Que notre monde est petit ... [PV]

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Keraku était quelqu'un qui aimait dépenser. Mais lorsqu'il ne savait plus où mettre l'argent qu'il volait à ses ''clients'' , il se retrouvait avec une carte d'accès de Disney Land. Mais elle expirait dans tellement peu de temps, il devait l'utiliser le plus possible. Mais , c'était quoi déjà Walt Disney ? Ça ne lui disait rien , vraiment rien. Une information qui lui manquait mais qui devrait ne pas tarder à être connue. Car il était à l'instant assis sur la banquette arrière d'un taxi avec la ferme intention de lui dicter sa nouvelle destination. Il était embêté d'user d'outils humains mais il ne savait vraiment pas où se trouvait ce dit parc. Dans la voiture, il eut la fausse joie de voir défiler devant lui d'innombrables édifices et rues. Des heures dans le trafic et il était en banlieue. Oh la la, c'était à Tokyo non ? C'était bien indiqué sur son billet. Là, il s'en allait trop loin à son goût quand tout à coup …

- On est arrivé m'sieur. Ça vous coûtera cinquante billets.

Oh non, c'était quoi cette grosse tête de souris devant lui ? Et cette musique ? Oh mon vice. Était-ce l'apocalypse ? Était-ce ça, la fin du monde qu'il avait reçu par avertissement ? Cet endroit possédait une force machiavélique plus puissante que celle de tout les êtres qu'il avait rencontré avant ce jour. Ses yeux écarlates étaient complètement dilatés. La peur, oui … la peur …

- Monsieur, ça va ? C'est cinquante billets

Keraku tourna la tête vers le chauffeur sans arrêter de loucher vers la grosse souris qui lui souriait.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

- Ben c'est Mickey Mouse

- C'est peut être là que je retrouverai Satan , ce personnage est si horrible …

- Mais non, Mickey Mouse il est gentil. Mais si vous voulez pas le voir vous êtes pas au bon endroit. Allez, filez moi ces cinquante billets. Son sourire me donne la frousse... Merci et passez une bonne journée

L'Adam diabolisé fit à peine un pas pour se retrouver dans une longue file d'attente. Une file interminable. Il leva la tête vers le ciel, agacé. Mais il se dit qu'un dieu n'avait pas à faire la file et devint fumée, il avança jusqu'au devant de la file . Et c'est à cet endroit qu'il remarqua que c'était la file pour ceux qui n'avaient pas de carte. Un sourire figé sur le visage, il suivit les indications de l'employé et se retrouva derrière une autre interminable file. S'ils croyaient qu'il allait attendre ici toute la journée... Sans se soucier que des personnes le remarque, il se changea de nouveau en fumée et atterrit en plein milieu d'un des parcs. Il y avait trop de personnes qui y circulaient, c'était chaotique. Il y avait des magasins par là bas, les prix exorbitants et la mal bouffe rassura le dieu du vice. Il y avait tout de même un peu d'envie et de gourmandise par ici. Les yeux écarlates de Keraku commençaient à peine à reprendre leur forme normale lorsqu'un espèce de gros chien sur deux pattes habillé en campagnard se présenta à lui avec un sourire en plastique. Le démoniaque personnage recula et heurta de passage une dame. Il lui jeta un coup d'œil condensant lorsqu'elle se mit en colère. Il avait besoin de s'éclaircir les idées. Donc bon, il pataugea dans la foule jusqu'à une petite entrée qui semblait être un musée. On le fit s'asseoir dans un espèce de petit navire et cette chanson … Ainsi que ces petits personnages qui la chantaient. Brr. Pourtant, il ne put quitter des yeux cette horreur. Ça parlait de paix universel. Saleté. Il sentit la colère lui monter jusqu'aux narines. Il subit toutes ces affreuses références à l'amour et à la tolérance et aurait bien aimer sortir de là avec une des têtes de ces laides choses. Mais bon. En quittant cet endroit il s'assit sur un banc en bois non loin et observa un manège pour enfant avec ennuie. Non mais qu'est-ce qu'il foutait là ? Il était à un cheveu de se lever et de s'éclipser de cet endroit qui lui donnait un mal de crâne de chien.

* Je hais Disney Land … Décidément *

Il aurait mieux fait de rester dans ses casinos adorés. Les gens y étaient moins joyeux. En plus, personne ne parlait à personne ici. Tandis que dans les bars et les casinos, il n'y avait même pas la plus fine parcelle de gêne.

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Nathaya Andra n'avait pas pour habitude de s'intéresser aux choses qui touchaient aux humains. Autrefois elle les avait bien aimé ces fragiles créatures. Car elles respectaient la nature et l'honoraient à elle. Cela traduisait un minimum de respect et de bon sens de leur part. Mais maintenant que les savoirs ancestraux s'étaient perdus, soufflés par le temps, les humains n'étaient plus qu'une bande d'inférieur tout juste bons à souiller la Terre de leur ancêtres, celle de la nymphe aussi... Celle qu'elle révérait et protégeait depuis toujours. Mes les hommes se multipliaient comme des lapins et elle s'était trouvée de plus en plus dépassée au fil des époques qui s'étaient succédées. Peut-être aurait-elle dû s'allier à d'autres créatures fantastiques dans ce combat. Mais la nymphe avait toujours eu l'habitude de faire cavalier seul et il ne servait à rien de revenir sur ce qui avait été fait dans le passé.

