Une Partie de Dés ? [PV]

Les portes du ciel étaient grande ouverte et dehors, les choses s’agitaient comme jamais. La ville de Tokyo se retrouvait submergé par les cris d’horreurs, de peurs et d’incompréhensions de toute sa population. Que se passait-il ? Pourquoi ? Pourquoi le ciel semblait-il vouloir les exterminer? Que leurs avaient-ils fait pour mériter ce sort ? Rien, certainement. Mais malheureusement pour eux, tout ça faisait partie d’un plan, celui de la fin du monde. Les pauvres humains devaient alors subir ses épreuves, ses tests qui étaient au final seulement adressés aux élus. Ceux-ci n’avaient qu’une unique directive, un seul but à atteindre, la survit, leurs propres survit. Oui, car ceux qui mourront seront les perdants, les survivants, les gagnants de cette manche, jusqu’à la prochaine… Quel jeu cruel que celui-ci. Dans les mondes qui se cachaient derrière les portes, déjà des créatures venaient d’apparaître. Souvent désemparées de se retrouver dans un univers tout à fait inconnu d’ailleurs, un monde qui semblait vouloir leurs morts qui plus est. Quel choc, quelle horreur. Les plus faibles hurlaient à tout rompre, cherchant ensuite un moyen de sortir d’ici, se rappelant le rêve qu’il avait fait. Ce n’était qu’un avant goût, pour eux, ceux qui avait doutés de la réalité de ses propos. Ils avaient crut que se n’était qu’un tour de leurs imaginaires, des mots vagues dans leurs sommeils. Ils avaient osés reprendre leurs existences en se disant que tout ça n’était qu’un songe abracadabrant, si naïvement. Ils s’étaient dit qu’ils n’avaient rien à faire dans se combat, qu’ils pourraient éviter l’affrontement parce que cela n’était pas pour eux, qu’ils n’avaient pas besoin de se mêler à cette histoire. Au fond, en quoi cela les concernerait ? Ils avaient faux et ils allaient bien vite se rendre compte que même si ils ignorent la fin du monde, elle, elle ne les ignora pas. Ils étaient les élus, ils devront se battre ou mourir. Voilà l’unique règle de ce jeu.

Un regard sombre observait un étrange écran. Des pupilles couleurs néants glissaient sur ces images apocalyptiques. Devant cet être, un cercle tournait sur lui-même, encore et encore. Semblant proche d’un des murs, celui-ci semblait vouloir attirer en lui, le décor qui l’entourait. Une sorte de trou noir mystérieux qui apportait à l’étrange personnage, des informations sur tout ce qui se passait à l’extérieur. Celui-ci était d’ailleurs assit à une chaise, derrière une grande table rectangulaire. Sur celle-ci, des centaines de mets étaient présents. Des fruits, de la viande, des légumes, des douceurs sucrés et du vin. Les couverts étaient posés noblement sur une nappe de grand luxe. Juste deux assiettes, plusieurs fourchettes et couverts, plusieurs verres de cristal. On aurait dit le buffet d’un grand hôtel ou la table d’un grand monarque. D’ailleurs, la pièce ou se trouvait ce grand dîné était aussi très riche. Une chambre de toute évidence, vu le lit qui était posé contre un mur. Un immense lit de bois sombre couvert de draps rouges et blancs. Celui-ci possédait même des rideaux qui auraient put enfermer la personne qui y dormait, mais ceux-ci étaient soigneusement attachés par une corde aux couleurs d’ors. Sur le sol, un tapis aux broderies nobles, et au plafond, un lustre de chandelle. Des meubles sculptés en bois sombre posés ici et là. Un canapé et des fauteuils entourant une cheminé de pierre ou crépitait un feu. La pièce ressemblait à une chambre de roi du moyen âge, tant par le luxe que par la chaleur qui se dégageait de chaque objet.

Sur le lit d’ailleurs, se trouvait une jeune femme endormit. Celle-ci portait une robe de belle princesse en velours rouge et tel la belle au bois dormant, ses yeux étaient clos. Depuis combien de temps ? Je ne saurait vous dire. Peut être depuis que les portes du ciel s’était ouverte, certainement, puisque cette déesse n’était autre que la déesse du temps et du climat. Que faisait-elle la? Alors que tous subissait la colère des éléments ? Un caprice de la seul chose, le seul être, qui faisait tâche dans ce décor. Cette créature fantastique aux yeux néants qui fixaient le spectacle à travers cet étrange écran. Un visage de porcelaine d’une blancheur effrayante. Des cheveux neiges qui flottaient autour de son crâne comme ignorant l’apesanteur même. De maigres bandages autour de sa poitrine. Et tombant vaguement sur sa taille, un étrange tissus, cachant ses cuisses. Déchirés aux extrémités, ses habits eux-mêmes flottaient autour de la jeune femme. Et finalement, à ses jambes, des bas aux motifs floraux. Tout dans cet créature criait à l’étrange, au mystérieux. Son allure était noble et à la fois, fascinante, même, effrayante. Qu’elle était son origine ? Sa race ? Impossible de savoir.

