaspère et quand il doit s’occuper d’un mort particulièrement amoché, il n’en éprouve aucune pitié. Après tout, il n’avait que récolter se qu’il avait semé. S’il avait compris une chose en ce monde, c’était qu’un jour ou l’autre, on paie toujours pour ces actes. Et là, pour une fois les choses allaient changer… La destruction du monde, ça donne envie non ? Jouer les protecteurs des humains ne l’intéresse pas du tout, pas après la vie qu’il a passée. Il apprend au moins une chose : il reste rancunier. Si auparavant il n’avait ressentit le désir de se venger, plus le temps s’écoulait et cette idée devenait plus qu’alléchante… Hum. Il se rend compte qu’il change et pourtant, il apprécie ce changement. On ne reste pas éternellement le même. A son caractère déjà complexe s’ajoute maintenant l’impatience et la soif de vengeance… Il s’écarte de son caractère de base, mais c’est pas grave, il s’en fiche.

La rivalité entre lycans et vampires ? Oka’ s’en fiche, il a jamais vu de vrai vampire jusqu’à ce jour, bien qu’il ne se doute pas une seconde que la jeune femme en est une. Quand il y réfléchit, il n’aime pas grand monde… Séduire pour un soir il le fait souvent, mais ce n’est jamais allé plus loin qu’une semaine. Il se lasse vite des choses et sans doute voit-il l’appel comme un simple jeu mettant un peu d’action dans cette vie si terne. Et dire qu’Okami n’est pas mauvais, c’est vite dit xD La jeune femme ne le connaît pas encore, mais se qui pousse surtout le jeune loup agir comme ça c’est la courtoisie. Il reste tout de même quelqu’un de poli et de distingué, même s’il prend cette histoire un peu comme un jeu. Ah ! Sa vie il l’a perçoit comme un grand échiquier ou chaque évènement constitue un déplacement d’une pièce, restait à savoir maintenant s’il mettrait son adversaire échec et mat ou si on contraire, c’était Game Over pour lui.

Après avoir payé, il prit sa boisson et son hotdog afin de suivre la jeune femme. Un petit regard pour la cage aux loups, il voit Sato’ à l’abri du soleil, creusant un peu le sol pour y chercher de la fraîcheur et se coucher, sans aucun doute pour paresser. Avec un léger sourire, il s’assit donc face à la jeune femme, déposant le tout, attendant avant d’entamer sa nourriture. Il l’écoute, l’un de ces sourcils se relevant quelque peu. Ils n’ont sans doute pas la même façon de penser.

« Vous avez peu être raison, mais je commence à préférer la compagnie de Sato’ que celles des humains… Et puis, ça a des avantages de s’entendre à merveille avec le mâle omega. »

Il haussa les épaules, lançant un dernier regard vers la cage. De là où il était, il ne voyait que le haut de cette dernière. Il regarde cependant la jeune femme quand à ces dires, se perdant un peu dans ses pensées.

« Disons que… J’ai toujours vécu ainsi et j’ignore sans aucun doute comment m’y rendre… Et puis, mine de rien, je suis attaché à mes morts, sans eux je ne serrais plus le même et sans doute ne pourrais-je pas abandonner mes semblables en ces lieux. »

Oui, si Aria doutait encore de la race d’Okami, il y aurait un problème.

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« Disons que… J’ai toujours vécu ainsi et j’ignore sans aucun doute comment m’y rendre… Et puis, mine de rien, je suis attaché à mes morts, sans eux je ne serrais plus le même et sans doute ne pourrais-je pas abandonner mes semblables en ces lieux. »

Les paroles de l'elfe avait fait un certain effet au lycan, car ce dernier semblait à présent perdu dans ses pensées. Peut être n'avait-il jamais connu le monde magique des siens, mais Aria n'en était pas sûre. Elle ne connaisait pas les races hybrides comme celle-ci, et ne savait rien de leurs traditions ou de leurs habitudes. C'était la première fois qu'elle en rencontrait, mais il ne semblait pas particulièrement méchant. Enfin envers elle. Elle sentait toutefois une ombre en lui, et ne souhaitait pas trop la découvrir. Elle mangea son hotdog tranquillement, même si ce n'était pas son genre de nourriture préférée. La journée touchait à sa fin, et la semi-vampire sentit sa soif commencer à se manifester. Elle avait la gorge qui s'assechait et ses yeux devaient virer vers le rouge vermeille maintenant. Ayant fini son repas, elle se leva et regarda le loup.

-Je crois que je vais devoir te fausser compagnie, cher lycanthrope. J'ai été ravie de faire ta connaissance. Je me sentirais sûrement moins seule maintenant. Merci à toi, dit elle en s'inclinant légèrement devant Okami. Si un jour tu souhaites à nouveau écouter une de mes chansons, tu pourras me trouver au parc de Shinjuku, où j'habite. Je peux toutefois chanter une dernière fois avant de partir si tu le souhaite.

Elle offrit à Oka' un sourire sublime, et attendit sa réponse. Elle le revérait occationnellement, car elle reviendrait dans ce zoo pour chanter à nouveau pour les animaux privés de leur liberté. Quand elle aurait quitté le zoo, elle irait chasser à proximité du parc, puis elle irait s'installer au bord de son lac favorie, en face du grand arbre où elle dormait. Elle contemplerai à nouveau les cerisiers en fleur, un paysage dont elle ne se lassait jamais. Elle resterai assise ainsi au pied d'un arbre bordant le lac, et ce pendant plusieurs heures avant de laisser le sommeil la recouvrir de son lourd manteau ténébreux. Elle resterait encore seule, n'ayant pas de peuple au quel se lier, aucune maison à pleurer. Seule, car elle était une Elfe de Sang, et tel était sa destinée.