Lorsque la demoiselle franchit les portes du parc que les humains appelaient Disneyland, elle se demanda vaguement pourquoi elle était là. La raison lui revint en mémoire et elle était très simple, voire légèrement stupide selon elle. La belle avait tout simplement saisi au vol un papier qui lui était passé devant les yeux, emporté par le vent. Elle n'aimait pas l'idée que celui-ci aille souiller quelques espaces verts. Elle s'apprêtait donc à le mettre dans la poubelle la plus proche, la moindre des choses que les hommes aient mise en place pour endiguer le flot intarissable de leurs déchets, lorsque le titre de l'imprimé l'interpella. Disneyland ?? Hmmmmm... Oui... Nathaya en avait déjà entendu parler plusieurs humains. Selon ce qu'elle avait pu constater, cet endroit était la fierté de l'homme civilisé moderne. Un endroit féérique selon eux... C'est surtout ce qualificatif qui poussa la nymphe à conserver le plan d'accès au parc qu'elle avait sous les yeux. Elle comptait bien voir ce qu'il en était de cet endroit féérique.

L'argent ne lui poserait aucun problème. La nymphe avait amené avec elle bon nombre de pièces antiques, principalement les bijoux que lui offrirent les orfèvres jadis, et chacune d'elle valait une petite fortune. En les monnayant auprès des antiquaires, bijouteries ou même musées parfois, Nathaya était à l'abri besoin. Non elle avait seulement été légèrement irritée d'avoir à payer son entrée comme tout un chacun alors qu'elle était tout de même une semi-déesse. Mais à la guerre comme à la guerre. La demoiselle était si curieuse de découvrir l'endroit qu'elle avait fini par déposer le montant requis à la caisse et avait empoché sa carte d'accès pour Disneyland.

Avant même de pénétrer dans le parc en lui-même, la nymphe était restée perplexe devant les créatures étranges qui parcouraient l'entrée. Ces personnages lui semblaient absolument grotesques. Ils n'étaient pas humains et pourtant, aucune grâce ne se dégageaient de leurs mouvements carrément balourds. Haussant les épaules, elle avait soigneusement évité leur contact et avait franchi les portes du parc.

Maintenant qu'elle y était, Nathaya ne voyait aucune trace de "féérie" dans cette foule d'humains empressés. Ils se regroupaient ça et là en longues files dans lesquelles ils se contentaient de rester immobiles. Cela était absolument inconcevable de s'amuser à perdre son temps de telle façon ! Les allées étaient bordées d'arbres mais ces derniers semblaient bien malheureux, prisonniers des structures de métal qui entouraient leur troncs. En plus de cela, les hommes ne les laissaient pas s'épanouir et leur imposait la forme de leur choix, tranchant sans pitié les rameaux qui n'étaient pas à leur goût. Aucune féérie, aucune magie n'imprégnaient l'endroit appelé Disneyland.

Dégoûtée et ayant la très nette impression de perdre son temps, Nathaya Andra tourna les talons et s'empressa de quitter ce lieu vraiment affligeant. Elle était maintenant en colère. Cette dernière devait être extrêmement perceptible autour d'elle, la créature qu'elle était était capable de sentiments beaucoup plus puissants que ceux des simples hommes. Les yeux ambrés de la nymphe étaient habitées par la flamme de son élément, ses lèvres pincées. La beauté indicible de son minois s'était teintée d'une expression dangereuse. Là, tout de suite maintenant, il ne faudrait pas la pousser beaucoup avant qu'elle ne vous mette le feu, au sens propre du terme.

La demoiselle passa devant un manège pour les rejetons des inférieurs, comme elle aimait à appeler les humains. Il y avait à côté un banc. Et sur ce ban, l'individu qui se tenait n'avait rien d'humain lui. Elle ne le remarqua pourtant pas, trop pressée de sortir de ce parc détestable.

En revanche, le dieu ne pouvait manquer de percevoir cet extraordinaire sentiment de colère. Cela lui apparaîtrait certainement comme quelque chose de très intéressant.

La nymphe, elle, repartait déjà de sa démarche féline, certes pressée, mais toujours pleine de grâce.