L’inconnue attrapa alors du bout de ses doigts, un verre de cristal contenant un liquide rouge. Lentement, elle le porta à ses lèvres, absorbant délicatement le contenu tout en restant concentrée sur le trou noir au allure de télévision pour l’occasion. Silencieuse, muette même, aucun son n’était émit par cette créature. On ne pouvait entendre que le crépitement du feu, on ne pouvait sentir que le parfais des aliments entassés sur la table. Puis, soudainement, le cristal encore posé sur sa bouche, les yeux de l’étrange créature se tourna vers le lit ou se trouvait la déesse, la prisonnière.

Spoiler:

Invité

[ Je ne suis pas sûre de respecter la consigne, mais je fais ce que je peux ;) ]

Le ciel était recouvert de nuages noirs et de temps à autre, quelques gouttes d'une fine pluie glaciale venaient couler le long de leurs visages. Ils semblaient tellement effrayés. Pourquoi couraient-ils ainsi, dans tous les sens , à travers les rues de cette ville, Tokyo ? Qu'avaient-ils ? Qui pouvait bien leur faire peur comme ça ? Alaska aurait aimé atterrir, pouvoir toucher le sol, les suivre, les réconforter. Elle flottait, suspendue dans les airs et le temps se dégradait avec son humeur. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était comme ça, peut-être des milliers d'années ? Peut être quelques minutes... Elle était totalement indifférente au temps qui passait. Elle ne savait même pas à quoi elle ressemblait à vrai dire. Etait-elle comme ces gamines hystériques qui jouaient dans les cours de récréation ? Comme ces adolescentes à cheveux gras qui ne pensaient qu'aux garçons ? Comme ces femmes habillées en costume et qui passaient leur journée dans des bureaux ? Ou tout simplement à ces vieilles dames qui se trainaient avec une canne ? Elle ne savait rien. Rien du tout. Tout ce qu'elle savait d'elle même était son nom, Alaska. Comment l'avait-elle apprit ? C'était encore un de ces mystères sans réponses. Elle s'était inventée un nom au fil du temps, Alehandra. Peut être qu'un jour, si elle descendait sur cette planète où tout ne semblait que terreur et mort, elle en aurait besoin.

Elle avait de temps à autre l'impression d'être observée, comme si quelqu'un regardait tout son corps des pieds à la tête. Pourtant elle ne pouvait pas se voir elle même. Elle n'était qu'un nuage de poussière et il n'y avait pas de place pour elle ici. C'était ce qu'elle ressentait exactement. Le ciel ne voulait pas changer. Pourquoi ? Mais pourquoi ? L'impression d'être assallie par la pluie constamment, alors qu'elle ne la touchait même pas ! Mais où était-elle ? Elle hurlait parfois ces questions et sa voix déchirait le silence habituel , pour aller sur la terre. Les auters l'entendaient-ils vraiment ? Etait-ce juste son imagination. Quelques heures, minutes, secondes, années, elle ne savait pas, elle avait entendu parler des rêves. Ces choses qui vous emprisonne comme les ténèbres dans lesquelles elle était, pour vous faire peur, vous faire voyager dans un univers parallèle où tout n'est que terreur. Mais qu'avait-elle fait, elle pour mériter cette punition ? Elle n'avait pas eu le temps d'exister. Elle n'avait jamais existé. Pour personne. Etait-elle dans une sorte de réserve, où des gens attendaient pour être envoyé sur cette planète, comme à tour de rôle ? Elle éclata en ce qui semblait être des sanglots. Elle eut alors l'impression d'être libérée de ce poids énorme, au fur et à mesure que la pluie innondait le monde de sa tristesse et que les éclairs zébraient le ciel déchargant leur rage envers ces êtres fous.

Alors doucement elle ouvrit les yeux. Son premier réflexe fut de bailler. Une douleur infernale la frappa, dans tout le corps. Elle referma les yeux, ne pouvant s'habituer à cette lumière trop vive. Elle soupira. Où était-elle, cette fois ? Lentement, avec sa main, elle caressa le lit, puis se toucha ensuite. Cette fois, elle était réelle. Etait-elle sortie du rêve, ou bien était-elle enfin arrivée sur Terre ? Elle rouvrit les yeux. Du rouge, que du rouge partout, du sang ? Elle étouffa un cri et se leva en rapidité, pale comme un linge. Malgré le temps où elle avait été immobile, elle ne souffrait pas de sa soudaine mobilité. Elle le vivait bien. Elle aurait pu s'éffondrer sur le sol, mais non. Elle était parfaitement équilibrée. Son coeur arrêta de battre à tout rompre lorsqu'elle comprit que le rouge n'était autre qu'une robe en velours, douce et magnifique, qu'elle portait. D'où lui venait une telle merveille ? Elle regarda ses mains, ses bras, ses jambes. Une peau douce comme la robe et blanche comme un nuage. Elle n'avait jamais du sortir. C'est alors qu'elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna. Alors elle la vit. Cette créature qui était son seul souvenir. Mis à part son nom, c'était la seule chose dont elle se souvenait. Comme un chat prêt à sauter sur sa proie, elle s'approcha de cette créture, mi-humaine, mi-animale. Non, ce n'était pas vraiment ça, en fait. Elle n'aurait su définir la nature exacte de cet être surdoué et puissant. Alors elle s'agenouilla devant elle et baissa la tête.

- Je suis et serai à jamais à votre service.

Que lui prenait-il ? Elle n'avait jamais été docile. En même temps, elle n'avait jamais été tout court. Cette créature avait un pouvoir immense. Elle avait l'intuition qu'il ne fallait pas la contredire. Puis elle se releva. Dans le reflet de l'écran, elle se vit pour la première fois. Ses longs cheveux chataîns, tombant en cascade sur ses épaules, dans son dos. Ses yeux de couleur indéfinissable, dans lequel on pouvait voir un aigle. Alors, elle fut statisfaite.

Le cristal à ses lèvres, l’étrange créature observait celle se trouvant sur le lit. Elle remua d’abord, puis finit par ouvrir les yeux. Ce regard particulier scintillait, puis s’effraya. Rapidement, la demoiselle fut sur pied avec un teint des plus particuliers. Elle avait eut peur de… Sa robe ? Le dôle de personnage étouffa un rire avant de boire une nouvelle gorgée du liquide rougeoyant. Elle eut peur que cette couleur soit du sang ? Certainement. Heureusement, elle réalisa bien vite son erreur. Intriguée, la demoiselle observa alors son corps. L’être retourna alors à son occupation première, l’écran devant lui. Son regard était toujours froid et impassible, comme-ci il était concentré sur les images qui apparaissaient sur l’écran, et peut être même, celles qui n’apparaissaient pas. En réalité, elle, cette étrange femme, observait le monde et l’intérieur des portes avec attention. Elle avait l’étrange sentiment de n’être qu’un spectateur devant sa télévision, même si évidement, les choses étaient bien plus compliquées que cela, beaucoup plus compliquées. Elle était plus… Une sorte de marionnettiste qui contrôlait tout dans l’ombre. Cruelle, bienfaitrice, sadique, protectrice. En elle, son sang était en ébullition. Dans son esprit, des douleurs plus ou moins violentes la frappaient. Des voix aigus et graves résonnaient, hurlaient, ordonnaient, suppliaient. Mais rien ne paraissait pour le moment sur son visage, pourtant les tourments qu’elle éprouvait étaient véritablement indescriptibles. Et c’est à ce moment là que la jeune femme la remarqua. L’étrangéité tourna son regard distrait vers la déesse alors que celle-ci se rapprocha. Le silence était toujours aussi présent. Seule la cheminée émettait des petits crépitements en mélodie de fond. Puis il y eut se geste de soumission et ces mots. Le regard de la chose s’ouvrit un peu, alors qu’un « Hum. » plus ou moins de surprise s’échappa de ses lèvres. Quelles étranges paroles.

« Vous ne devriez pas jurer fidélité à un être dont vous ignorez les attentions. Je pourrais très bien profite de votre serment. Ah ah ah! »

Elle finit par un petit rire moqueur avant de ce retourner à nouveau vers le spectacle qui se trouvait devant elle. C’est vrai. Qu’arriverait-il a cette femme si son âme, trop pure, lui ordonnait des choses incohérentes, ou si son âme, trop sombre, décidait de la faire assassiner sans raison ? Jurer fidélité à un être instable, c’est presque un acte d’auto destruction. Cela l’amusait, la terrifiait.

« Asseyez vous, mangez et buvez, ça vous ferra passer le temps. »

Elle émit ses mots très froidement. S’était un ordre. De toute façon, elle n’avait pas le choix. Il lui était parfaitement impossible de quitter cet endroit, car il était plus ou moins sous le contrôle de l’Inconnue. Elle allait donc devoir patienter, tenir compagnie à cette créature, en attendant que celle-ci ne se décide à la libérer. C’est alors que l’écran trembla, s’arrêta sur des images bien précises. Une femme dans un décor de glace. Celle-ci était entourée de flamme et progressait sans se soucier du froid. Un petit rire s’échappa des entrailles de l’être blanc aux yeux de charbon alors qu’un sourire en coin se dessinait sur ses lèvres, sadique. Les images glissèrent, filèrent jusqu’au moment ou la créature magique, dans cette forêt de cristal, ne rejoignent d’autres personnes. On pu vaguement apercevoir les silhouettes de trois femmes avant qu’un ne prenne une certaine distance vis-à-vis de la scène. Soudainement, une lueur de rubis scintilla dans les yeux de la femme et une aura démoniaque et étouffante s’échappa de son corps, semblant se jeter dans l’écran. On pu alors voir les piques de glace qui se trouvait au dessus des femmes, tomba avec rage contre le sol, les transperçant, les torturant. Une couleur de sang prit place dans cet univers fait essentiellement de blanc. Puis l’image se centra sur un corps inerte transpercé d’un pique. Morte, elle était morte.