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(Pardonne moi la longueur mais j'ai trop de choses à faire en même temps X()

Ah ! Enfin, voilà, finalement ! Il était temps. Voilà l'attendu, la voulu , la muse de la colère. Un de ses vices adorés. Celui qui , mêlé à l'envie, était le plus dangereux. Le plus susceptible d'éveiller en sa personne ce sentiment de supériorité qu'il chérissait tant, cette folie vicieuse qu'il se délectait de ressentir. Voilà un des disciple de sa cruauté. Sans le savoir sûrement, elle venait de lui envoyer une prière. Sa lassitude se dissipa aussitôt, laissant place à une envie aiguisée de connaître son interlocuteur. La personne qui l'appelait de son sentiment de haine. Presque flottant, la divinité du mal se redressa sur ses souliers anciens et arpenta les grandes allées du parc d'attraction. Les gens le regardaient maintenant d'un autre œil, il était deux fois plus bizarre qu'à son entrée. Disneyworld était un paradis éphémère. C'était magique pour les humains mais les autres créatures le répugnaient. Bien que la grande pression de consommation de ce parc faisait plaisir au producteur des sept péchés capitaux, il avait en dégoût les personnages qui animaient le parc. Si seulement il y avait des combats de coq... Mais ce temps là était malheureusement révolu. Bref, Keraku suivit les traces laissées par sa colère chérie et se retrouva rapidement près de la sortie avec une femme d'une beauté féérique. Sa main , un bref moment tordue comme celle d'un monstre, se posa subitement sur l'épaule de la demoiselle. Un sourire gourmand sur les lèvres et les yeux pétillants de luxure. Il se fit force pour la tourner vers lui. Il savait bien ce que provoquait la colère et il voulait tout simplement mettre le feu aux poudres. Donc bon, il lui offrit son visage le plus dérangeant possible.

- Bonjour beauté , ne voudrais-tu pas faire un tour de manège avec moi avant de t'éclipser ?

Il connaissait la colère sur le bout des doigts. Ce sentiment devait être étiré au maximum pour faire de l'effet. Un effet qui se transforma de son côté en un spectacle qui surpassait tout ceux présentés dans ce parc d'attraction . Bien mieux que ces souries en costumes ancestraux. Il plongea son regard dans celui de sa proie. Il sentait qu'elle n'était pas complètement humaine mais elle restait une créature matérielle. Avec des forces et des faiblesses. Même que les dieux aussi en avaient des faiblesses. Juste à le regarder, il n'avait pas de grands pouvoirs face à un endroit de paix et de sérénité. Il répugnait d'ailleurs les cimetières et les représentants de la mort. Si la folie des humains n'existaient pas, il ne serait pas grand chose. Mais que ferait-t-il lorsque cette terre serait détruite ? Il ne s'était jamais penché sérieusement sur cette question même à cet instant, il n'était pas tracassé le moins du monde. Il voulait le mal de ces êtres mais voulait aussi les garder en vie pour accroître son pouvoir. Pourtant, le pouvoir de la divinité était au-delà de ses premières attentes. Le vice régnait partout dans les pays industrialisés ou non. Mais le vice ne se limite pas seulement aux sept péchés capitaux de l'Église chrétienne. Bien que ceux-ci soient les favoris de Keraku à cet instant. Il avait dans son compte plusieurs autres comportements vicieux puisqu'un vice était un synonyme de défaut. L'oisiveté, la jalousie , l'hypocrisie et la vanité étaient des attraits assez courants eux aussi. Même les comportements qu'on jugeait contre la morale religieuse comme la bestialité et la masturbation. Pleins de vices qu'il encourageait dans son état d'ombre. Mais maintenant, on parlait bien de colère. Le sixième péché. Cette courte folie qui emmenait parfois à poser des gestes regrettables. Si on disait souvent qu'en agençant habilement les sept péchés on finissait par tous les maîtriser, c'était une technique instable et quasiment irréalisable. Cette colère qu'il sentait venir du cœur même de la créature l'encourageait à croire qu'elle n'allait pas chercher à l'estomper avec la paresse . Mais bon, il laissa son esprit se faire emplir de l'émotion brûlante de la demoiselle fulminante. Elle avait sûrement été harpée par de l'injustice. La justice était le motif premier de la colère. Bien qu'elle était une source d'inspiration pour d'autres.

- Dit moi pourquoi tu es tant en colère , tu ne devrais pas avoir cette mine dans cet endroit '' magique '' ?

Oui, il pesa sur le mot magique malgré lui. Cet endroit le répugnait au plus profond de son âme noire. Le dieu du vice était un être d'une laideur infinie mais qui avait aussi son propre péché de l'orgueil. S'il avait à entendre encore des louanges sur la paix, il n'aurais qu'à aller voir sa divinité. Aller voir les bouddhistes ou des hippies. Avec toute la pollution qui émanait de cet endroit, ils n'étaient pas les plus mieux placés pour inciter à la paix et à l'amour. Ces vêtements qu'ils vendaient devaient avoir été fabriqués par des enfants enfermés dans des usines de Chine. Il avait peut-être sous les yeux sa muse de colère mais les dirigeants de cet endroit étaient des modèles d'hypocrisie. Ou peut-être d'avarice puisqu'ils auraient bien assez de profits pour se payer de vrais employés ou, du moins, donner aux enfants un bon salaire. Ah, la vie était mal faite. Mais bien faite pour le représentant des vices sur terre. C'était encore et toujours la même rengaine, bien entendu. Une lueur de plaisir passa dans les yeux de la couleur écarlate du sang du démoniaque personnage.