« Game Over, Aria. »

Sa voix résonna dans la pièce, résonna dans le monde de neige. Elle sembla frémir comme en proie à une soudaine douleur, puis l’être se calma en attrapant à nouveau son verre. Elle tourna alors ses yeux vers la demoiselle qui l’accompagnait aujourd’hui. Les images recommencèrent alors à trembler et re défilèrent à nouveau sans aucune cohérence entre elle. Des vagues passages, de vague morceau de situation n’ayant aucun rapport les uns avec les autres. Jusqu’à quand ? Ça, si on pouvait le savoir…

Invité

[ Bah moi je trouve ça super ! Ne t'inquiète pas ! ]

Alaska préféra ignorer la remarque de la créature. De toute façon, elle n'avait pas comprit ce qu'il lui avait prit. Jamais elle ne se serait soumise à quelqu'un de cette manière, aussi dangereuse fut-elle. Elle regarda, captivée, l'écran devant ses yeux. Elle ne pouvait pas dire ce qui se passait, tellement elle était absorbée. Puis la créature lui donna un ordre. Bizarrement, elle ne réagit pas de la même manière qu'auparavant. Plus la moindre soumission, ni la même peur. Elle ressentait maintenant une sorte de révolte, comme si elle voulait hurler qu'elle ne voulait pas lui obéir. Mais elle connaissait les limites à ne pas franchir. Alaska détacha avec regret l'écran et hocha la tête pour montrer qu'elle avait bien comprit l'ordre. Elle se tourna vers la table. Manger ? A quoi ça ressemblait ? Elle s'approcha à pas feutrés de la grande table, remplie de mets qui paraissaient tous plus délicieux les uns-que les autres. Elle s'assit à la table et inspecta la pièce. Elle ressemblait à une sorte de chambre médiévale, avec sa longue table et sa grande cheminée, et avait l'aura d'une prison. Elle se sentit mal à l'aise, étouffée. Comme si il n'y avait plus d'air. Cela lui coupa l'appétit mais elle se força, ne voulant pas vexer son hôte. Ou plutôt son gardien de prison. Elle mangea un peu. Mais elle fut déçue. Elle qui voyait les humains manger depuis des millénaires, elle avait pensé que c'était un pur instant de plaisir. Mais non.

La voix de l'inconnu déchira le silence mortuaire de la pièce. Elle ne bougea pas, mais n'eut pas peur. Cet être surnaturel semblait n'être qu'une personne crée pour détruire l'univers. Elle pâlit lorsqu'elle aperçut les images défilaient sur l'écran mais ne laissa rien transparaître. Elle ne voulait pas montrer de crainte. Jamais. Elle soutint longuement le regard de la créature qui avait planté ses yeux dans les siens. Puis elle sourit et se détourna, préférant se concentrer sur ce qui fut son lit pendant tout ce temps. Depuis combien de temps était-elle là ? Etait-elle toujours dans un rêve ? Non, sûrement pas. Elle n'aurait jamais inventé une créature pareille. Puis elle se demanda soudain qui elle était vraiment. Cette personne le savait-elle ? Sans la regarder, ( elle fixait maintenant le plafond ) elle demanda de sa petite voix cristalline :

- Qui sommes-nous ? Qui suis-je, qui êtes-vous ?

Peut être que cette créature était la clé. Celle de son passé, de son présent, et celle de son futur. Dans le cas contraire, elle ne devrait pas être déçue, elle devrait se contrôler. Elle avait remarqué quelque chose de bizarre, lorsque son humeur changeait. Peut être n'était-ce qu'une coïncidence. Peut être pas. Le temps changeait aussi. Si elle s'énervait trop, l'orage éclatait. Si elle était heureuse, il faisait chaud.
Elle regarda de nouveau la pièce et posa une autre question:

- Où sommes-nous ?

Elle se sentait affreusement oppressée et pourtant protégée. Comme si rien ne pouvait l'atteindre. Comme si elle n'était faire que de pierre et d'acier. Elle ferma les yeux et retourna s'asseoir sur son lit. Elle colla son dos au mur et regarda dans la direction de l'être magique. Elle entoura ses bras autour de ses genoux et posa son menton dessus. Elle n'en pouvait plus. Elle était à bout de souffle, épuisée, les membres engourdis. Ce devait être le contre coup de son rêve éternel. Eternel ? Non, sûrement pas.

[ Hum… Pardon du.. ‘petit’ retard…. -_-’ ]

L’inconnue fixait toujours l’écran avec attention et pourtant, elle restait très attentif à se que sa voisine faisait. A ses réactions, ses regards, le moindre de ses frémissements. Sa prisonnière, son premier pion. Noir ou Blanc ? Gris. Le clan des neutres. Des solitaires, des égoïstes. Ceux qui sont désunis, isolés. Ceux qui n’ont qu’une idéologie, la leurs. Un tel clan n’avait que peu de chance de survivre longtemps fasse à deux clans forts de leur croyance, lier par une idéologie de l‘extrême. Et pourtant… L’avenir nous prouvera-t-il le contraire ? Le nombre… Ils étaient nombreux… Mais seul… Actuellement, l’inconnu maintenait que cela était un très gros points faibles chez eux. La femme aux cheveux neiges sembla trembler un cour instant avant de redevenir maître de ses songes. Les images continuaient alors à défiler devant ses yeux noirs ou se reflétaient une centaine de scène. Des évènements qui se produisaient si vite qu’on ne pouvait établir des liens clairs, ni même comprendre réellement le sens de tout cela. Et pourtant, les paysages se ressemblaient parfois. Des nuages, des éclairs, de la neige… L’être de blanc immaculé tourna lentement le regard vers sa voisine. Celle-ci observait les lieux et alors que l’étrange glissait son verre à ses lèvres une fois encore, avalant le liquide rougeoyant comme-ci le contenant de cristal ne se vidait finalement jamais, la voix de la demoiselle résonna dans la pièce en proie à un silence de mort depuis le début. Qui sommes-nous? Qui suis-je ? Qui êtes vous ? Qui ? Voilà des questions étranges et sans la moindre importance aux yeux de l’inconnue. A quoi bon s’attarder à savoir se genre de futilité ? Le temps n’était plus aux questions mais aux actions. Cependant, il ne pouvait nier que ses interrogations n’étaient pas sans sens. De son regard de charbon, l’être fixait la demoiselle. Neutre, glacial, il l’observait silencieusement. Il ne semblait pas réfléchir. Il ne semblait pas penser. Il semblait juste… ‘Voir’ et ’Comprendre’ ce qui existait déjà. Une nouvelle question résonna. Cette fois-ci, sur le lieu. Cette magnifique pièce au allure de château ancien et mystique. Où sommes-nous ? Un sourire naquit sur les lèvres de l’étrange alors qu’il retournait son regard vers son mystérieux téléviseur. Sa prisonnière retourna s’installer sur le lit ou elle avait ouvert les yeux, il y avait quelque instant. Le silence s’installa une nouvelle fois avant que la voix de cet être mystique ne s’élève dans la pièce à nouveau, se décidant finalement à donner quelque réponse à cette jeune femme.

« Nous sommes… Hum. Dans un rêve… ou… » Un sourire inquiétant prit place sur ses lèvres. « Un cauchemar ? Ah ah ! » Un rire, et son sourire disparu subitement.

Son visage redevint si brutalement froid et sans émotion que cette femme en était déstabilisante. Comme-ci en elle tout se succédait brutalement, sans prévenir. Elle glissa à nouveau son verre à ses lèvres pâles, finissant par lécher le liquide couleur de sang. Elle continua ensuite son discours, d’une voix posée.

« La colère foudroie. La joie réchauffe les cœurs. La tristesse fait pleuvoir les larmes. N’est-ce pas ? Vous savez qui vous êtes. Vous savez se qui peut arriver par votre faute. »

Une accusation ? Ou juste… Une constatation ? Impossible de savoir, les mots de l’inconnue étaient dépourvu d’émotion. Elle savait cependant très bien qui était cette femme. La déesse du temps, celle qui fait pleuvoir et tonner, celle qui fait neiger et venter. Même inconsciemment, son pouvoir était toujours en action. Il était… La stabilité du climat.

« Vous savez se qui peut arriver à cause de vous. Mais savez-vous… Ce qui peut arriver sans vous ? »

L’étrange être glissa une nouvelle fois ses lèvres contre le verre de cristal, ses yeux fixant toujours l’écran. Puis, d’un geste lent et délicat, sans quitter les images qui défilaient devant lui, il vint à glisser le verre de son côté droit. Au dessus du sol, à la hauteur de ses épaules. D’un geste maîtrisé, la femme aux cheveux blancs renversa le liquide rouge sur le sol. Un long file de liquide tomba vers le tapis. Et au moment même ou le liquide entra en contact avec la terre, tout trembla et s’assombrit. Le néant, il n’y avait plus que la demoiselle assisse dans sa position, semblant flotté dans les ténèbres. De même, l’étrange créature était elle aussi assise dans la même position qu’avant. Seul le verre de cristal n’avait pas disparut dans le ‘rien’. Et le liquide continua de glisser, sur le sol apparut alors une flaque de couleur rubis. Celle-ci grandit, grandit, grandit…. C’est alors qu’un nouveau paysage apparut. Effrayant, un corps ensanglanté venait d’apparaître au pied de l’inconnu. Ce corps nourrissant cette flaque qui avait été débuté dans un simple verre de vin, si cela avait bien été du vin, évidement. Le sol était devenu de béton, et autour d’eux, on pouvait reconnaître une ruelle de Tôkyô.