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La demoiselle se retourna derechef en sentant une main sur son épaule. Elle tomba nez à nez avec le personnage le plus étrange qu'elle ait jamais vu parmi les simples humains qui abondaient dans ce maudit parc. Normal, il était un dieu ! En tant que progéniture des immortels, elle avait cet instinct qui lui permettait d'identifier l'un des leurs. Ce qui la frappa en premier, ce fut cette paire d'yeux rouges, si intenses qu'elle recula d'un pas sous le choc. Elle se reprit immédiatement cependant et se mit à détailler le nouveau venu avec circonspection. Les traits de son visage étaient d'une grande beauté et son maintien lui conférait une grande prestance. Nathaya se méfia tout de suite du charme quasi-hypnotique de l'apparent jeune homme. Cela devait faire partie de ses dons, il faudrait essayer de ne pas tomber dans le panneau.

Mais lorsqu'il lui adressa la parole, son visage devint extrêmement dérangeant. Un sourire qui reflétait toute la perversité de son âme, pourvu qu'il en ait une. Mais ses paroles furent pires encore. Beauté ??? Mais pour qui se prenait-il ce misérable dieu ? La divinité des crétins ? Le chef de tous les abrutis de ce monde ? La main de Nathaya vola et alla gifler violemment la joue de l'impudent. Elle le fixa, le corps raidi et les yeux étincelants de colère.

" Et si tu allais faire un tour de manège tout seul comme un grand pour m'éviter d'avoir à subir les désagréments de ta grossièreté ? "

Sans attendre, la nymphe tourna les talons et s'éloigna. La créature était déjà assez énervée sans que ce dieu n'ait à y mettre son grain de sel. Surtout si c'était pour la provoquer davantage ! Il lui semblait pourtant avoir été très claire mais après quelques pas seulement, elle entendit la même voix lui poser une autre question. La divinité l'avait apparemment suivie. Nathaya poussa un soupir exaspéré avant de se retourner. Pendant la seconde qu'elle avait mise à se retourner, elle avait eu le temps de se recomposer un visage impassible. Sa voix ne trahissait pas plus son irritation que son maintien.

" Si je suis en colère c'est d'abord parce que ce par n'a rien d'enchanté. Tout cet endroit n'est qu'une immonde mascarade qui me met en furie ! Et deuxièmement, vous vous permettez d'en rajouter, comme si vous n'aviez pas déjà vu que j'étais d'une humeur peu clémente. Que cherchez-vous donc Monsieur le Dieu de je ne sais quoi ? "

La demoiselle avait résolu de se calmer un peu. De toute façon c'était pas bien compliqué, si elle ne se calmait pas elle risquait d'en arriver à quelque extrémité regrettable. Comme mettre le feu aux fesses d'une divinité devant des dizaines de témoins par exemple. Alors tant qu'à faire, autant éviter. Elle n'était cependant pas tout à fait calmée. La colère était toujours là, même si elle était plus retenue. La nymphe des volcan ressemblait à ses protégés. Elle pouvait se montrer très calme à la surface et entrer en irruption de la manière la plus inattendue.

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Oh mais c'est qu'elle devenait violente la demoiselle Nymphe. Il toucha du bout de ses doigts sa joue brûlante du contact de la main de la bouillante princesse . Le dieu gardait pourtant son sourire car, il avait réussit à attiser sa colère . Voyant qu'elle le fuyait, il la suivit d'un pas léger, dansant. Comme à son habitude lorsqu'il était de bonne humeur. Sa proie se tourna vers lui et lui répondit avec le moins de crédibilité possible. Elle voulait se montré calme mais la fumée qui sortait de ses narines la trahissait un peu. Si elle se retenait trop, elle allait exploser. En fin de compte, Keraku rendait des services aux gens. Il était très généreux, non sans blague. La divinité stoppa sa marche devant elle et la décrit des yeux sans gêne. Elle avait une peau impeccable et des traits doux. Sa nature se faisait pourtant sentir dans ses yeux, c'était une vraie petite bombe à retardement qui n'attendait qu'à exploser. Ce parc d'attraction commençait à en devenir véritablement un. Peut-être aurait-il préféré un autre manège en fin de compte, l'atmosphère de stress et de cris lui plaisait assez. Surtout les prix exorbitants de la nourriture. Aurait-il seulement fallut échanger ces semblant d'animaux pour des monstres et il aurait adoré l'endroit. Mais la joie qu'inspirait Mickey Mouse et les autres mascottes de cet endroit lui était insupportable. Ça dépassait ses entendements. C'était donc avec une grande méchanceté ainsi qu'avec le plus haut plaisir qu'il offrit un sourire arrogant à la muse de sa colère adoré.

- Mais j'ai déjà trouver ce que je cherchais ! Il ne reste plus qu'à l'utiliser

Une lueur de défi passa sur tout le visage du dieu qui voulait provoquer la demoiselle . Il se frotta alors la joue , quittant son air maléfique et regarda ensuite sa main avec un semblant de tristesse. Ses prunelles se relevèrent sur la volcanique demoiselle .

- Tu m'as frappé fort dit donc ! Pourtant je ne suis là que pour t'aider à te laisser submerger par la délivrance de la colère.

Il avait dit sa dernière phrase avec un semblant de... non, une vraie passion. Il adorait ses sept premiers péchés et il n'avait aucune honte à le laisser transparaître. Sa première action fut de faire un mouvement des épaules, théâtral. Il avait un comportement dérangeant fait exprès pour provoquer les gens qu'il côtoyait. Il étai fait comme ça , pourquoi renié une nature qui lui donnait autant de qualités pour le simple fait d'être polit ? Il ne savait même pas comment s'écrivait le mot politesse – bon d'accord, il ne savait pas écrire- alors à quoi bon. Son regard rougeoyant de posa sur le minois de la volcanique personne et lui sourit de nouveau. Un sourire encore malsain, encore et toujours ce même rictus qui lui était propre.

- Mais tu refuse mon aide avec une violence très peu présente d'habitude chez les enfants de Dieu ! Serais-tu un prodige de la nature par hasard ?

Ça, c'était des compliments à double tranchants. Il n'était pas gentil avec elle, il était très méchant. La façon dont il avait parler et prononcer ces mots, c'était d'une cynique expression imbattable. Pas même le docteur House pourrait battre le cynisme qu'il venait de faire preuve avec la nymphe qui se tenait sous ses yeux rouges. Mais bien sûr, c'était son impression. Les gens n'interprétaient jamais les choses de la même manière. On avait toujours des analyses semblables mais jamais du copier-coller. Sauf bien entendu lorsque c'était à même voulu. C'était de rares exceptions où les gens avaient peur ou étaient incapables d'exprimer leurs points de vue. Un peu pitoyable, je vous l'accorde mais toujours flatteur d'une certaine manière pour l'auteur d'origine. Enfin , bref. Le sujet n'en était pas là. Il voulait provoquer une nymphe et s'attendait à recevoir une nouvelle baffe. Mais cette fois, il était préparé à intercepté l'élan du poignet avant qu'elle l'atteigne.

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" Je n'ai pas besoin de toi pour céder à la colère. Si j'avais voulu le faire ce serait déjà fait. Les conséquences auraient été fâcheuses pour le parc et ses visiteurs. Je ne me Si cela ne s'est pas produit c'est que j'avais mes raisons... "

En effet, même si elle ne craignait pas les humains à la base, la nymphe savait qu'ils étaient trop nombreux maintenant, que leurs technologie était trop avancée pour qu'une créature comme elle révèle son existence au grand jour, cela pouvait être dangereux. Et si Nathaya était capable de faire preuve de la plus grande discrétion en temps normal, cela ne valait pour ses moments de colère. Elle s'abstint donc, la prudence et l'instinct de conservation l'emportant sur ce sentiment primaire.

" En revanche, si tu tiens tant en tâter de ma colère, je te suggère de te jeter dans la gueule du volcan le plus proche et d'attendre sagement qu'il entre en éruption. Là tu pourras peut-être mesurer ce dont je pourrais être capable si l'on me pousse à bout et te repaître de cette puissance. Car c'est bien cela que tu cherches à réveiller en moi non ? "

Lorsque le dieu lui fit simplement remarquer qu'elle n'y était pas allé avec le dos de la cuiller en le giflant, la demoiselle hausse les épaules. Il l'avait bien cherché alors bon ce n'était pas la peine de râler maintenant. D'ailleurs il ne devait pas avoir eu si mal que ça puisqu'il était déjà redevenu cynique. Comme s'il en redemandait... Et c'était certainement le cas. Pour le coup, Nathaya en fut vraiment désarçonnée ! Mais qui était donc ce type ? Était-il le pire masochiste que la Terre ait jamais porté ? Elle en doutait, cela devait être plus compliqué que ça...

" Je pense que de nous deux, le prodige de la nature ici c'est toi ! Mais qui es-tu donc ? Pourquoi prends-tu plaisir à ma colère, pourquoi la provoques-tu ? J'avoue que j'ai du mal à comprendre ton intérêt et ton plaisir dans cette affaire. "

La colère de Nathaya s'était dissipée. Tant pis pour lui songea-t-elle un instant. Ce qui habitait belle nymphe à présent c'était de la curiosité. De toute sa longue existence, elle n'avait jamais rencontré de créature aussi étrange que lui. C'est qu'il commençait à l'intéresser le bougre... Elle attendit patiemment que la divinité daigne répondre à sa question, la plus simple qui soit. Il suffirait au rustre de se présenter, rien de bien compliqué. Il n'y avait pas tellement matière à plaisanter et pourtant, la demoiselle se préparait encore à devoir supporter l'une de ses moqueries déplaisantes.