« Nous ne sommes pas vraiment là. »

Cette fois résonna en échos, comme ci elle se trouvait dans une gigantesque pièce vide. L’être fixait le corps sur le sol, meurtrie. Dans le ciel, les éclairs résonnaient en masse, la pluie apparaissant, suivit d’un soleil de plombs, puis à nouveau de l’eau, de la grêle, de la neige… Des cries d’horreur, de supplication, de mort… Des pleures, de l’horreur. Les deux êtres se trouvaient dans le Tôkyô dévastés par l’absence de stabilité climatique. Tôkyô…. Sans ’Elle’. Elle, sur qui se reposa le regard charbon de l’être mystérieux.

Invité

[ Aucune importance ! =). Moi je trouve ça pourri ce que j'ai écrit, mais bon ! u_u]

Plus Alaska regardait l'Inconnue, plus elle semblait revivre. Ses idées devenaient claires, sa respiration se faisait plus régulière, sa démarche devenait gracieuse et surtout, stable... Quelques minutes auparavant, la jeune fille aurait cru s'effondrer, mais ayant trop peur de la réaction de cette femme, elle avait prit sur elle et s'était efforcée de ne pas faire un pas de travers. Ses yeux noirs semblaient totalement vides, et si pénétrant, pourtant. Comme si rien ne lui échappait, que cet être improbable savait tout. Pourtant, le sentiment d'apaisement qu'elle ressentait prit fin bien vite, lorsque la femme répondit à sa première question. Alors comme ça elles étaient dans un rêve ? Finalement, Alaska n'était pas vraiment née. Elle restait et resterait toujours une sorte de fantôme sur un tableau. Mais peut être que le mot cauchemar était mal choisi. Même si cet être était d'une rare violence et assez terrifiant, Alaska n'avait pas peur. Après tout, après toutes ces années passées à contempler de haut tout l'univers, la jeune fille ne savait pas si elle était gentille ou méchante. En fait, elle ne savait même pas qui elle était. Peut être que garder le silence dans un moment pareil était une bonne idée, mais peut être pas non plus. Attendait-elle que la jeune fille lui dise quelque chose ? En fait, sans vouloir l'agacer, la demoiselle posa de nouveau une question :

- Nous ne sommes donc pas réelles ?

Son expression était tout à fait neutre, voir presque dégoutée. Pas dégoutée de ne pas être née, mais que cette créature se moque d'elle avec tant de facilité. La jeune fille décida qu'elle ne se laisserait pas faire. Elle soutint de la regard glacial de la femme sans ciller, ni bouger. Pas par peur, par sécurité. Dans un rêve, tout pouvait se passer. Mais dans la réalité aussi, finalement. L'être se décida à répondre à sa deuxième question. Cette dernière semblait plus douce, et sa voix moins menaçante. Mais ce ne devait être qu'une apparence, et la demoiselle ne baissa pas sa garde. Les paroles de la femme étaient tout à fait incohérente, et l'orpheline ne comprit pas ce qu'elle voulait dire. C'était stupide, et sans relation avec sa question... Quoi que ? Comment ça, elle savait qui elle était ? Et qu'est-ce qui pouvait arriver par sa faute ? La jeune fille, qui avait eu l'impression d'avoir les idées claires un peu plus tôt, se dit que ce n'était finalement pas le cas. Ou qu'elle était complètement stupide. Oui, ça devait plutôt être ça... Adoptant maintenant une expression grave, la jeune fille écouta de nouveau la femme. Se qui pouvait arriver sans elle ? Peut être qu'après tout, elle était plus importante que ce qu'elle pensait. Ne laissant pas paraître sa stupidité, la demoiselle dit plus pour elle même que pour la femme :

- Je ne comprend pas...

Ce n'était qu'un murmure, mais la femme l'avait sûrement entendu. Soudainement, le sol se déroba sous leurs pieds, et tout devint noir. Toutes deux étaient restées dans la même position qu'avant, mais elles semblaient flotter dans les airs. Du moins, dans le noir. Son cœur se mit à battre, et la jeune fille préféra se mettre debout, pour être sûre qu'elle serait dans une bonne position si quelque chose de nouveau se passait. Effectivement, quelques secondes plus tard, elle fut heureuse de ne pas être tombée fesses contre terre, sur le béton dur des rues de Tokyo. << Nous ne sommes pas vraiment là. >> Cette phrase sonna en elle, se répétant à l'infini en une sorte d'écho. Se rapprochant d'une démarche légère de la femme, son premier réflexe fut de regarder le ciel. Des éclairs, de la pluie, un soleil ardent, de la grêle... Et tous ces gens qui hurlaient et tentaient tant bien que mal de se cacher. Certains mouraient, d'autres se mettaient à l'abri. Mais tout le monde semblait effrayé , les larmes inondaient leurs joues, tandis que les mères appelaient leurs enfants disparus... Alors elle comprit. Si elle n'était pas là, voilà ce qui se passerait. Déterminée, elle serra les poings et regarda l'Inconnue, d'un air important. Les mots sortirent de sa bouche sans vraiment qu'elle le veuille, mais ne les regretta pas.