Cependant, elle n'était plus colérique. Elle avait juste envie d'en connaître un peu plus sur ce mystérieux personnage. Savoir qui il était, ce qui le motivait et par conséquent, comment réagir à son étrange comportement.

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Le soudain changement d'humeur de son interlocutrice le déçu un peu. Il avait allègrement faillit à sa tâche mais il n'en laissa rien paraître. Autant il pouvait y avoir de déception dans son esprit à cet instant que d'orgueil en tout son être. Avec une fine petite mine suffisante, blessé sur sa mégalomanie, il l'écouta d'un oreille presque attentive. Lorsqu'on blessait l'orgueil du vice lui même, il était difficile d'attirer son attention sur autre chose . Ou encore de se faire pardonner. Échouer, échouer. Il avait échouer se qu'il voulait faire, il n'en revenait pas. Il allait bien finir par la faire éclatée non ? Arf, non . Il était trop flemmard. Keraku songea à s'évaporer et à fuir ce lieu qui le rendait gêné. Il n'avait plus envie de parler avec cette nymphe, il préférait aller se cacher sous la terre ou sous un lit et attendre qu'on l'oublie. Malheureusement pour ses joyeux projets, la Nymphe attira son attention. Elle harcelait sa personne un peu là non ? Serait-ce de l'envie ? De la curiosité mal placée ? Un peu des deux , n'est-ce pas ? La divinité tourna ses yeux écarlates vers la créature du feu avec un peu plus de conviction. Il lui prêta oreille avec un minimum d'intérêt et poussa l'audace jusqu'à lui répondre. Tant qu'à rester seul sous son lit, il pouvait peut-être se négocier une autre aventure ce soir ! Un sourire timide, presque apparent sur le visage d'une grande pâleur du monsieur se dessina. De plus, la petite coquine venait de lui rendre son compliment mal placé pour en faire un de réel.

- J'ai tout mon intérêt à te mettre en colère mais toi ...

Sa décision était prise. S'il voulait éviter des questions embarrassantes et la mettre vraiment en colère, il savait ce qu'il avait à faire. Sa liste de facultés fantastiques était assez limitée mais tout aussi prestigieuse que si elle avait contenue une vingtaine d'options. Son pouvoir qu'il surnommait gentiment l'Influence, était en fait un charme hypnotique qui poussait la cible à boire ses paroles et à transformer toutes ses propositions débiles en choix censés. Lorsque les victimes du sortilège se réveillait de sa transe, celles-ci se retrouvaient généralement dans des positions ou des situations à leur désavantage. Comme certains joueurs qui se réveillaient attachés sur une chaise au milieu d'une salle noires, un gangster devant eux armé d'une batte. Des cas qui semblaient extrêmes mais plutôt fréquents d'après son expérience dans le métier. Il plongea dès lors son regard sanglant dans les prunelles brulantes de la demoiselle. Son charme d'influence était enclenché.

-... Tu aurais toutes tes réponses si tu faisais un tour de montagnes russes avec moi

La confiance maladive qu'il accordait à ses capacités surnaturelles le poussa à approcher d'avantage la demoiselle. Son champ d'attraction n'était pas à son apogée que lorsqu'il était à moins d'un mètre de sa victime. La divinité voulait prendre la main de la nymphe et s'amusait à imaginer leur prochaine demie-heure. Et surtout, la scène qui suivrait la libération de l'emprise du vice. Celui-ci avait toujours eu un penchant vers la perversité , il adorait croire qu'une personne pouvait devenir encore plus coupable que lui même par sa propre faute. Une intervention de sa part causait souvent chez ses victimes de fortes émotions, voir même des pulsions incontrôlables qui pouvaient avérées mortelles pour autrui. En un mot ; La colère. Car non , Keraku n'avait nullement lâché prise sur son but ultime de faire éclater les fusibles du bon sens à l'intérieur du cerveau, ou de l'âme, de sa jeune amie. Vicieux, il était vicieux. Avec toute l'amour du monde , il se passa une main dans les cheveux. Mégalomanie, où nous portes-tu ? L'Adam diabolisé tendit une main qui devait sembler à la créature d'une bonté incroyable mais qui , en vérité, était devenue très laide et vieille. C'était un tout petit défaut de fabrication. Cela arrivait une fois sur deux lorsqu'il usait de son pouvoir surnaturelle . C'était fâcheux mais moins dangereux que si son corps au complet se transformerait. Là, ça gâcherait son effet de subtilité. Une main, c'était facilement camoufler mais un être entier ... C'était bien moins évident , même sous une cape où on attire l'oeil plus qu'autre chose. Bref, l'entité continua de fixer ardemment la muse jusqu'à ce qu'elle agrippe sa main. Dès qu'elle l'aurait fait, il la conduirait jusqu'à une partie du parc qu'il avait remarqué avant d'arrivé dans celle-ci. C'était un coin du géant monde, comme ils disaient dans le titre de l'endroit, comme celui où les deux créatures se tenaient mais qui abritaient une faune dense. Des animaux , des arbres géants, des safaris. Mais aussi une multitude de manèges. Seulement, il ne voulait plus rester à proximité d'un château et de princesses. Là bas, c'était des dinosaures et des extra-terrestres qui jonchaient les routes. Il s'y sentirait un peu plus en sécurité pour mettre son plan presque machiavélique à exécution. Ils devraient prendre un autobus pour y arrivé. Ça leur permettrait de faire plus ample connaissance ! Car, il faut le spécifier, bien que la créature voudrait faire un tour de manège avec lui, elle garderait sa personnalité propre. Bien qu'un peu plus docile à son égard qu'elle l'était. Vraiment, il avait hâte de voir la tronche qu'elle tirait lorsqu'elle serait délivré de son sacrilège. Même qu'il voulait se dépêcher, il n'avait pas de qualité, alors oublié pour sa patience.

( Je me base sur le Disney de Amérique )

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Les prunelles qui la fixaient prirent tout à coup une intensité sans égale. Même elle n'aurait pu rendre un regard aussi envoûtant... Quel était donc ce phénomène ? Nathaya n'eut pas plus le temps de s'interroger sur la chose qu'il lui proposa de faire un tour de montagnes russes avec lui. Était-il timbré ? Il était hors de question qu'elle remette les pieds dans ce parc ridicule ! Sa proposition était insensée, il devait bien savoir ce qu'elle pensait de Disneyland non ? Et pourtant... quelque chose la poussait à dire oui, à le suivre quoiqu'il lui demande en cet instant. C'était un sentiment bien étrange en vérité... Au fond peut-être un tour de manège lui changerait-il les idées ? La belle nymphe aurait ainsi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce personnage qui l'intriguait tant... Pourtant, une partie d'elle-même se refusait toujours à accorder la moindre faveur à ce dieu plus que grossier. Malheureusement pour elle, cette partie restait largement minoritaire, réduite au silence par le regard de braise que lui avait servi son interlocuteur. Nathaya s'entendit prononcer ces mots malgré elle.

" Pourquoi pas ? Mais il faudra répondre à mes questions alors. On n'a rien sans rien. "

Elle lui lança un sourire avant de se reprendre, troublée. La nymphe se mordit la langue, regrettant ses dernières paroles. Mince, c'était sorti tout seul ! depuis quand se montrait-elle aussi conciliante avec les gens qui l'importunaient. L'idée de regagner cet endroit qu'elle avait maudit de toute son âme quelques instants à peine auparavant lui donnait déjà des envies de meurtre. Cependant elle s'y sentait encore obligée. Pire même, elle se rendit compte qu'une partie d'elle-même en avait envie. Etrange situation que de se retrouver en contradiction avec soi-même.L'emprise mystérieuse sembla encore se renforcer et la belle envoya balader ses doutes avec un haussement d'épaule. Après tout, elle ne risquait rien à faire un simple tour de manège. La nymphe accepta la main qui lui était offerte et mêla ses doigts fins et pâles à ceux du dieu, sans même se rendre compte de leur apparence décrépite.

Les deux créatures fantastiques se mirent donc en marche. Nathaya se laissait guider en tout point par cet inconnu, faisant preuve d'une confiance surprenante, elle qui se méfiait toujours au plus haut point. Son visage reflétait une expression de calme inhabituelle. Elle se demandait juste vaguement où est-ce qu'il comptait l'amener. La demoiselle songea alors qu'elle n'avait plus de billet pour rentrer à nouveau dans le parc, elle avait jeté le sien sans y penser. Faut dire aussi qu'elle n'aurait jamais cru y remettre les pieds ! Cet homme avait l'art d'obtenir ce qu'il voulait apparemment. Et pourtant, dans ce domaine, elle était une cliente plutôt difficile. Nathaya décida de faire part de ce léger soucis à son guide du moment, à lui de se débrouiller avec. Elle n'allait pas non plus faire des pieds et des mains pour le suivre dans cet enfer !

" Par contre, je n'ai plus mon pass ! Il va falloir que vous vous dérouilliez pour nous faire rentrer mon joli. "

La belle demoiselle lui adressa un sourire narquois. Elle était curieuse de voir ce qu'il allait encore trouver pour contourner le problème. Cela semblait être sa spécialité au fond, balayer les problèmes en vue d'atteindre ses propres objectifs. S'il avait réussi à anéantir sa résistance à elle, ce petit contre-temps ne devrait certainement pas lui poser le moindre soucis. Gardant une attitude détachée et railleuse, elle ajouta une autre condition au privilège de sa compagnie. Condition qui n'en était pas vraiment une vu que de toute façon, elle le suivrait quoiqu'il advienne elle le savait. Il faudrait un élément majeur pour la forcer à revenir à elle-même. Mais bon, il lui était toujours agréable d'exiger. De ça au moins elle en avait l'habitude. C'était une manie qui la ramènerait un peu plus près de ce qu'elle était à l'accoutumée, chose plutôt rassurante lorsque vous ne saviez même plus qui commandait dans votre esprit.