- Il faut que ça s'arrête. Je dois faire quelque chose pour eux.

Regardant de nouveau le ciel, Alaska se demanda comment était né ce prénom. C'était la seule chose dont elle se souvenait, mais préférait éviter se faire appeler comme ça, car ce n'était peut être que son imagination. Toutes ces questions tournaient en boucle dans sa tête, inlassablement. Ce qu'elle voulait, c'étaient de vraies réponses, celles qui lui permettrait d'apprendre qui elle était vraiment, et quel était son rôle. Pourtant, Alaska connaissait quand même une partie de la vérité, puisqu'à priori, c'était à cause d'elle que le temps changeait comme ça. Cette vision d'horreur ne se reproduirait jamais si elle parvenait à se contrôler, et ne pas laisser filtrer de sentiments., et ce n'était pas la peine que ce rêve dur éternellement. Ce qu'on lui demandait, en fait, c'était de rester telle une poupée de cire impassible, qui ne dit jamais ce qu'elle pense, qui n'a le droit ni au bonheur pour que le soleil ne soit pas trop fort, ni à la colère pour éviter les éclairs, et non plus au chagrin, pour qu'il ne soit pas nécessaire de construire une autre arche de Noé. Son visage dans ses mains, Alaska osa donner un ordre à la femme, d'un ton neutre, sans sembler autoritaire :

- Dites-moi ce que je dois faire.

L’étrange Inconnue posa son regard de charbon sur la demoiselle qui se trouvait proche d’elle à présent. La première réaction de la jeune femme fut d’observer le ciel, comme attirée par les éléments qui se déchaînaient au dessus d’elle. Ces éléments qui, aujourd’hui, échappaient à tout contrôle. Ils s’enchaînaient de façon arbitraires, au grand damne des habitants de Tôkyô qui hurlaient la mort. Tués par un soleil ardent, un froid mordant, un orage éclatant. Et finalement, il n’y avait plus que des corps pourrissants sur le macadam de cette grande ville. Les quelques âmes encore vivantes semblaient chercher un abri, et quelques unes, devenus folles, pleuraient, riaient ou hurlaient en déambulant sans but jusqu’au moment ou un être démoniaque mettait fin à leurs souffrances. Oui, parce que les démons, eux, semblaient de temps en temps s’amuser. Mais finalement, même les apôtres du mal tombaient parfois sur le sol, inertes. Ceux du bien pleuraient souvent, aidant, étrangement à découvert, les plus faibles. Alors qu’importe le clan ou l’ont se trouvait, les souffrances étaient les mêmes. Il n’y avait plus que des objectifs opposés entre ceux qui préféraient lutter contre la mort et ceux qui poussaient les âmes dans ses bras.
Observant tout cela, sans ciller, l’étrange attendait patiemment une réaction de la compagnie qui était sienne en cette soirée. Cette demoiselle commençait à comprendre, à réaliser pourquoi l’inconnue lui montrait tout cela. Ce qu’elle voulait lui dire, par ce spectacle. Et lorsque, déterminée et sûr d’elle, la déesse s’exprima, un sourire naquit sur les lèvres de l’être blanc. Il fallait que ça s’arrête. Je dois faire quelque chose pour eux. Les mots avaient été choisis à la perfection. L’Inconnue trouvait cela même trop parfais. Cette jeune femme avait exprimé son souhait de manière claire et précise, sans avoir pour autant eut besoin d’y réfléchir. Comme en proie à la colère, à la tristesse ou à un sentiment si fort que nos désirs les plus secrets, et parfois ignorés de nous-mêmes, s’échappaient de nos lèvres. Se rendait-elle compte de ce qu’elle avait elle-même dit ? Elle releva les yeux vers le ciel, songeuse, alors que dans les prunelles ténébreuses de cet être mystérieux, scintillaient une lueur malicieuse. Son sourire s’agrandit légèrement, alors que son être sembla épier les pensées de la demoiselle. Puis, la créature se retourna vers le cadavre qui s’étalait à ses pieds. Elle n’avait pas bougée. Assise sur une chaise invisible, alors que l’habit qui encerclait ses hanches flottaient tout autour d’elle, en cadence avec cette chevelure neige. Mystique.
C’est là qu’une nouvelle exclamation résonna, une interrogation impérative. Une prière muette. Ce qu’elle devait faire ? Un petit rire s’échappa des lèvres de cette créature mystérieuse alors que le pied du verre de cristal, guidé par sa main, alla se poser sur l’une de ses cuisses. Son regard néant ne quittant pas le cadavre qui se trouvait devant lui. Ce qu’elle pouvait faire…