" Ha et il faudra aussi que vous me payiez un verre par la suite. Notre courte discussion m'a déjà donné soif voyez-vous. "

Nathaya le toisait à présent d'un air suffisant, sans pour autant relâcher sa main flétrie. Elle ne savait vraiment pas ce qui lui prenait d'accepter de suivre cet individu qui se montrait des plus désagréables...

Invité

Elle avait un certain cran cette fille. Même sous son emprise magique, elle argumentait pour avoir ce qu'elle voulait de lui. La divinité apprécia la situation , c'était une proie difficile. En tout cas, elle avait sans surprise accepter de le suivre dans un de ces manèges en métal et contre nature. C'était déjà la preuve qu'elle n'avait pas toute sa tête. Toujours avec la même expression sournoise, la créature de l'Éden répondit à sa première demande avec un signe de tête. Qu'il fasse quoi que ce soit, elle allait le suivre dans les montagnes-russes de toute façon . Oh mais elle était mignonne elle, un beau sourire juste pour lui. Keraku pensa à lui tirer une joue mais étant donner la circonstance, il ne voulait pas briser son sortilège. Bon , restait plus qu'à les faire entrer tous les deux. Rien de plus facile en fait. Le dieu n'avait qu'à utiliser de nouveau son talent pour faire passer un papier quelconque en passe. Ou encore, ce qui était moins risquer pour son apparence , il pouvait lui donner son passe et s'évaporer vers le parc . La deuxième solution semblait la meilleure. Non mais , vous avez vus ça ? Comment il est intelligent ce type ? Pas croyable. Bref, en sentant quelque chose de très doux sur sa main , il sortit de ses réflexions et baissa les yeux vers celle-ci. Un sourire assuré remplaça le maléfique de il y a avait deux secondes. Elle avait accepter sa main , tant mieux. En marchant vers les tourniquets du parc d'attractions , il jeta quelques coups d'oeil à la victime de son pouvoir. Elle était vraiment jolie, c'était stupide de dire encore qu'elle était humaine . Keraku la guida un peu mais lorsqu'elle lui posa justement la question à propos de sa carte d'accès, il prit une mine faussement songeuse. Puis, il se pencha et ramassa un carton de cigarette. Tout compte fait, c'était plus amusant de faire ça comme ça. Le plus naturellement possible, il le luit tendit .

-Voilà ton nouveau pass

Il adorait voir la crédibilité sur les visages de ses victimes. C'était délectable. Bon , Keraku s'apprêta à s'évaporer pour aller attendre la demoiselle derrière les tourniquets. Peut-être acheter une crème glacée... Non , juste l'attendre. Bien que c'était toujours bon un petit cornet de temps en temps. C'est encore sa nouvelle amie qui le sortit de ses importantes réflexions , de ses questions existentielles . Ses sourcils se haussèrent.

- Je te paie un verre si tu m'en paies deux . Allez, on se rejoint dans le parc

Une fumée noire remplaça le corps matériel du dieu et il se laissa flotter vers le parc, pénétra à l'intérieur et réapparut sous les exclamations horrifiés des touristes qui l'avaient aperçues. Keraku les ignora avec dédain , oui bon … il aurait peut-être pu être un peu possiblement plus subtil. Mais c'était contre sa nature alors bon . Il n'était pas un démon , un dieu c'était différent. Un peu moins complexe, ça se contentait de suivre son élément . Même s'il on pouvait voir un semblant de pensée propre, ce n'était pas toujours le cas. Juste à regarder cette divinité là. Ce n'était pas un être, c'était le vice. Il transpirait le péché. Même qu'il n'avait même pas pu se retenir d'aller acheter un cornet de crème glacée au chocolat et à la menthe. Il passait sa langue fourchue nonchalamment sur la friandise glacée sans trop se préoccuper de sa vraie nature. Il se contentait d'attendre l'esclave de ses enchantements en se laissant guider par les pulsions qui émanait du plus profond de son âme noircie. Après tout , il avait été créer pour faire cela et pas pour être notaire. Chacun avait un destin, le sien c'était de faire du mal au plus de personne possible sur cette terre. Pas étonnant que les adeptes de son culte n'étaient même pas conscients de son existence. Qui voudrait vraiment vénérer un être qui vous demande vingt dollars pour entrer dans sa chapelle au temple ? En tout cas, pas moi . Vaut mieux s'acheter un cornet . Keraku songea que les prix ici étaient vraiment exorbitants, le propriétaire de cet endroit devait justement être un de ses plus fidèles serviteurs. Avec autant d'argent, on vit dans le luxe non ? Il adorait cet endroit. Pas juste ce parc, toute la terre et ses habitants plus vicieux les uns des autres. Miam !

Que notre monde est petit ... ­[PV]

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