« Il y a des réponses que tu devras construire seule. »

« Car les réponses dépendent des questions et que les questions dépendent des êtres qui les posent. Personne ne pourra t‘apporter la vérité que tu recherches, il n‘y a que toi qui pourras la découvrir au fond de ta propre personne. Je ne peux que te donner des indices, des pièces d‘un puzzle qu‘il te faudra assembler selon tes propres motivations. »

Elle dit cela sans vraiment y penser, comme-ci cela était purement logique. Et pourtant, ne serrait-ce pas un indice ? Un morceau de vérité, de réponse ? Ses propres motivations. Sans être sûr de ce qui la pousse dans ce combat, elle pourrait réagir de tant de manière différente. Cependant, elle semblait avoir déjà trouvé une réponse à cela, peut être même sans s’en rendre compte. Elle l’avait émise plutôt, déterminée.

« Cependant… Il me semble qu’aujourd’hui, tu as déjà fais un grand pat en avant, Alaska. Parce que tu as le souhait de ‘Faire quelque chose pour eux.’ D’arrêter cela. Tu veux les protéger de ton pouvoir, eux, ceux qui vivent. »

Elle voulait donc protéger la vie ? L’équilibre. Le gris n’allait pas à son âme. Elle avait émit un souhait divin, pur et bon. Car elle voulait les sauver de cet enfer causé par son absence. Glissant son pied totalement dans cette flaque d’hémoglobine, avant de remuer les orteils, la créature souriait. De la situation, ou d’un de ses songes, on ne pouvait pas réellement savoir. Cependant, elle se sentait comme un lecteur devant l’un de ses romans préférés. Observant les personnages de cette œuvre évoluer, participant à une intrigue qui les dépasse totalement. A moins que finalement, cet être était l’écrivain de cette ouvrage final ? Et ces êtres, de vulgaires pions entre ses mains ? Qui peut réellement savoir…

Invité

[ Désolée, c'est tout court et pas terrible, mais je pense que maintenant, on peut considérer l'évènement I terminé. =3 ]

Alaska regarda avec un air de dégout l'Inconnue s'amuser avec le sang de ce pauvre homme mort à ses pieds. Comment pouvait-on s'amuser d'une chose pareille ? C'était inimaginable. Cette créature était étrange, malsaine, et la jeune fille ne pouvait s'empêcher d'admirer la confiance en soi dont elle faisait preuve. N'importe qui aurait pu essayer de s'enfuir en se trouvant en compagnie d'une personne pareille, mais pourtant elle ne bougeait pas, et parlait d'une voix assurée. Alaska sortit de ses pensées et acquiesça légèrement. Alors comme ça, c'était à elle de comprendre seule le mécanisme de son corps, de ses pensées, de ses envies ... Lorsqu'elle serait vraiment sur Terre, et non dans un rêve, la jeune fille serait définitivement seule, et personne ne pourrait l'aider. Alaska finit par répondre, d'une voix reconnaissante :

- Je suppose que vous en avez fait assez pour moi, et je vous en remercie. Je me débrouillerai donc seule.

Parfois, cette créature semblait même gentille, surtout lorsqu'elle lui dit qu'elle avait fait un grand pas en avant. Elle même ne s'en était pas vraiment rendue compte, mais si l'Inconnue le disait, alors c'était possible. Après tout, en l'espace... d'une ou deux heures ? , Alaska s'était réveillée, avait rencontré la créature la plus extraordinaire qui puisse exister, avait apprit qui elle était, et savait maintenant qu'elle détenait un des pouvoirs les plus dangereux du monde. Il fallait tout de même avouer qu'elle était terrifiée, car l'enjeu était trop important pour être prit à la légère. C'était soit son bonheur, soit celui des habitants de la ville. En d'autres circonstances peut être, Alaska aurait choisi son propre bonheur, mais la jeune fille faisait principalement ça pour les enfants. Est-ce que les humains méritaient vraiment de vivre ? Rien n'était moins sur.

- Rien ne dit que j'arriverai tout de suite à contrôler mon pouvoir, mais j'ai comprit comment l'utiliser. L'indifférence est le seul sentiment que je devrai éprouver.

Une dernière fois, Alaska fixa le ciel des yeux, étant presque fière d'être à l'origine de tant de remue-ménage. Comment pouvait on contrôler le temps ? C'était exceptionnel, incroyable. La jeune fille en était presque fière. Complètement envoutée par le changement si soudain et improbable du temps, Alaska en oublia jusqu'aux cadavres à leurs pieds, et même la présence de la femme. Un grand sourire s'afficha sur son visage. Magnifique, impressionnant. Croisant ses bras sur sa poitrine, la demoiselle à la courte robe rouge se tourna enfin vers l'Inconnue et demanda d'une voix douce :

- Envoyez-moi sur Terre, s'il vous plait.

Enfin, son histoire allait commencer...